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Elections municipales
Aeschlimann entendu dans trois affaires

Crédit Photo : AFP Manuel Aeschlimann
L'ancien maire
UMP d'Asnières a été entendu la semaine
dernière par la Brigade de répression de la
délinquance économique (BRDE).
L'audition concerne trois affaires différentes.
K.P. (avec agence) - le 27/03/2008 - 18h25
Manuel Aeschlimann a confirmé jeudi une information
parue dans Le Parisien. Le député des Hauts-de-Seine,
proche de Nicolas Sarkozy, a été entendu la
semaine dernière, quatre jours après sa défaite
aux municipales où il se présentait comme maire
sortant. "J'y suis allé en accord avec la BRDE,
car j'ai souhaité être entendu en tant que témoin
sur les différentes affaires en cours", a déclaré
Manuel Aeschlimann. Il réfute avoir été
"convoqué" comme l'annonce Le Parisien. Le
parquet de Nanterre, à l'origine des enquêtes
préliminaires, n'a pu être joint.
Le député a notamment été entendu
sur une affaire de supposées listes électorales
triées par origine ethnique pour laquelle une enquête
préliminaire a été ouverte par le parquet
de Nanterre en 2006. Lors de la révélation de
l'affaire en mai 2007, le PS local avait dénoncé
l'envoi par la mairie de tracts ou communiqués aux
électeurs rédigés notamment en fonction
de leur origine. Manuel Aeschlimann a aussi été
entendu dans une affaire de favoritisme présumé
portant sur la gestion déléguée de la
restauration dans les écoles publiques de la ville.
Dans ce dossier, qui fait également l'objet d'une enquête
préliminaire, le directeur général des
services de la mairie, Bernard Loth, avait été
placé pendant 36 heures en garde à vue en novembre.
Les tensions persistent à Asnières
Enfin, d'après Le Parisien, le député
a été interrogé sur "l'utilisation
inappropriée de fonds parlementaires à des fins
privées". Interrogé sur ce point, Manuel
Aeschlimann a évoqué des "questions"
sur "ses assistants parlementaires, sur leurs missions,
mais il n'y avait pas de notification d'enquête particulière".
Selon l'ancien maire, les auditions ont été
"utiles" et lui ont "permis d'apporter les
éclairages nécessaires et les réponses
aux questions légitimes de la police sur des délations
calomnieuses de" ses "opposants".
Le nouveau maire PS d'Asnières, Sébastien Pietrasanta,
a par ailleurs déploré l'envoi par la mairie
la semaine dernière, alors qu'il avait remporté
l'élection mais n'était pas encore élu
par le conseil municipal, "de plus de 25.000 exemplaires"
d'un rapport de la chambre régionale des comptes assortis
d'une "analyse personnelle" de Manuel Aeschlimann
évoquant une "situation financière saine
et innovante". Le rapport en question, sévère
pour la gestion de la ville, avait été réclamé
à cor et à cris par l'opposition, mais l'ancien
maire s'était retranché derrière une
disposition légale pour ne pas le diffuser ces derniers
mois. "Cet envoi a coûté près de
40.000 euros", a déploré le nouveau maire,
élu samedi par le conseil municipal. "J'aurais
aimé que M. Pietrasanta soit autant indigné
quand mes opposants ont fait circuler le rapport durant la
campagne municipale", a répondu Manuel Aeschlimann.
http://tf1.lci.fr/infos/elections-municipales/0,,3799013,00-aeschlimann-rattrape-par-trois-affaires-.html
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http://www.lefigaro.fr/actualites/2008/04/01/01001-20080401ARTFIG00283-mam-installe-un-super-pc-de-crise-place-beauvau.php
MAM installe
un super-PC de crise Place Beauvau
Jean-Marc
Leclerc
01/04/2008 | Mise à jour : 07:00 | Commentaires 34
.
Le ministre y recevra les informations clés pour gérer
les sinistres majeurs. Au programme : murs d'écrans,
portes blindées et liaisons cryptées.
Michèle Alliot-Marie veut une salle de commandement
digne de ce nom à Beauvau pour répondre aux
situations d'urgence. Dans le plus grand secret, son équipe
travaille à la
réalisation d'un super-PC de crise dans les sous-sols
mêmes de son hôtel ministériel, à
Paris.
Les
premières études pour les travaux ont commencé.
Plusieurs pièces vont être aménagées
sous la salle des fêtes du ministère, derrière
des sas aux portes blindées. Il faudra peut-être
même creuser le sous-sol pour obtenir les volumes nécessaires.
MAM
va s'inspirer de la salle Cobra à Londres, où
elle a dépêché de discrets émissaires.
«Cobra» pour Cabinet Office Briefing Room. Un
PC de crise rattaché directement au premier ministre
britannique et qui n'ouvre que dans les heures les plus graves.
Là se prennent les décisions stratégiques.
Le
projet français est chiffré, pour l'heure, à
2 ou 3 millions d'euros. «Mais il faudra certainement
rallonger les crédits, si l'on prend en compte la nécessité
de tout sécuriser et de disposer de murs d'écrans,
ainsi que de liaisons cryptées pour relier ce PC avec
l'extérieur», estime un expert des «infrastructures
critiques».
Aussi
étonnant que cela puisse paraître, le ministre
de l'Intérieur, maître d'œuvre par excellence
de la gestion de crise, ne dispose à demeure d'aucune
salle moderne de coordination de ses troupes en cas d'attaque
terroriste ou de catastrophe naturelle de grande ampleur.
Pas plus que le premier ministre, d'ailleurs.
Quand
la situation l'exige, le premier flic de France doit donc
se rendre, avec tout son aréopage, ici à la
Préfecture de police de Paris, équipée
d'un PC dernier cri, là
à la Direction
générale de la sécurité civile,
dotée d'un Centre opérationnel de gestion interministérielle
des crises (Cogic), particulièrement performant, mais
installé à Asnières, dans les Hauts-de-Seine.
«Ce n'est pas un caprice»
«Ce
qu'il faut, c'est un point de gestion unique qui centralise
l'information de tous les
grands PC placés sous l'autorité du ministre,
y compris dans les zones de défense, pour lui fournir
une vision instantanée et complète de la situation
en cas de péril majeur» , explique-t-on dans
l'entourage de Michèle Alliot-Marie. Les crises comme
celles de la canicule en France ou le soulèvement des
banlieues à l'automne 2005 l'ont visiblement convaincue
que cet équipement était devenu une nécessité.
«Ce
n'est pas un caprice ministériel», affirme l'un
des proches de MAM. En 1994, déjà, Charles Pasqua
avait ressenti le besoin de se doter d'une salle opérationnelle
moderne. Le dossier était sur le point d'aboutir sous
Chevènement, en 2000, quand Daniel Vaillant, tout à
sa police de «proximité», décida
de l'enterrer.
Sous
Villepin, un
PC éphémère fut installé dans
la salle jouxtant le bureau du ministre… le temps d'une
étape du Tour de France. «Le ministre avait la
nostalgie du dispositif mis en place au Quai d'Orsay quand
il en avait la charge», se souvient l'un de ses anciens
collaborateurs.
Si
MAM va jusqu'au bout de ses ambitions, son PC de Beauvau pourra
accueillir non seulement les responsables techniques des plans
d'urgence, mais aussi tous les ministres
œuvrant en première ligne quand l'événement
se déclenche (Santé, Affaires étrangères,
Défense, Immigration, Agriculture, Éducation
nationale et Budget).
En
amont, l'Institut national des hautes études de sécurité
(Inhes), à Saint-Denis, a déjà mis en
place un centre de formation à la gestion de crise
pour les fonctionnaires
et le corps préfectoral. MAM y puisera sans doute les
spécialistes dont elle aura besoin pour faire fonctionner
son nouvel outil. La Sécurité civile est également
totalement impliquée dans le projet.
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A
30 ans, Pietrasanta est le plus jeune
Olivier Bureau | Le Parisien | 25.03.2008 | 07h00
Jusque-là,
ils étaient dans l’opposition ou ne siégeaient
pas au conseil municipal. Depuis quelques jours, ils sont
cinq nouveaux à occuper les fonctions de maire. Portraits.
SURTOUT, ne lui dites pas qu’il est novice… Depuis
dimanche, le socialiste Sébastien Pietrasanta, 30 ans,
est maire d’Asnières, 82 000 habitants. Certes,
à la tête d’une liste d’union où
le parti à la rose s’est associé au MoDem
et aux divers droite. Il est le plus jeune maire de ces municipales
2008.
Jeune
sans doute, mais « pas inexpérimenté »
se défend l’intéressé.
Sébastien Pietrasanta a 30 ans dont la moitié
de militantisme et la quasi-totalité à Asnières.
« J’y suis né », précise-t-il.
A
15 ans, il prend sa carte au PS, crée un journal au
sein de son lycée, s’investit à la FIDL,
le principal syndicat lycéen dont il devient vice-président.
Dans la foulée, il adhère à SOS Racisme.
Là encore, la progression est rapide. Il finit par
en devenir directeur national. Une boulimie militante, mais
qui n’a rien d’héréditaire. Chez
les Pietrasanta, on n’est pas encarté au PS de
père en fils. C’est même plutôt l’inverse.
« Mon père est entré au Parti socialiste
après moi », glisse le tombeur de Manuel Aeschlimann
(UMP).
Ces
années, récentes malgré tout, ont laissé
des traces. S’il est un poids lourd du PS dont il se
dit proche c’est… Julien Dray, le cofondateur
de SOS Racisme. Pendant tout ce temps, il ne quitte Asnières
que quelques années, direction Bois-Colombes avant
de revenir dans sa ville en 1998. « J’ai fait
toute ma scolarité au collège et au lycée
Renoir », ajoute-il. Après le bahut, le militant
entre à la fac, en histoire.
Celle
de Nanterre forcément où il présente
une thèse d’histoire contemporaine. Mais plutôt
que les amphi bondés d’une université,
Sébastien Pietrasanta préfère enseigner
en lycée professionnel, à Clichy. « C’est
peut-être le résultat de mes années d’engagement
associatif, de travail de terrain dans les quartiers. Une
demi-douzaine de mes élèves était dans
la salle pour le conseil d’installation, samedi. Cela
m’a vraiment touché », estime Sébastien
Pietrasanta.
En
2001, il est élu conseiller municipal, trois ans plus
tard, il entre au conseil régional et dans la foulée
prend la présidence du groupe PS à Asnières.
Parallèlement il gravit les échelons de la fédération
départementale du PS dont il est à l’heure
actuelle le numéro 3. « Cette évolution
m’a donné une légitimité pour mener
la liste », analyse-t-il.
Aujourd’hui,
on sait du nouveau maire qu’il a une compagne, mais
pas d’enfant. Si sa vie publique sera plus médiatisée
ces prochaines années, Sébastien Pietrasanta
a dressé des murs autour de sa sphère privée.
« C’est une question d’équilibre,
tranche-t-il. J’ai besoin de me préserver. »
Un petit tacle à son prédécesseur : «
On ne verra pas grandir mes enfants, année après
année, sur les cartes de voeux de la ville ! »
ARTICLE DISPONIBLE SUR WWW.LEPARISIEN.FR
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COMMUNAUTARISME
ET PREFERENCE ETRANGERE :
CA CONTINUE !
A Asnières les maires peuvent changer mais
globalement les mêmes pratiques perdurent ....
En ce début de mandature, quels sont les premiers
actes du nouveau maire ?
A peine élu maire le matin du 22 mars 2008 et après
avoir pris soin de remercier "fraternellement"
( et non amicalement ) ses deux principaux colistiers, S.
PIETRASANTA, en digne héritier sur ce point de M.
AESCHLIMANN, se rend toutes affaires cessantes à
la mosquée pour "fêter la naissance du
prophète" ( activité très municipale
et d'intérêt public en effet mais ô combien
symbolique ! ) puis à une soirée antillaise...
Qu'en pensent les tenants de la " laicité républicaine"
au parti socialiste ? Que disent les nouveaux élus
du centre et ceux dits "divers droite" sur ce
sujet ? Rien , si ce n'est leur silence révélateur
de leur complicité...
Sébastien
Pietrasanta sous les acclamations
Olivier Bureau | Le Parisien | 24.03.2008 | 07h00
SAMEDI, 10 h 45, à Asnières. L’hôtel
de ville est bondé, le public agglutiné dans
la salle du conseil ou devant un écran géant.
Il est 10 h 45 et Sébastien Pietrasanta (PS) vient
de passer l’écharpe de maire. Quelques dizaines
de minutes plus tard,
Josiane Fischer (DVD) et Christian Leblond (MoDem) deviennent
ses premier et deuxième adjoints. Dans la foule,
une voix s’élève : « Une ville
de droite et un maire de gauche ! » Si la nouveauté
n’est pas du goût de tous, l’installation
de l’équipe municipale, avec une majorité
inédite PS-Divers droite-MoDem, s’est faite
sans heurt.
«
Une ville de droite et un maire de gauche ! »
Peu
avant 10 heures, une musique zen, limite new-age, emplit la
mairie. Quinze minutes plustard,
c’est l’explosion de joie, le trio victorieux
fait une entrée triomphale. Les nouveaux élus,
debouts, redoublent d’applaudissements. La passation
de pouvoir est cordiale, apaisée. Encore maire pour
quelques instants, Manuel Aeschlimann (UMP) salue son adversaire
: « Cher Sébastien, ce moment d’intense
bonheur, c’est le vôtre. Je connais.
Profitez-en. Sincèrement ! » Et d’ajouter
avec un demi sourire que « les bureaux sont rangés.
Rien
ne vaut une bonne défaite pour mettre de l’ordre
». L’élection du maire achevée,
Manuel Aeschlimann rejoint le deuxième rang, désormais
simple conseiller
municipal d’opposition. Sur l’estrade, le carton
portant son nom trône encore devant son successeur :
Sébastien Pietrasanta a recueilli 37 voix. Pas un de
ses colistiers ne s’est risqué au vote blanc.
Chacune
de ses phrases, les remerciements et ses priorités
pour la ville, est alors saluée par des acclamations
de joie. La folie culmine avec son « Nous allons écrire
une nouvelle page d’histoire à Asnières
! ». Au final, la ville comptera 18 adjoints au maire
avec une parité parfaite. Pendant le vote, Sébastien
Pietrasanta s’éclipse, histoire de vérifier
que son écharpe est bien dans le bon sens.
La
désignation des adjoints
et des conseillers délégués n’est
plus qu’une formalité. « Il est jeune et
déjà aguerri. Nous allons pouvoir aller vers
une intercommunalité », se félicite Philippe
Sarre, son voisin PS de Colombes, investi vendredi soir après
avoir pris la ville à la droite. Amidi, la cérémonie
touche à sa fin. Quelques quolibets ponctuent la sortie
stoïque de Manuel Aeschlimann. Dans la salle du conseil,
les accolades succèdent aux embrassades.
La
fête terminée, le programme était déjà
chargé pour le nouveau maire : une visite à
la mosquée pour la fête de la naissance du prophète,
une soirée antillaise et un dimanche
de Pâques consacré aux premières orientations
budgétaires. Le conseil municipal a jusqu’au
15 avril pour le valider.
ARTICLE DISPONIBLE SUR WWW.LEPARISIEN.FR
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Asnières:
les dernières frasques d'Aeschlimann avant le départ
Par David Servenay (Rue89)
19H31 27/03/2008
Le maire UMP sortant d'Asnières-sur-Seine n'a pas perdu
de temps. Aussitôt sa défaite connue, dimanche
16 mars, Manuel Aeschlimann a organisé l'envoi à
ses électeurs du rapport de la Chambre régionale
des comptes d'Ile-de-France, assorti d'une brochure en papier
glacé. En violation de la loi, mais surtout, aux frais
du contribuable: au moins 40000 euros!
Vingt-cinq pages en papier glacé
L'ex-conseiller opinion de Nicolas Sarkozy a une étrange
conception du débat public. Le lendemain de sa défaite
aux municipales, face à une liste unifiée d'opposition,
Manuel Aeschlimann a signé une dernière lettre
aux électeurs. Une missive envoyée vendredi
21 mars à l'ensemble des adresses du fichier municipal,
où il donne sa réponse au rapport de la Chambre
régionale des comptes d'Ile-de-France, sous la forme
d'une jolie brochure de vingt-cinq pages reliées, en
papier glacé, où l'intéressé conclut
qu'il a mis en place une "situation financière
saine et innovante". Le tout -27500 exemplaires- aux
frais des Asniérois.
La nouvelle équipe, qui a découvert la manoeuvre
en allant relever son courrier, estime la dépense à...
40000 euros. Or, Manuel Aeschlimann est bien placé
pour le savoir, la publication du rapport doit, normalement,
se dérouler dans le cadre protocolaire du conseil municipal.
C'est d'ailleurs l'argument qu'il invoquait, au début
de la campagne électorale, pour en refuser la diffusion.
Bravant l'interdit et la mauvaise volonté manifeste
du député-maire UMP, Rue89 avait pris l'initiative
de publier intégralement le rapport de la CRC d'Ile-de-France.
Une équipe fait le ménage
avant l'arrivée des nouveaux
Ce n'est pas tout. Comme l'ont révélé
nos amis de Bakchich, une équipe de gros bras a fait
le ménage dans les archives municipales. Les riverains
de l'Hôtel de ville ont remarqué une camionnette
garée derrière le bâtiment et des hommes
chargeant des cartons entiers de documents. Bakchich ajoute:
"L’opération 'Monsieur propre' ne se serait
pas arrêtée aux portes de la mairie: selon un
fonctionnaire, la broyeuse a chauffé toute la semaine!"
Il est vrai que les erreurs de gestion de l'équipe
Aeschlimann réservent sans doute des surprises. Si
l'on s'en tient à celles pointées par la CRC
d'Ile-de-France, des opérations immobilières
irrégulières pourraient abondamment alimenter
la chronique judiciaire de ces prochains mois.
Enfin,
Le Parisien dévoile que Manuel Aeschlimann a été
entendu jeudi dernier par les enquêteurs de la Brigade
de répression de la délinquance économique
(BRDE). Le député UMP des Hauts-de-Seine a notamment
été interrogé dans le cadre de "l'utilisation
inappropriée de fonds parlementaires à des fins
privées". La justice le soupçonne d'avoir
financé le salaire de la nounou de ses enfants sur
ses indemnités de député. "Délations
calomnieuses", répond l'élu.
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Le Parisien
, 19 mars 2008
Asnières/Municipales
Les
vainqueurs réclament un audit financier
SI
LA nouvelle majorité tient ses promesses, les prochaines
semaines risquent d'être remuantes à Asnières.
Lors du premier conseil municipal, qui doit se tenir samedi,
après la réunion d'installation et l'élection
du maire et des adjoints, Sébastien Pietrasanta, le
futur maire PS, compte aborder un sujet lourd.
«
Ce sera certainement la semaine suivante (NDLR : la première
semaine d'avril), précise-t-il. On examinera le rapport
de la chambre régionale des comptes sur la ville. Et
nous allons demander un audit des finances de la ville ! »
Ce
rapport classé confidentiel a empoisonné la
vie politique de la commune fin 2007. L'opposition, de gauche
mais aussi celle de droite, réclamait à cors
et à cris son examen public, en séance, alors
que Manuel Aeschlimann le refusait. Sa chute face à
la coalition Sébastien Pietrasanta (PS), Josiane Fischer
(divers droite) et Christian Leblond (MoDem) aura eu raison
du silence entourant ce dossier.
«
On va faire des économies en frais d'avocats »
La nouvelle équipe assure par ailleurs avoir demandé
à la direction générale des services
un état précis de toutes les affaires judiciaires
en cours, toutes les procédures où la ville
est partie prenante. Objectif affiché : en abandonner
certaines. « Nous ne voulons pas judiciariser la vie
politique. On va faire des économies en frais d'avocats
», glisse Sébastien Pietrasanta. Une allusion
à peine voilée aux 2,42 millions d'euros de
frais d'avocat supportés par la ville entre 2000 et
2005 d'après la chambre régionale des comptes,
soit cinq à huit fois plus que dans une ville de même
importance. En revanche, le nouveau maire ne remet pas en
question l'existence de la police municipale qui devrait être
renforcée ou au moins maintenue en l'état, tout
comme le dispositif de vidéosurveillance. « En
revanche, la PM assurera davantage de missions d'îlotage,
des rondes à pieds et à vélo. Nous voulons
en faire une vraie police de proximité », résume
le futur maire.
«
Asnières va se normaliser »
Josiane
Fischer, qui sera première adjointe chargée
de l'urbanisme, détaille les grandes lignes du projet
logement de la nouvelle majorité : « Nous ne
toucherons pas aux zones pavillonnaires, martèle l'élue.
Pas question de bâtir d'immenses tours. Nous construirons
des logements sociaux dans de petites unités, tout
en préservant chaque quartier et en développant
les espaces verts. Aujourd'hui avec 2 m 2 par habitant, Asnières
a le plus faible taux du département. »
La
création « très rapide » de conseils
de quartiers fait également partie des premières
mesures prévues par les nouveaux élus. Enfin,
les habitants auront trois fois plus d'occasions d'assister
aux débats entre élus. Alors que seuls quatre
conseils municipaux se tenaient chaque année sous l'ère
Aeschlimann, la fréquence va passer à environ
un par mois. « Comme ailleurs en somme, tranche Christian
Leblond. Asnières va se normaliser. »
Olivier
Bureau
Le Parisien , mercredi 19 mars 2008
article
disponible sur www.leparisien.fr
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Aeschlimann
entendu dans trois affaires
L'ancien maire UMP d'Asnières (Hauts-de-Seine), Manuel
Aeschlimann, a été entendu la semaine dernière
par la Brigade de répression de la délinquance
économique (BRDE) dans trois affaires différentes,
a-t-il indiqué aujourd'hui à l'AFP, confirmant
une information du Parisien.
Député
des Hauts-de-Seine, proche de Nicolas Sarkozy, M. Aeschlimann
a été entendu jeudi dernier, quatre jours après
sa défaite aux municipales où il se présentait
comme maire sortant.
Le
député a notamment été entendu
sur une affaire de listes électorales supposées
triées par origine ethnique pour laquelle une enquête
préliminaire a été ouverte par le parquet
de Nanterre en 2006.
M.
Aeschlimann a aussi été entendu dans une affaire
de favoritisme présumé portant sur la gestion
déléguée de la restauration dans les
écoles publiques de la ville.
Enfin,
d'après Le Parisien, le député a été
interrogé sur "l'utilisation inappropriée
de fonds parlementaires à des fins privées".
Source:
AFP
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L’ex-maire
d’Asnières entendu par la PJ
QUATRE JOURS après
les élections municipales, l’ancien maire d’Asnières,
Manuel Aeschlimann, était convoqué par la police
judiciaire parisienne. Pendant plusieurs heures jeudi dernier,
cet ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, également
député, a été entendu par la brigade
de répression de la délinquance économique
(BRDE).
Des
auditions qui s’inscrivent dans le cadre de trois enquêtes
préliminaires distinctes ouvertes par le parquet de
Nanterre. La première concerne l’utilisation
inappropriée de fonds parlementaires à des fins
privées. Une deuxième enquête vise un
marché de restauration collective passé avec
Avenance. Les policiers doivent vérifier s’il
n’y a pas eu favoritisme dans l’attribution de
ce marché. Cette procédure a déjà
valu une garde à vue de trente-six heures à
Bernard Loth, l’ancien directeur général
des services. Enfin, Manuel Aeschlimann a été
interrogé
sur les « fichiers ethniques », ces listings d’électeurs
comportant les nom, prénoms, adresse, date et pays
de naissance susceptibles d’avoir été
exploités par le maire au mépris des règles
imposées par la Cnil.
Par
ailleurs, hier, le nouveau maire socialiste d’Asnières,
Sébastien Pietrasanta, a indiqué qu’il
allait saisir la chambre régionale des comptes et informer
le procureur de la République de Nanterre dans une
tout autre affaire. Sébastien Pietrasanta vient en
effet de découvrir que son prédécesseur
a fait diffuser la semaine dernière, et aux frais de
la mairie, 27 500 exemplaires du rapport intégral de
la cour régionale des comptes consacré à
la gestion de la commune.Un rapport qu’il n’avait
pas voulu rendre public avant les élections municipales.
Et pour cause, il s’avère cinglant sur sa propre
gestion entre 1999 et 2006. Mais dans son courrier, Manuel
Aeschlimann accompagne le rapport de vingt-cinq pages de commentaires
personnels pour arriver à la conclusion qu’il
laisse « une situation financière saine et innovante
».
«
C’est le dernier coup d’esbroufe d’un maire
qui a perdu et qui jurait hier, la main sur le coeur, qu’il
serait un opposant constructif, s’insurge Sébastien
Pietrasanta. Cette initiative est scandaleuse et a coûté
environ 40 000 Euros au budget municipal. » Manuel Aeschli
mann
n’a pu être joint hier.
Marisa Faion et Valérie Mahaut
LE PARISIEN
Jeudi 27 mars 2008, édition nationale, page 15
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Interview
au JJD.fr le 18 mars 2008
Pietrasanta : "Ça a de la gueule"
Propos recueillis par Frédéric WARINGUEZ
leJDD.fr
L'homme qui a fait "tomber
"
Manuel Aeschlimann à Asnières-sur-Seine la joue
modeste. S'il savoure la victoire acquise dans un bastion
de l'UMP, Sébastien Pietrasanta, qui s'est allié
pour ce faire avec la candidate divers droite Josiane Fischer
et le Modem Christian Leblond, est conscient de ses responsabilités.
Pour ce socialiste de 30 ans, proche de Julien Dray, le plus
dur commence.
Comment
avez-vous vécu cette victoire inattendue à Asnières?
On savait que le système Aeschlimann était contesté.
C'était jouable. On ne partait pas favoris mais pas
battu d'avance. Quand j'ai eu l'investiture socialiste, j'avais
dit que je n'y allais pas pour témoigner. Après
le premier tour où le maire sortant a perdu dix points
par rapport à 2001, la victoire n'était plus
inattendue. Cela dit, je ne m'attendais pas à un tel
effondrement de son électorat.
Comment
l'expliquez-vous?
Cela fait neuf ans qu'il est en place et il n'a pas fait ses
preuves. Il est contesté dans son propre camp pour
sa gestion des finances de la ville mais aussi pour sa façon
de faire
Quelles
ont été vos premières impressions dimanche
soir?
De la joie, beaucoup de fierté, de l'émotion.
Et aussi peut-être un peu d'appréhension.
Après
l'ère Aeschlimann, quelles seront les premières
mesures que vous prendrez?
Ce qui est sûr, c'est que les choses vont changer. Samedi,
ce sera le conseil municipal d'installation. La première
mesure, symbolique, ce sera la diffusion en direct sur Internet
de ce conseil municipal. Tous les conseils désormais
seront retransmis. Par ailleurs, je souhaite que les élus
d'opposition soient associés à la rédaction
du règlement intérieur. Je veux que les droits
de l'opposition soient renforcés. Nous allons rapidement
lancer un audit sur les finances de la ville et mettre fin
à des dépenses superflues. La priorité
surtout, c'est de réinstaurer un climat apaisé
à Asnières. Dès la semaine prochaine,
je veux aussi faire le tour des quartiers, d'abord les quartiers
nord, pour voir concrètement les travaux d'urgence,
ce qui peut être fait très vite comme la réfection
d'un terrain de sport...
"Etre
le maire de tous, au contraire d'Aeschlimann"
Vous
avez été élu en vous alliant à
Josiane Fischer (divers droite) et Christian Leblond (Modem).
Comment a été possible cette alliance très
large?
D'abord, ce n'est pas un accord d'appareil conclu dans la
nuit de dimanche à lundi. Cet accord était nourri
depuis longtemps. C'est en premier lieu un accord programmatique
puis un accord qui porte sur l'organisation et la gouvernance.
Au premier tour, chacun a porté ses couleurs, ça
a permis de voir notre poids dans l'électorat, mais
nous avions déjà mené une action commune
importante en novembre dernier pour réclamer un conseil
municipal extraordinaire quand Manuel Aeschlimann refusait
de publier le rapport de la chambre régionale des comptes
sur les finances de la ville.
Les
trois pôles de cette alliance sont-ils politiquement
compatibles?
Il n'y a pas de points de friction majeurs entre nous. Dans
toute majorité, il y a des discussions, des débats
mais la gestion municipale, ce n'est pas idéologique.
C'est d'abord du pragmatisme pour répondre aux questions
concrètes des Asniérois. C'est une autre façon
de faire de la politique après un maire particulier
et un contexte rendu également particulier. Si je peux
me permettre, cette alliance, ça a de la gueule! Mon
ambition, c'est de rassembler les Asniérois, d'être
le maire de tous, ce que n'a pas été Aeschlimann.
Quelle
sera la future répartition des rôles au niveau
des délégations?
D'abord une répartition en fonction des compétences
de chacun. Un de nos engagements, c'est d'assurer une transparence
totale dans l'attribution des logements sociaux et des places
en crèche. Pour le logement, les finances, trois personnes
issues des trois composantes de la majorité seront
nommées.
Manuel Aeschlimann vous donne six mois avant
de vous déchirer...
Ça me fait sourire. Sa propre majorité a été
divisée avec des haines caractérisées,
des gens limogés, des démissions...
"Je ne suis pas un méchant"
Il vous a présenté comme un gauchiste...
Là,
ça me fait rire. Les gens qui me connaissent savent
bien que ce n'est pas le cas. Sur ma liste du premier tour,
il n'y avait même pas de communiste. Je crois qu'il
a fait une erreur dans sa campagne entre les deux tours. Au
lieu de faire son mea culpa, de dire qu'il avait compris le
coup de semonce du premier tour, il a voulu durcir la campagne...
Il
a annoncé qu'il allait déposer un recours susceptible
de faire invalider l'élection...
Très honnêtement, je n'ai rien à me reprocher,
je suis très tranquille. Il n'y a pas eu de fautes
commises au cours de cette campagne. Et puis à la fin,
il y avait quand même 1000 voix d'écart...
Certains
fonctionnaires municipaux craignent une chasse aux sorcières...
Il n'y aura pas de chasse aux sorcières. Le cabinet
du maire a remis sa démission, certains directeurs
de service, engagés politiquement, partiront d'eux
même. Il y aura une réorganisation des services
mais c'est dans la logique des choses. J'ai besoin de travailler
avec des gens en qui j'ai une totale confiance. Je n'ai mis
et ne mettrai le couteau sous la gorge de personne. Au contraire,
j'ai rassuré certaines personnes. Je n'ai pas l'esprit
de revanche, je ne suis pas un méchant. Ce n'est pas
dans ma nature.
Avec
votre patronyme, certains voient en vous un Corse de plus
ayant la mainmise sur une ville importante des Hauts-de-Seine?
Pas de chance, Pietrasanta, c'est italien d'origine! Je n'ai
pas de lien avec le clan corse de l'UMP!

Libération du
18 mars 2008
Sébastien
Pietrasanta Asnières-sur-seine
30 ans, génération anti-Balladur
Avec l’élection à Asnières (Hauts-de-Seine)
du socialiste Sébastien Pietrasanta, 30 ans, qui a
fait mordre la poussière au très sarkozyste
Manuel Aeschlimann, la génération des lycéens
de 1993-1994 fait son entrée dans la cour des grands.
«J’avais 15 ans à l’époque,
se souvient le futur maire de cette ville de 80000 habitants,
et nous étions descendus dans la rue contre le projet
de CIP, le smic-jeunes que voulait instaurer Edouard Balladur.»
Le jeune Asniérois rejoint les rangs de la FIDL (fédération
indépendante et démocratique lycéenne),
dont il est vice-président. Le bac en poche, il se
lance dans des études d’histoire - qu’il
enseigne aujourd’hui dans un lycée professionnel
à Clichy -, milite un peu à l’Unef mais
préfère s’investir dans la vie associative.
«Nous avons lancé une Maison des potes, qui a
employé jusqu’à quatre salariés,
s’occupant de soutien scolaire et d’alphabétisation»,
raconte-t-il. Pour battre Manuel Aeschlimann, Sébastien
Pietrasanta a réussi à fédérer
les opposants en fusionnant au second tour la liste de gauche
qu’il conduisait avec deux autres, l’une divers
droite et l’autre Modem. Il deviendra samedi le plus
jeune maire du département des Hauts-de-Seine.
|
Conseil
Municipal samedi 22 mars 2008 à 10 h 00
Le prochain conseil municipal avec élection du maire
et installation des adjoints aura lieu samedi à 10H
en mairie.
Le
conseil devrait être retransmis en direct sur le site
internet de la ville. Un écran sera installé
dans la salle des mariages.
|
20
minutes du 18 mars 2008
A
Asnières, une alliance inédite a fait chuter
Aeschlimann
A
30 ans, il est désormais le plus jeune maire des Hauts-de-Seine.
En emportant Asnières avec 52 % des voix, le socialiste
Sébastien Pietrasanta a surtout fait chuter un bastion
de l'UMP, détenu par un proche de Nicolas Sarkozy,
Manuel Aeschlimann. « La droite tenait la ville depuis
1958 ! », se plaisait à rappeler, hier, le futur
maire. Pour parvenir à cet exploit, Pietrasanta aura
réussi un joli tour en ralliant à ses côtés
les têtes de liste MoDem et divers droite entre les
deux tours. « Ce rassemblement avait été
mûri en novembre dernier », confiait-il hier.
Manuel Aeschlimann, pourtant féru d'études et
d'enquêtes en tous genres, n'y croyait pas. «
Un électeur divers droite ne votera pas PS »,
affirmait-il la semaine dernière. Raté.
dépêche AFP 16 mars 2008 : Sébastien Pietrasanta
(PS), futur maire d'Asnières à 30 ans seulement.
Le socialiste Sébastien Pietrasanta, 30 ans, va devenir
le plus jeune maire des Hauts-de-Seine, à Asnières,
où il a fait tomber le sortant UMP Manuel Aeschlimann
à la tête d'une coalition atypique regroupant
le PS, le MoDem et des opposants de droite.
Proche de Julien Dray, il renvoie dans l'opposition un ami
de Nicolas Sarkozy, qui était maire depuis 1999 mais
dont la gestion était très contestée
dans cette ville d'environ 80.000 habitants, depuis des décennies
à droite.
Il l'a emporté avec 51,87% des suffrages exprimés,
contre 48,13% pour son adversaire.
Pour parvenir à cette victoire, ce natif d'Asnières
n'aura pas hésité à faire alliance entre
les deux tours avec les candidats MoDem et divers-droite,
qui deviendront ses adjoints.
Militant depuis son adolescence, au syndicat lycéen
Fidl, à SOS Racisme et au PS, Sébastien Pietrasanta
est professeur d'histoire-géographie dans un lycée
professionnel de Clichy-la-Garenne, ville voisine d'Asnières.
Elu depuis 2004 au conseil régional d'Ile-de-France,
il y dispose de deux commissions: "Démocratie
régionale et jeunesse" et "Politique de la
ville et sécurité".
Passionné par l'histoire des années 30 et la
Seconde guerre mondiale, il est titulaire d'un doctorat en
histoire contemporaine.
|

Le trio vainqueur des élections municipales, Sébastien
Pietrasanta, Josiane Fischer et Christian Leblond, prend ses
marques après la victoire.
«ON PREND nos marques et dès samedi on se met
au travail. » Sébastien Pietrasanta, le vainqueur
socialiste d'Asnières, et ses deux futurs adjoints,
la divers droite Josiane Fischer et le MoDem Christian Leblond,
le répètent à l'envi : leur alliance
inédite peut et va tenir. Quelques heures plus tôt,
Manuel Aeschlimann, le maire UMP défait, leur donnait
six mois avant de se déchirer.
Hier
peu avant 14 heures, solennel et ému, Sébastien
Pietrasanta gravit les marches de l'imposant hôtel de
ville pour rencontrer son ancien adversaire. Le tapis rouge
prend des airs de festival cannois. Il salue le personnel,
s'enferme vingt minutes avec son prédécesseur
et embraye sur un entretien avec le directeur général
des services.
La
soirée de dimanche brille encore dans les yeux des
vainqueurs : ses cris de joie, ses embrassades, ses centaines
de partisans sous les ors de la mairie. « C'était
fabuleux, tellement intense. On s'est pris pour les Rolling
Stones », lance Josiane Fischer. Christian Leblond sort
de la réserve qui le caractérise : « Nous
n'avions plus les pieds qui touchaient terre... » «
Et cela ne nous a pas déplu », jubile Sébastien
Pietrasanta.
D'ici
au conseil d'installation, samedi matin, le tombeur de Manuel
Aeschlimann doit organiser son équipe, rencontrer les
élus... Confirmant que maire d'Asnières est
« un boulot à plein temps », Sébastien
Pietrasanta a pris les devants. Prof d'histoire dans un lycée
de Clichy, ce trentenaire a obtenu une mise en disponibilité
immédiate. Le temps d'avaler un jus de fraise, la boisson
qui lui « a porté chance », l'homme pressé
a un dernier rendez-vous qu'il ne veut pas sécher.
« J'ai un conseil de classe ce soir (hier). Pas question
de le rater », précise-t-il.
Ambiance
fin de règne
Un
peu plus loin, la mairie est quasi silencieuse. Ambiance fin
de règne. « Le ménage a commencé,
glisse Josiane Fischer. J'ai vu des cartons sortir ! Après
tout, c'est normal, on fait de la place. » Encore maire
pour quelques jours, Manuel Aeschlimann affiche une sérénité
crispée. « J'encaisse, lâche-t-il. J'ai
passé la soirée à consoler les militants
et les élus. On veillera à ce que le personnel
communal soit bien traité... » En face, le trio
victorieux l'assure, il y aura du changement, comme trois
fois plus de conseils municipaux dans l'année, mais
pas de chasse aux sorcières.
Olivier
Bureau
Le Parisien.fr met en ligne une vidéo sur Asnières
Le Parisien.fr met en ligne ce 18 mars une vidéo sur
Asnières. Asnières, l'ouverture à la
mode socialiste commence.
|
Asnières
Manuel Aeschlimann (UMP) battu par Sébastien
Pietrasanta (PS)
Le Parisien | 16.03.2008 | 23h12
Le maire sortant UMP d'Asnières (Hauts-de-Seine), Manuel
Aeschlimann, a été battu par le socialiste Sébastien
Pietrasanta, à la tête d'une large coalition
regroupant le PS, le MoDem et des opposants de droite, selon
les résultats définitifs donnés par la
préfecture.
Sébastien
Pietrasanta, 30 ans, a recueilli 51,87% des suffrages exprimés,
contre 48,13% pour M. Aeschlimann, un proche de Nicolas Sarkozy.
|
A Asnières,
l'opposition s'unit dans un "arc républicain"
contre M. Aeschlimann (UMP)
LE MONDE | 12.03.08 | 10h46 • Mis à jour
le 12.03.08 | 11h38

À Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine), l'opposition
au maire sortant Manuel Aeschlimann (UMP) pratique l'ouverture,
version grand angle. La liste d'union constituée pour
le second tour sera conduite par le socialiste Sébastien
Pietrasanta, qui menait le 9mars la liste de gauche (PS, PCF,
Verts, MDC, PRG). En deuxième position figurera Josiane
Fischer, ex-tête d'une liste divers droite, juste devant
Christian Leblond, qui défendait les couleurs du MoDem.
Ce regroupement inédit totalise plus de 58 % des suffrages
face au maire sortant dont le score (41 %) était en
baisse de neuf points le 9mars, alors que le taux de participation
était inférieur à 2001.
"L'attelage n'est pas aussi baroque qu'on pourrait le
penser; à vrai dire, l'idée germait depuis notre
pétition commune contre la non-publication par la mairie
d'un rapport accablant de la chambre régionale des
comptes consacré à la gestion municipale",
assure M. Leblond. D'ailleurs, la photo du tract où
les trois leaders du "grand rassemblement pour Asnières"
se présentent côte à côte a été
prise bien avant le premier tour.
ASSAINISSEMENT DES FINANCES
Dans
cette ville plutôt bourgeoise de 85 000 habitants, l'opposition
a constitué "un arc républicain" et
adopté un programme qui prévoit l'assainissement
des finances locales et l'augmentation des constructions de
logements sociaux. M. Pietrasanta se félicite que l'opposition
soit parvenue à "transcender les clivages"
pour mettre en échec un homme "brillant mais qui
incarne l'absence de débat et de respect".
"Les
mauvaises manières du maire nous ont rapprochés
et permis de nous apprécier", insiste Mme Fischer.
Elle dénonce "le doublement de l'endettement de
la ville, le bétonnage généralisé,
le ciblage ethnique de la communication de la mairie"
ainsi que "la parole de l'opposition confisquée"
lors des réunions du conseil municipal (une par trimestre,
soit le minimum légal).
En
décembre2007, la vidéo du dernier conseil, filmé
par Mme Fischer, a connu un gros succès sur Internet.
On y voyait un élu de droite passé à
l'opposition se saisir d'un mégaphone puis faire hurler
une sirène. Il y a quelques jours, M. Pietrasanta a
porté plainte pour le vol de sa puce de téléphone
portable après une altercation avec un militant UMP
qui l'accusait de le photographier avec son mobile.
Proche
de Nicolas Sarkozy et Patrick Balkany – Asnières
est voisine de Neuilly et de Levallois-Perret –, Manuel
Aeschlimann, maire depuis 1999, s'en prend à "une
alliance bizarroïde, un conglomérat de gens qui
se détestent et n'ont rien d'autre en commun que de
[lui] faire un sort".
Le
député des Hauts-de-Seine prédit "une
déperdition des voix de l'opposition, dont l'électorat
sera forcément dérouté par cette liste
très marquée à gauche". "M.
Pietrasanta est un idéologue et ses deux colistiers
sont des anciens adjoints que je n'ai pas voulu conserver
en 2001, pour cause de manque de résultats et de loyauté",
lâche M. Aeschlimann.
Le
maire sortant veut bien envisager d'accélérer
le rythme des conseils municipaux "mais à condition
que l'opposition se comporte enfin correctement". Même
si majorité et opposition permutent, les conseils municipaux
promettent d'être encore agités à Asnières.
Jean-Michel
Normand
|
Dérapage
de la campagne électorale à Asnières
( un de plus ! ) lire la correspondance d'un Asniérois
en colère :
Un citoyen empêché de rentrer dans une réunion
publique du maire !
Qu'est-ce qui peut pousser le service de sécurité
de l'équipe municipale à refuser l'entrée
à une réunion publique à un honnête
citoyen d'Asnières?
De
surcroit dans une école de la République (encore
laïque, mais pour combien de temps ?).
La salle était elle donc déjà pleine
de supporters, adeptes de la désinformation?
Que nenni ! Certes le communautarisme déployé
par la mairie fait des miracles mais il a des limites !
On annonce à ce citoyen qu'il est sur « la liste
», la liste des indésirables, des dangereux,
des parias. Et pour ce motif, on l'empêche par la force
de rentrer dans une réunion publique du maire!!
Qu'a donc fait ce citoyen, sinon être présent
dans le microcosme politique asniérois?
A-t-il été condamné pour diffamation,
détournement,ou bien est-il mis en examen dans de sombres
affaires de pleins excessifs d'essence ?
Non, ce citoyen est un bon père de famille au sens
du Code Civil.
Ce citoyen respectueux des principes Républicains,
n'est même pas connu des services de police, quoique
les RG doivent bien avoir une petite fiche.
Mais alors pourquoi chercher des noises à J.F?
L'explication la voilà : cet Asniérois a un
gros défaut,...il s'intéresse à ce qui
se passe dans sa ville, et surtout,... il résiste à
la propagande de l'équipe municipale en place.
Eh oui ! A Asnières-sur-Seine tout le monde ne tombe
pas sous le charme de la désinformation municipale,
dont le dernier exploit en date va jusqu'à trafiquer
un article de Capital.
Comme le dit un autre commentateur de la vie municipale :
« plus c'est gros, mieux çà passe ! ».
N'en déplaise à l'équipe municipale la
liberté d'aller et venir est un principe à valeur
constitutionnelle affirmé dans l'article 4 de la Déclaration
des droits de l'homme et du citoyen de 1789. Or la Constitution
reste encore applicable en France, malgré les gesticulations
du mari de Carla et de son fan club, l'UMP.
Il est donc interdit d'interdire l'accès à une
réunion publique dans un lieu public.
|
ACCIDENT
Asnières: un homme tué par un autobus
mardi
26 février 2008, 10h11 | AFP
Un homme
d'une quarantaine d'années est décédé
mardi matin après avoir été renversé
par un autobus de la RATP à Asnières-sur-Seine
(Hauts-de-Seine).
Selon
ces sources, le piéton se trouvait «probablement»
sur un passage piéton quand il a été
heurté par le véhicule, qui l'a touché
au niveau du bassin.
Le conducteur
du bus n'était pas sous l'emprise d'alcool ou de
stupéfiants, ont révélé les
premières analyses.
L'accident
a eu lieu vers 5h00 au niveau du boulevard Voltaire
Au
moment où - en pleine campagne électorale
- le maire sortant Manuel AESCHLIMANN (UMP)
nous bobarde ( sans rire ) encore et toujours dans ses tracts
sur "une baisse continue de l'insécurité
dans tous les quartiers" ( sic ! )....
les faits sont là pourtant pour infirmer ces propos
autant vantards qu'invraisemblables.
En effet, le bilan de mandat en ce qui concerne notamment
l'(in)sécurité dans la ville est accablant
et devrait porter notre édile en campagne à
un peu plus de retenue ...
Hauts de Seine
VIOLENCE SCOLAIRE.
Une surveillante
agressée par un collégien à Asnières
Marisa Faion avec V.M.
vendredi 08 février 2008 | Le Parisien
(LP/F.D.)
Hier,
au collège André-Malraux à Asnières,
un élève de 16 ans a frappé une surveillante
qui tentait de l'empêcher de sortir.
UN
ÉLÈVE en garde à vue, une plainte pour
coups et blessures et un collège en grève...
Tel est le bilan de la journée d'hier au collège
André-Malraux d'Asnières.
La
violence est montée d'un cran en fin de matinée.
Un
collégien, âgé de 16 ans, a agressé
une assistance d'éducation qui surveillait une classe
en l'absence d'un professeur. L'élève, agité,
s'ennuyait visiblement lors de cette permanence. Il a voulu
sortir de la classe sans autorisation pour aller voir un responsable
de l'établissement. Une initiative à laquelle
la surveillante, Emilie, 26 ans, a tenté de s'opposer.
Le résultat ne s'est pas fait attendre : la jeune femme
a reçu une volée de coups et de gifles en pleine
figure.
Rien
ne semblait calmer l'agresseur, pas même l'intervention
d'un autre élève de la classe qui a essayé
de s'interposer pour mettre fin à l'altercation. Un
acte généreux visiblement mal accepté
par certains de ses camarades qui l'ont à leur tour
molesté. Alerté, le principal a dû demander
l'intervention des forces de police pour mettre un terme à
cet incident grave qui a failli se terminer en bagarre générale,
selon certains témoins.
Les
enseignants en grève
Si
l'agression n'a pas entraîné de blessures sérieuses
impliquant un arrêt de travail de la victime, elle a,
en revanche, provoqué une vive émotion dans
l'établissement. L'ensemble des enseignants et personnels
a immédiatement décidé de se mettre en
grève hier après-midi pour protester contre
cet acte intolérable. « Nous dénonçons
la violence de plus en plus banalisée dans beaucoup
d'établissements, souligne Laurent Desanti, représentant
du syndicat enseignant Snes 92. On déplore que les
avertissements et les mesures éducatives restent lettre
morte et que les sanctions soient appliquées avec retard.
On tient à exprimer notre solidarité envers
notre collègue agressée et envers l'équipe
enseignante qui a exercé son droit de retrait, cessant
toute activité. » Apparemment, le collégien,
qui faisait l'objet d'un suivi socio-éducatif, n'en
était pas à sa première agression. Il
semblerait que cette même assistante d'éducation
ait déjà été victime d'actes de
violence de sa part la semaine dernière. L'affaire
devait se régler prochainement par un conseil de discipline
pour « violences aggravées ».
Suite
aux événements d'hier, la surveillante a déposé
plainte pour coups et blessures. Quant à l'adolescent
violent, il a été placé en garde à
vue au commissariat d'Asnières. Une garde à
vue qui devait se prolonger dans la nuit. Il devrait être
déféré au parquet ce matin, avant d'être
présenté à un juge pour enfants.
http://www.leparisien.fr/home/maville/hautsdeseine/articles.htm
?articleid=296038862
|
lu
sur
http://www.bakchich.info/article2502.html#forum21403
vendredi 1er février 2008
POLITIQUE
>> SARKOLAND
Bonnes feuilles
Les Hauts-de-Seine (le « 9-2 »), c’est le
fief de Sarkozy et le royaume de ses fidèles. Dans
un livre, « 9-2, le clan du président »
(Fayard, sortie le 6 février), dont Bakchich publie
des extraits exclusifs, les journalistes Hélène
Constanty et Pierre-Yves Lautrou nous plongent dans les dessous
de ce département « bling-bling », où
se mêlent l’argent, le clientélisme, les
scandales et les guérillas politiques en tous genres.
Cela vaut le détour
Mitterrand avait la Nièvre, Chirac la Corrèze.
Nicolas Sarkozy, lui aussi, a son territoire : les Hauts-de-Seine.
Sans son ancrage dans ce département francilien, le
plus riche de France, l’actuel Président de la
République n’aurait jamais été
propulsé sur la scène politique.
C’est sa matrice, son tremplin, son laboratoire. C’est
là qu’il a fourbi ses premières armes,
lancé le premier assaut sur une mairie à 28
ans, été élu député à
34 ans, sculpté son image d’homme d’action
lors de la prise d’otages de la maternelle de Neuilly.
C’est là où siègent ses amis patrons
du CAC 40, où règnent ses fidèles les
plus proches, du couple Balkany à Levallois-Perret
à Patrick Devedjian, qui lui a succédé
en juin dernier à la présidence du conseil général.
Le
9-2, c’est le royaume de son clan, mélange de
fric, de clientélisme, d’affaires judiciaires
et de querelles intestines. Il fallait un peu d’inconscience
à deux journalistes, Hélène Constanty
et Pierre-Yves Lautrou, pour enquêter dans les coulisses
de ce département, réputé terrain miné.
Dans leur livre, « 9-2, le clan du président
» (Fayard, sortie le 6 février), ils racontent
une histoire politique chaotique, dressent des portraits au
scalpel des hommes du président et dévoilent
de nombreux épisodes méconnus du sarkozisme
local, d’Antony à Villeneuve-la-Garenne, d’Issy-les-Moulineaux
à Asnières-sur-Seine. C’est cocasse, instructif,
parfois accablant. Morceaux choisis. Aujourd’hui, un
petit tour par le conseil général…

Voitures de fonction© Morvandiau
Un
département riche ? Il ne faut plus le dire
Le conseil général des Hauts-de-Seine, fief
des sarkozistes, fait partie de l’héritage du
système Pasqua. L’ancien ministre de l’intérieur,
patron de la fédération départementale
du RPR de 1973 à 1999, a été le véritable
parrain politique du département depuis le milieu des
années 70, aux côtés de son compère
corse Paul Graziani. Elu président de l’assemblée
départementale en 1988, Pasqua y a imprimé sa
marque, jusqu’à la reprise de son fauteuil par
Nicolas Sarkozy en 2004, puis Patrick Devedjian en juin 2007.
La gestion Pasqua, ce fut un style. Assez onéreux.
Mais qu’importe, puisque le département est bling-bling.
«
Le 9-2 est plein aux as. Depuis plus de vingt ans, il fait
même figure de « département-le-plus-riche-de-France
». C’est Paul Graziani, son président dans
les années 1980, qui osa, le premier, comparer son
PIB avec celui de la Grèce. Une réputation qui
agace beaucoup son nouveau président.
Le
jour de son élection, le 1er juin 2007, Patrick Devedjian
a ajouté une précision dans son discours inaugural
: « le département le plus riche de France…
après Paris ». Plus question de rabâcher
ce cliché avec lui ! « Dans un pays où
la richesse est mal vue, c’est une erreur de communiquer
sur ce sujet, analyse-t-il. D’abord cela provoque l’envie,
ensuite cela entraîne le laxisme dans la gestion et
des réclamations incessantes, et enfin, cela laisse
entendre qu’il peut y avoir de la gabegie. Tout ça
n’est pas très bon ! »
Aujourd’hui,
les services du département assurent être incapables
de calculer le PIB du 92. « Cela ne veut rien dire »
affirme Jean-Claude Caron, vice-président du conseil
général en charge du budget et des finances.
L’Insee, lui, y parvient et chiffrait officiellement,
en 2000, le PIB des Hauts-de-seine à 90 milliards d’euros,
soit autant que celui du Maroc !
Les
chiffres, pour peu que l’on s’y plonge, sont pourtant
éloquents. Le budget 2007 du conseil général
, avec 1,6 milliard d’euros, est l’un des plus
élevés de tous les départements français
après celui de Paris (6,8 milliards d’euros)(…)
La
principale recette du département reste la taxe professionnelle,
versée par les sociétés. On comprend
mieux pourquoi les hiérarques du conseil général,
de Sarkozy à Devedjian, se montrent si empressé
de relancer le quartier d’affaires de la Défense
: les entreprises versent plus de 260 millions d’euros
par an. Bref, l’argent coule à flots (…)
Logements,
voitures, télés, primes et cadeaux
Forcément, pareille valse des millions a pu faire tourner
la tête des élus. La gestion de Charles Pasqua,
en particulier, a beaucoup intéressé la chambre
régionale des comptes. Dans son rapport de 2001, celle-ci
a longuement souligné les coupables relâchements
intervenus entre 1993 et 1999 : explosion de la dette (+ 441%
!), distribution trop généreuse de voitures
et de logements de fonction (130 heureux bénéficiaires),
attribution de primes et de compléments de rémunération
mal justifiés, etc.
Pointilleux,
les magistrats ont même gratté jusqu’aux
abonnements à Canal + et à la télévision
câblée : « Un important complément
de rémunération, que le département a
attribué en dehors e la réglementation et de
la jurisprudence » ont-ils sèchement conclu.
Elus et fonctionnaires du conseil général le
reconnaissent sans peine : le règne de « Monsieur
Charles » fut une belle époque (…)
«
Monsieur Charles » ne mégotait pas non plus lorsqu’il
s’agissait de recevoir. Pour son ultime cérémonie
de vœux, en janvier 2004, il a fait voter un budget de
320 000 euros. Un seul élu, le Vert Vincent Gazeilles,
a voté contre : « D’accord pour faire la
fête, mais restons raisonnables ! »
L’exploration
des délibérations de l’assemblée
départementale révèle d’autres
dépenses croquignolesques… Ainsi le conseil général
a-t-il financé, en 1991, l’achat de 28 voitures
de collection dans le cadre du misée de l’Automobile
situé à la Défense. Dix ans plus tard,
ledit musée a fermé et le département
a payé pendant trois années plus de 30 000 euros
par an pour le gardiennage des autos… En 2004, à
peine élu président du 9-2, Sarkozy s’est
empressé de vendre ces belles mécaniques. Rupture,
quand tu nous tiens !
Mais ce pape de transition n’a pas supprimé toutes
les gâteries, comme les petits cadeaux de fin d’année
aux élus. « Une tradition » dit-on aujourd’hui.
Une tradition généreuse : une machine à
expresso en 2001, un appareil photo numérique en 2002,
une paire de téléphones sans fil en 2003, un
stylo Montblanc gravé à leurs initiales en 2004…
Les conseillers généraux ont droit à
un vrai Noël de la part de leurs contribuables !
Après
la parution d’un article dénonciateur dans Capital,
le sapin de 2005 fut vide de tout paquet. Mais les bonnes
vieilles habitudes ont repris dès 2006 avec, cette
fois, des boutons de manchette Lanvin. Vincent Gazeilles,
l’élu Vert incorruptible, toujours aussi solitaire,
a donné tous ses cadeaux à des associations.
Il faut dire que cet ingénieur informatique est un
pur, qui ne se déplace qu’en vélo, même
sous la pluie battante. Pas du genre à signer les pétitions
anti-OGM avec un stylo Montblanc. »

©Fayard, 2008
Demain,
dans Bakchich, la suite de cette enquête sur le «
9-2 », les coulisses du département bling-bling.
|
article
disponible sur http://www.lefigaro.fr/impots/2007/12/04/05003-20071204ARTFIG00625-les-taxes-foncieres-atteignent-des-sommets-.php
Les
taxes foncières atteignent des sommets
G. Gombert (avec AFP)
04/12/2007 | Mise à jour : 18:38 |
.
Surfant sur la thématique du pouvoir d’achat,
l’UNPI demande une nouvelle indexation des taxes foncières.
Très chères taxes foncières. En cinq
ans, cet impôt a augmenté de 37%, selon l’Union
nationale de la propriété immobilière,
lors de la présentation de son deuxième observatoire
des taxes foncières. Les recettes de la taxe sont ainsi
passées de 18.6 milliards d’euros en 2001, à
25.5 milliards d’euros en 2006 sur l’ensemble
du territoire français. Parmi les régions où
les taux ont les plus progressé : la région
PACA (+59.46%), l’Auvergne (+62.72%) et le Languedoc-Rousillon
(+80.77%). En tête du palmarès des communes où
la fiscalité a explosé : Nanterre (+11.40%),
Versailles (+10.28%) et Asnières-sur-Seine
(+18.25%). La «fiscalité nationale
et locale, continue de progresser et parallèlement,
l’Etat limite nos recettes», a estimé le
président de l’UNPI, Jean Perrin, les taxes foncières
étant notamment payées par les propriétaires.
Indexer ses taxes sur le coût de la vie
Revenant
sur les déclarations du président de la République,
Nicolas Sarkozy, pour une indexation des loyers sur le coût
de la vie, Jean Perrin a estimé «que nous sommes
prêts à respecter un engagement de modération
des loyers, mais il ne faut pas que, de l’autre côté,
on augmente les impôts.» L’UNPI a aussi
mis en parallèle l’évolution des taxes
foncières à celle du prix de la baguette (+17%),
des loyers (+16.27%), des taxes d’habitation (+33%)
et de l’indice des prix à la consommation (+9.10%).
«Il y a 22 millions de personnes qui payent des taxes
foncières, a expliqué Jean Perrin. Si on avait
voulu faire quelque chose pour le pouvoir d’achat des
Français, il aurait mieux fallu agir pour maîtriser
les taxes foncières.» Conclusion de l’UNPI
: afin d’en limiter les hausses, le gouvernement doit
indexer les taxes foncières sur le coût de la
vie.
|
http://www.marianne2.fr/A-Asnieres,-un-elu-UMP-commissionne-par-Sarkozy-en-2004-_a83459.html
A
Asnières, un élu UMP commissionné par Sarkozy
en 2004 ?
Marianne2 présente les meilleurs articles d'un numéro
Ecole de Marianne réalisé par les étudiants
de l'Institut pratique de journalisme. Aujourd'hui, les étranges
transactions immobilières d'un adjoint au maire d'Asnières
proche de Nicolas Sarkozy.
Entre deux villas, avenue Flachat, les quatre étages
de l'Hôtel des finances. Le bâtiment domine ce paisible
quartier résidentiel d'Asnières (Hauts-de-Seine).
Il renferme un scandale prêt à éclabousser
la mairie, et en particulier, l'adjoint à l'urbanisme,
Antoine Bary, fils de Louis-Charles Bary, le successeur de Nicolas
Sarkozy à la mairie de Neuilly. Il y a quelques semaines,
selon plusieurs sources, une enquête préliminaire
à son encontre a été confiée à
la BRDE (Brigade de répression de la délinquance
économique). D'autant plus que l'affaire de l'immeuble
de la rue Flachat n'est pas la seule sur l'ardoise d'Antoine
Bary.
Tout commence par un rapport de la Chambre régionale
de la Cour des comptes. L'institution se penche sur la gestion
de la mairie d'Asnières et conclut ses travaux fin octobre
2007. A l'équipe de l'Hôtel de ville de les rendre
publiques lors du conseil municipal suivant. Particularité
d'Asnières, Manuel Aeschlimann, le maire UMP, n'organise
qu'un conseil par trimestre – le minimum légal
– et le prochain se tient le 13 décembre. Or, une
loi stipule que trois mois avant le mois d'une élection
municipale, la mairie doit attendre le lendemain du scrutin
pour révéler la teneur d'un tel rapport. A partir
du 1ier décembre, celui d'Asnières peut être
gardé secret. « Dès que nous avons appris
qu'Aeschlimann l'avait en main, nous avons réclamé
un conseil municipal extraordinaire », souligne Sébastien
Pietrasanta, conseiller municipal PS. Mais le maire refuse de
l'organiser. Et il a de bonnes raisons.
Le rapport est assassin pour lui et son équipe. La chambre
pointe des frais de consommation de carburants exhorbitants,
des honoraires versés à des sociétés
privées anormalement élevés, et des ventes
qui profitent à certains membres de la majorité.
C'est le cas d'Antoine Bary. En charge de l'urbanisme pour la
ville, il est par ailleurs cadre dirigeant d'Atisreal, une société
de commercialisation immobilière, filiale de BNP-Paribas.

«
On n'est pas à Moscou »
Début 2004, l'immeuble du 51, rue Flachat, ancien siège
de l'entreprise asnièroise Dragoco, est à vendre.
Le groupe Partouche est intéressé et propose 2,7
millions d'euros. La mairie engage discrètement un droit
de préemption. Il est signé par l'adjoint, mais
sans motivation. Première anomalie : toute préemption
doit être justifiée par un projet. « L'opposition
proposait pourtant de consacrer ce bâtiment à une
nouvelle école, se souvient le conseiller municipal Serge
Danlos. Mais Bary refuse de l'envisager et place sa femme à
la tête de l'association des parents d'élèves
du quartier pour que les principaux intéressés
enterrent bien l'idée (à l'époque la construction
d'une nouvelle école est à l'étude, NDLR).
» En conseil municipal, Antoine Bary justifie son choix
: l'immeuble de la rue Flachat « est une affaire privée.
Or, nous sommes dans un pays de droit privé (…),
on n'est pas à Moscou … ». Officiellement,
pas question de préempter, mais en coulisses, l'adjoint
s'active pour faire capoter la vente. Bary a d'autres projets
pour le bâtiment. Le propriétaire, après
intervention des services municipaux, décline la proposition
du groupe Partouche.
Quelques mois plus tard, surprise, il le vend au ministère
des Finances, dirigé à l'époque par un
certain Nicolas Sarkozy, pour 2,55 millions d'euros –
moins que la proposition du premier acquéreur. Rien d'illégal
en soit, si ce n'est le fait troublant que lors de cette vente,
la société d'Antoine Bary empoche 121 992 euros
de commission. Si la transaction avec Partouche, la première,
s'était concrétisée, c'était une
société concurrente à celle de l'adjoint
qui remportait la comission. Bary utilise sa fonction municipale
pour faire capoter une vente, et pour permettre à une
suivante d'offrir à sa société une belle
enveloppe.
Ce n'est pas le seul soupçon de conflit d'intérêts
que pointe la Cour des comptes. Atisreal a aussi bénéficié
de la vente de logements et de bureaux, autorisée par
la ville, sur une zone dite « la ZAC Bords de Seine ».
Bary
family
Silence radio à l'hôtel de ville. La mairie refuse
de commenter des informations contenues dans un rapport qui
n'est, officiellement, pas encore public. Et Antoine Bary n'a
pas donné suite aux demandes d'interview de Marianne.
« Bary n'a rien fait de son propre chef, Aeschlimann en
a forcément eu connaissance », est convaincue Josiane
Fischer, candidate divers droite aux municipales et membre d'Anticor,
une association de lutte contre la corruption. Le maire se serait
bien passé de cette affaire supplémentaire. Il
est déjà mis en examen pour favoritisme dans l'attribution
d'un marché public, aux côtés de Fabienne
Van Aal. Cette directrice de la communication de la ville, réputée
très proche d'Aeschlimann – elle est aussi son
chef de cabinet – se trouve être la soeur d'Antoine
Bary. Les familles des Hauts-de-Seine ne sont pas toutes fréquentables.
Lundi 04 Février 2008 - 00:03
Nicolas Barriquand
|
mardi
05 Février 2008 - publié sur le site très
électoraliste du candidat PS aux élections municipales
à Asnières ....
Confusion des genres à la mairie: B. Loth, mandataire
financier du Maire
On vient d'apprendre que le mandataire financier de la campagne
de Manuel Aeschlimann, maire sortant, est Bernard Loth, l'actuel
Directeur Général des Services de la mairie d'Asnières.
Je
m'étonne de ce mélange des genres qui ne respecte
en rien le devoir de réserve imposé aux fonctionnaires
municipaux dans le cadre de l''excercice de leurs fonctions.
Le 1er fonctionnaire de la ville soutient donc politiquement
le candidat-employeur, Manuel Aeschlimann. Une fois de plus,
une grave confusion des genres a lieu en mairie.
Faut-il
par ailleurs rappeler que Bernard Loth a été mis
en garde à vue durant 36H au mois de novembre dernier
et que son bureau en mairie et son domicile ont été
perquisitionnés dans le cadre d'une enquête sur
l'attribution d'un marché avec Avenance sur les cantines
scolaires ?
Les
Asniérois savent-ils le nom du mandataire financier de
M. Aeschlimann ?...
Notre commentaire :
oui entièrement d'accord
mais il nous faut faire un petit retour en arrière .
Que dire du double langage actuel en période électorale
des socialos- hypocrites qui n'ont pas dénoncé
en temps opportun la passation de ce marché litigieux
en commission d'appel d'offres ? Seul Hubert MASSOL, en tant
que conseiller municipal, a déféré cette
délibération du conseil municipal devant le tribunal
administratif de Versailles pour excès de pouvoir. En
somme, comme d'habitude , le candidat de la gauche enbourgeoisée
parle mais n'agit pas sur le fond des dossiers...
|
Notre commentaire :
LA SITUATION PREELECTORALE A ASNIERES, ENCORE UN EXEMPLE
DE PETITE MANIPULATION MEDIATIQUE
Comme souvent avec une certaine "grosse presse"
la réalité sur le mode de gestion de notre ville
et ses dérives ne sort que de manière caricaturale,
tronquée pour ne pas dire carrément orientée
au gré des influences et intérêts des
protagonistes : le dernier exemple en date en est fournit
par un article du journal "Le Monde" ( disponible
sur www.lemonde.fr et reproduit ci-dessous ), qui ne mentionne
même pas déontologiquement les noms des élus
à l'origine - lors du dernier conseil municipal de
la mandature, le 13 décembre 2007 -, de cette véritable
scène anthologique avec le mégaphone, ni même
le nom de ceux , qui, surtout et plus sérieusement
dés novembre 2007, sont à l'origine de l'information
des citoyens sur l'existence et le contenu - révélé
par la suite par "Le Parisien"- du désormais
fameux rapport de la chambre régionale des comptes
(cf. notre campagne d'information : " un rapport qui
embarrasse le maire" - tract téléchargeable
sur ce site - et nos courriers au préfet des Hauts-de-Seine,
au président de la chambre régionale des comptes
et au député-maire du 08/11/07 ).
A l'heure actuelle, il nous revient que ce document émanant
d'une juridiction financière et qui effraie tant le
maire UMP Manuel AESCHLIMANN, fait l'objet d'une diffusion
à la fois massive et clandestine dans la ville...
Comme souvent, en début de campagne élctorale,
un certaine presse préfère la mousse et la manipulation
à défaut d'évoquer les dossiers de fond
et les dessous des cartes. Aux Asniérois de ne pas
être dupes des faux-semblants médiatiques et
candidatures de parasitage suscitées artificiellement
pour le plus grand profit in fine, inconsciemment ou non,
du "système AESCHLIMANN" et ses dérives
illicites que nous combattons.
La vidéo d'un conseil
municipal qui dégénère fait sensation
sur le Web
LE MONDE | 15.01.08 | 15h29 • Mis à
jour le 15.01.08 | 16h33
Il se passe de drôles de choses lors des séances
du conseil municipal d'Asnières (Hauts-de-Seine). Certains
élus se voient en effet dans l'obligation d'utiliser
des mégaphones pour se faire entendre ! Oui, des mégaphones,
comme lors des manifestations. Si cela ne donnait pas une piètre
image de la vie démocratique locale, on pourrait presque
trouver la scène cocasse.
Des extraits vidéo du dernier conseil avant les élections
de mars, réuni le 13 décembre 2007, circulent
en tout cas sur Internet. Et y rencontrent un joli succès.
En "une" de la page d'accueil du site d'échange
de vidéo Dailymotion, la semaine dernière, le
conseil municipal d'Asnières a été visionné
à 77 000 reprises. Et ce n'est pas tout : le clip concocté
par le site d'information Rue 89 a été vu par
plus de 35 000 internautes.
Sur
le site de journalisme citoyen Agoravox, l'article consacré
aux bruyants débats municipaux et les images associées
ont rassemblé plus de 45 000 lecteurs.
On
a encore pu voir la vidéo sur Yahoo Actu ! et sur de
nombreux blogs. En particulier sur les blogs citoyens qui tiennent
la chronique de la vie politique locale, comme asnierois.org,
par exemple.
REPROCHES
Un mégaphone dans la salle du conseil : c'est le seul
et ultime recours pour l'opposition qui accuse le maire UMP,
Manuel Aeschlimann, de lui couper le micro, et de ne lui laisser
de manière générale que très peu
de moyens d'expression.
"Au-delà
du conseil municipal, on assiste à une dégradation
du fonctionnement démocratique dans notre ville",
témoigne ainsi Josiane Fischer, ancienne élue
municipale RPR et conseillère régionales d'Ile-de-France
de 1998 à 2004. C'est elle qui a filmé le conseil
municipal du 13 décembre 2007 et qui a mis en ligne les
principaux extraits sur Dailymotion.
Mme
Fischer filme le conseil depuis deux ans, et ces images explique-t-elle,
ne sont malheureusement pas exceptionnelles. Censure des tribunes
dans le journal municipal, conseil réuni a minima une
fois par trimestre seulement, votes groupés... Les reproches
ne manquent pas, qui visent M. Aeschlimann et son équipe.
Mais
à Asnières, la tension a monté d'un cran,
récemment, avec la divulgation d'un rapport de la Chambre
régionale des comptes qui épingle sévèrement
la gestion de la ville, l'endettement, les frais judiciaires,
le budget communication... En mars, Mme Fischer se présentera
contre l'équipe en place, à la tête d'une
liste "divers droite" qui pourrait rassembler bien
au-delà des clivages politiques habituels.
Pour
visionner la vidéo litigieuse, nombreux liens sur "You
tube" ou "dailymotion" :
http://video.google.fr/videoplay?docid=-8979478684075518491&q=asnieres+conseil+municipal&tot
al=9&start=0&num=10&so=0&type=search&plindex=2
|
Sur
fond de spéculation immobilière :ZAC dite des Bords-de-Seine
« Un terrain qui vaut de l'or »
ASNIERES.
Un poste sur deux menacé chez Citroën Claire Guédon
mardi 15 janvier 2008 | Le Parisien
La direction de PSA devrait annoncer ce matin
la suppression de 60 postes dans son usine. Les syndicats craignent,
à terme, une fermeture du site.
IL Y A HUIT ans, ils étaient plus de
500. Aujourd'hui, l'usine Citroën d'Asnières-sur-Seine
ne compte plus que 102 salariés, dont la moyenne d'âge
est de 50 ans. Plus pour longtemps.Ce matin, il y a toutes les
chances pour que soit confirmée la suppression d'une
soixantaine de postes sur ce site, au cours de la réunion
extraordinaire du comité central d'entreprise (CCE) du
groupe PSA. Le constructeur automobile profitera de cette rencontre
formelle et déterminante pour détailler son plan
global de réduction du personnel sur toute la France.
« Envisager 60 suppressions revient à
annoncer la mort d'Asnières. C'est l'une des dernières
installations historiques de PSA, s'alarme Jean-Pierre Mercier,
délégué syndical CGT. On va tout faire
pour s'opposer à une fermeture même si l'on sait
que la lutte sera très difficile. » L'usine est
spécialisée dans les véhicules hydropneumatiques,
concept en son temps novateur qui a fait la réputation
internationale de Citroën, notamment à travers la
célèbre DS. « Asnières est le berceau
de cette technologie et a été pendant plusieurs
décennies un cas unique dans l'industrie mondiale de
très haute précision. Ses salariés ont
la compétence et le savoir-faire qu'il faut maintenir
et même développer », souligne Alain Villeléger.
Ce représentant CGT travaille sur ce site des Hauts-de-Seine
depuis trente-cinq ans.
Mais le constructeur automobile semble vouloir
abandonner cette technologie. Actuellement, les C5 et C6 sont
équipées de ces suspensions hydropneumatiques,
suspensions dont une partie est encore fabriquée à
Asnières. L'usine est d'ailleurs probablement l'une des
plus petites unités de PSA, sinon la plus petite.
« Un terrain qui vaut de l'or »
Contactée hier, la direction du groupe
n'a pas souhaité faire de commentaire, se retranchant
derrière la tenue ce matin du comité central d'entreprise.
« On ne peut pas dévoiler avant la réunion
le détail du plan de réduction d'effectifs qui
concerne un millier d'ouvriers spécialisés, se
contente-t-on de préciser. La mesure qui a débuté
l'an passé est basée sur le volontariat, avec
des aides financières à la clé. Personne
n'est allé à l'ANPE. » En dehors d'Asnières,
quatre autres sites sont concernés : Aulnay, Mulhouse,
Rennes et Metz.
La CGT redoute que ces 60 suppressions de postes
soient une façon pour PSA de se séparer des installations
d'Asnières, qui feraient environ 7 ha : « Une vente
représenterait une opération immobilière
fantastique sur la Seine. C'est un terrain qui vaut de l'or
», n'hésite pas à résumer Jean-Pierre
Mercier. Le quartier, ancien secteur industriel, est en effet
en pleine restructuration, avec les travaux engagés dans
la ZAC dite des Bords-de-Seine, mélangeant logements,
bureaux, commerces et espaces verts.
article
disponible sur www.parisien.fr
|
Asnières
Le maire obtient une confrontation
Affaire
du festival folklorique
LA
VIEILLE AFFAIRE dite du « festival folklorique »
n'a pas encore connu son épilogue. Mis en examen depuis
juin 2006 pour complicité de favoritisme dans le cadre
de l'attribution d'un marché public il y a dix ans, Manuel
Aeschlimann, le maire UMP d'Asnières, a obtenu, le 21
décembre dernier, d'être confronté à
l'un des personnages clés du dossier. Il s'agit de Dominique
Carbonnier, le gérant de la société CDA
Production, organisateur de la manifestation culturelle, qui
a lui-même été placé en examen en
juin 2007.
«
Pour le moment, la confrontation n'a pas eu lieu. Elle doit
se faire ces prochains mois », explique M e Olivier Metzner,
l'avocat actuel de Manuel Aeschlimann, connu pour son art de
la procédure. C'est la chambre d'instruction de la cour
d'appel de Versailles qui a accédé à la
demande du conseil de Manuel Aeschlimann. Le juge Pallain, en
charge du dossier, avait en effet refusé cette confrontation
fin juillet 2007, estimant que les nouvelles questions soulevées
par l'élu UMP avaient été largement abordées.
« Au terme d'une instruction, le mis en examen a le droit
de demander aux juges de faire des actes nécessaires
à la manifestation de la vérité. La confrontation
est un droit fondamental », précise de son côté
M e Olivier Schnerb, qui était l'avocat de Manuel Aeschlimann
au début de cette affaire. « Jusqu'à présent,
dans ce dossier, j'en ai pris plein la tête. C'est la
première fois que j'obtiens une satisfaction. J'en fais
une question d'honneur », affirme Manuel Aeschlimann.
Aux opposants qui pensent qu'il s'agit d'une manoeuvre pour
reculer son éventuel renvoi devant le tribunal correctionnel
après les municipales l'élu répond : «
Je ne suis pas maître du calendrier judiciaire. Je n'avais
que cette période-là pour faire un recours (NDLR
: pendant l'été 2007). Ce n'est pas un calcul
politique de ma part. Pour le moment, on n'en est pas au stade
d'un renvoi ou d'un non-lieu. Nous en sommes encore à
l'instruction. » A l'époque des faits, Manuel Aeschlimann
était le premier adjoint au maire de l'époque,
Frantz Taittinger. Ce dernier est également mis en examen,
tout comme Fabienne Van Aal (fille du maire de Neuilly, Louis-Charles
Bary) et toujours collaboratrice de Manuel Aeschlimann.
Marisa
Faion (avec C.G.)
samedi
12 janvier 2008 | Le Parisien
|
Asnières-sur-Seine
Deux tribunes politiques retirées du magazine municipal
LES
QUELQUES lignes d'explications sont sans appel et remplacent deux
des contributions d'opposants municipaux prévues dans le
numéro de janvier du magazine d'information de la ville
d'Asnières. « La loi du 29 juillet 1881 sur la liberté
de la presse a la particularité de rendre le directeur
de la publication pénalement responsable de tous les articles
publiés dans Asnières Infos , y compris ceux écrits
par l'opposition », est-il indiqué. « Pour
éviter cela, le directeur de la publication (NDLR : le
premier adjoint au maire, Charles Caillet) a décidé
ce mois-ci de ne pas publier la tribune du groupe Rassemblement
populaire et français pour Asnières ainsi que celle
de M. Casari. »
Hubert
Massol (MNR) et Bruno Casari (sans étiquette) avaient chacun
envoyé un texte dans lequel ils évoquaient le rapport
de la chambre régionale des comptes sur la gestion de la
ville entre 1999 et 2006. Un document que la municipalité
n'a pas voulu rendre public avant le début de la campagne
électorale (fixé au 1 e r décembre).
«
C'est le fait du prince » Elle se retranche aujourd'hui
derrière le cadre juridique qui rend selon elle impossible
la diffusion de ces éléments dans son bulletin.
« Notre position est claire, explique-t-on dans l'entourage
du maire UMP, Manuel Aeschlimann. On ne diffuse rien sur le rapport
de la chambre régionale des comptes, car on s'inscrit dans
le respect absolu des textes de loi. » Un argument qui,
en l'occurrence, arrange bien les affaires de la majorité
puisque le rapport en question met en cause sa propre gestion.
« C'est le fait du prince, une violation du droit des élus
et une entrave au droit d'expression », dénonce Henri
Massol, le fils d'Hubert Massol. Cet opposant indique avoir déjà
saisi le tribunal administratif pour neuf autres affaires similaires
de suppression de ses textes ! « Ce procédé
est illégal puisqu'il ne dit pas en quoi la publication
de ces tribunes est rendue impossible au regard de la loi »,
assure-t-il. C'est la loi de février 2002, sur la démocratie
de proximité, qui a reconnu aux élus d'opposition
un droit d'expression dans le bulletin d'information de leur commune.
Et c'est au conseil municipal de définir dans le règlement
intérieur les modalités de l'exercice de ce droit.
CLAIRE
GUÉDON, LE PARISIEN, lundi 7 janvier 2008 |
La
mauvaise gestion du système Aeschlimann étrillée
par les juges financiers - confirmation des différents
griefs que nous avions soulevés depuis des années
( en dettement de la ville de + de 80 % sous la mandature d'Aeschlimann,
parking du centre ville, frais d'avocats abusifs, multiples irrégularités
dans la passation des marchés publics... )
(
lire articles du "Parisien","Libération",
dépêche AFP reprise dans le journal "Les échos"
)
La chambre régionale
des comptes épingle Manuel Aeschlimann
L'EXPERT
en suivi de l'opinion de Nicolas Sarkozy et député-maire
UMP d'Asnières-sur-Seine, Manuel Aeschlimann, vient d'être
épinglé par la chambre régionale des comptes
(CRC) qui a passé au crible la gestion de sa ville pour
les exercices de 1999 à 2006. Son rapport définitif
souligne de graves irrégularités. En voici l'essentiel.
-
Une consommation excessives de carburant pour les véhicules
de la mairie
Un
directeur général des services, Bernard Loth,
disposant d'une Clio de fonction, faisant avec la carte du véhicule,
un plein de 80 litres d'essence... Manuel Aeschlimann, disposant
d'un chauffeur et d'une Peugeot 607, dont « la consommation
excède les besoins de son mandat d'élu municipal
». Une remarque qui vaut pour le directeur de cabinet
de l'époque, Francis Pourbagher, depuis lors remercié.
Mais aussi pour l'adjointe au maire et femme de l'édile,
Marie-Dominique Aeschlimann, qui dispose en plus en permanence
d'une grosse cylindrée et d'un chauffeur alors qu'«
aucun texte n'autorise un tel avantage ». Des faits que
la ville n'a pas expliqués.
-
Des honoraires d'avocats somptuaires.
2,42
millions d'euros, c'est le montant des frais d'avocats de la
ville de 2000 à 2005. Une dépense par habitant
très supérieure aux villes de même importance
(5 à 8 fois plus élevée) alors qu'elle
ne résulte pas de sinistres lourds et complexes mais
d'un nombre élevé de conflits divers. Ces frais
résultent d'accords passés essentiellement avec
le cabinet de M e Tubiana dont les facturations ne comportent
aucune mention d'heures effectuées ou de dossier traité,
ce qui est contraire aux conventions signées avec la
ville note la CRC. Le cabinet d'avocat a même été
rétribué deux fois pour une même prestation
en 2001 sans que cela soit régularisé. L'avocat
et la ville justifient ce paiement supplémentaire «
par le résultat bénéfique de la transaction
menée ».
-
Nomination irrégulière d'un cadre technique.
Un
ingénieur territorial en chef muté à Asnières
en 1999 et qui n'a jamais mis les pieds en mairie. La commune
a reconnu les faits et précisé que sa mutation
s'était même traduite pour lui par une amélioration
de sa rémunération. La CRC a souligné «
que la nomination jusqu'en 2003 de cet agent a constitué
une lourde illégalité même si son indemnisation
n'a pas été supportée par la ville mais
par l'Etat ».
Conflit
d'intérêts.
La
CRC a constaté que le maire adjoint délégué
à l'urbanisme, Antoine Bary, occupait des fonctions dirigeantes
dans une importante société de commercialisation
immobilière qui intervient notamment sur le territoire
communal. Lors de la vente complexe d'un immeuble avenue Flachat,
l'acquéreur a dû verser une commission de 121 992
€ , payée à la société dont
Antoine Bary est dirigeant. Idem sur l'opération ZAC
Bords-de-Seine, où Antoine Bary a signé plusieurs
permis de construire pour la réalisation de bureaux.
Antoine Bary a informé la CRC que cette commercialisation
aurait cessé fin mars 2007. Une enquête préliminaire
serait en cours à la police judiciaire.
Contacté,
Manuel Aeschlimann n'a pas souhaité s'exprimer sur le
fond du dossier, son cabinet a simplement indiqué qu'une
annexe serait ajoutée au rapport définitif de
la CRC, regroupant l'ensemble de ses réponses sur les
questions posées.
Marisa
Faion, Le Parisien, lundi 3 décembre 2007
|
Rapport
sévère de la chambre régionale des comptes
sur Asnières
DEPECHE
AFP [ 03/12/07 - 19H49 - AFP ]
Endettement élevé, hausse importante de certaines
dépenses, opération immobilière critiquée:
la chambre régionale des comptes (CRC) d'Ile-de-France
dresse dans un récent rapport un bilan sévère
de la gestion d'Asnières (Hauts-de-Seine) par le maire
UMP Manuel Aeschlimann.
Proche
de Nicolas Sarkozy et candidat à sa propre succession
pour les municipales de mars 2008, le député-maire
a indiqué lundi à l'AFP qu'il ne pouvait pas réagir
sur le fond, car "la loi interdit" de communiquer
sur un rapport de la CRC dans les trois mois qui précèdent
une élection municipale (code des juridictions financières,
NDLR).
Dans
le document, dont des extraits ont été diffusés
lundi dans l'édition Hauts-de-Seine du Parisien et dont
l'AFP a eu copie, la CRC fait état d'une situation financière
difficile, avec une dette élevée. Le rapport se
penche aussi sur le cas de l'adjoint au maire chargé
de l'urbanisme, Antoine Bary.
Fils
de Louis-Charles Bary, successeur à la mairie de Neuilly-sur-Seine
de Nicolas Sarkozy, Antoine Bary occupe des fonctions importantes
dans une société immobilière qui intervient
à Asnières, ce que déplore la CRC.
Elle
évoque la mise en vente d'un immeuble en 2004 au cours
de laquelle la direction de l'urbanisme de la ville est intervenue
pour que le vendeur renonce à vendre à un premier
acquéreur. Le ministère des Finances avait finalement
décidé d'acquérir l'immeuble fin 2004.
Selon la CRC, l'Etat avait versé une commission de plus
de 100.000 euros à la société de M. Bary.
La
CRC relève également que les frais d'avocats ont
plus que doublé entre 2000 et 2005, alors que la commune
n'a pas eu à faire face à de lourds sinistres.
Selon
la mairie d'Asnières, "les éléments
publiés" par Le Parisien "et repris dans plusieurs
autres médias ne sont pas les documents remis par la
chambre régionale des comptes".
[
03/12/07 - 19H49 - AFP ]
VOIR
EGALEMENT DEPECHE SUR LE SITE LES ECHOS.FR
|
Le
rapport caché qui épingle le maire d'Asnières
Renaud
Lecadre / LIBERATION le lundi 3 décembre 2007
Manuel Aeschlimann, député et maire (UMP) d'Asnières
(Hauts-de-Seine), intime de Nicolas Sarkozy, joue la montre.
Depuis deux mois, un rapport de la chambre régionale
des comptes sommeille sur son bureau. Il a l'obligation de le
soumettre à son conseil municipal, sauf durant une trêve
de trois mois avant les élections municipales. Le délai
tombe aujourd'hui. Aeschlimann a trouvé l'astuce en ne
convoquant plus que quatre conseils par an, au motif qu'ils
virent souvent au pugilat; l'an dernier, il avait appelé
la police pour expulser ses opposants munis d'un mégaphone...
Libération
a pris connaissance de ce rapport; il y est question d'une "situation
financière délicate", des pleins d'essence
du maire qui "semblent excéder les besoins de son
mandat municipal", et d'un "conflit d'intérêt"
de son adjoint à l'urbanisme, Antoine Bary, dirigeant
d'une société immobilière. Comme l'est
son père, Louis-Charles, maire de Neuilly. Omerta typiquement
sarkozienne.
R.L.
|
ASNIERES
L'opposition s'empare du rapport de la Chambre Régionale
des Comptes
IL
FALLAIT s'y attendre. L'opposition municipale au maire UMP d'Asnières,
Manuel Aeschlimann, s'est emparée hier soir du rapport
de la chambre régionale des comptes qui épingle
la gestion de la ville et certaines pratiques. Comme des consommations
excessives de carburant pour les véhicules de la mairie
ou encore des honoraires d'avocats très importants.
Une
conférence de presse avait été organisée
par Jean-Jacques Semoun et Bruno Casari, opposants de droite
au maire. Ceux-ci ont distribué une partie du rapport
malgré la présence d'un huissier de justice mandaté
par le maire. Assistait à cette conférence notamment
Sébastien Pietrasanta, élu du PS.
LE
PARISIEN mardi 4 décembre 2007
|
Manuel
AESCHLIMANN OU LA POLITIQUE DES FUSIBLES.....
Après la perquisition en mairie et la garde à vue
de Bernard LOTH, Directeur Général des Services
de la ville d'Asnières,
vient le tour de Charles CAILLET 1er adjoint ( majorité
actuelle UMP ) .....
A quand le tour final pour monsieur le maire ( déjà
mis en examen dans une autre affaire de favoritisme ...) ?
sur http://www.la-croix.com/afp.
20/11/2007 18:12 - Procès-collectivités-92-secte
NANTERRE, 20 nov 2007 (AFP) - Diffamation:
le maire UMP d'Asnières relaxé, son 1er adjoint
condamné
Le tribunal de Nanterre a relaxé mardi
le député-maire UMP d'Asnières (Hauts-de-Seine),
Manuel Aeschlimann, du délit de diffamation à l'encontre
d'une réalisatrice TV, mais il a condamné son premier
adjoint Charles Caillet.
Charles Caillet, adjoint au maire délégué
notamment à la communication, a été condamné
à 3.000 euros d'amende. Il devra verser 5.000 euros de
dommages et intérêts et 4.000 euros de frais de procédure
à la réalisatrice Marion Sarraut pour diffamation
publique, selon le jugement prononcé par la 14e chambre
correctionnelle du tribunal de grande instance de Nanterre.
La diffamation n'a pas été jugée
établie pour M. Aeschlimann.
La plainte de Mme Sarraut entrait dans le cadre
du conflit qui oppose la mairie à la fondation Ostad Elahi,
implantée à Asnières, et soupçonnée
par la municipalité UMP de dérives sectaires.
En mars 2007, la mairie avait fait distribuer
aux Asniérois 40.000 exemplaires d'un dépliant de
quatre pages sur cette fondation, placée sous observation
par la Mission interministérielle de vigilance et de lutte
contre les dérives sectaires (Miviludes).
Le dépliant, titré "La Miviludes
donne raison à la mairie d'Asnières", désignait
nommément des associations et des personnes, dont Mme Sarraut,
comme faisant partie de la "nébuleuse", terme
utilisé par la Miviludes.
M. Caillet y donnait aussi une interview où
il justifiait la détermination de la mairie en évoquant
les "+ateliers éthiques+ pour des enfants de 4 à
10 ans, avec des +pédagogues+", organisés par
la fondation.
Pour l'avocat de Mme Sarraut, Me Charrière-Bournazel,
la phrase insinuait que la fondation était "un repaire
de pédophiles en mal de crimes".
Le parquet avait jugé la plainte de Mme
Sarraut irrecevable, en estimant qu'elle ne représentait
pas la fondation, une ligne que le tribunal n'a pas suivie. L'avocate
de M. Caillet, Me Michèle Brault, a affirmé qu'elle
ferait appel.
Confirmant cet appel, la mairie d'Asnières
a estimé dans un communiqué que le tribunal n'a
"nullement remis en cause le rapport de la Milivudes. C'est
à nos yeux, le plus important à retenir".
"Pour le reste, l'appel de Charles Caillet
permettra de démontrer que son écrit ne visait pas
la personne de Marion Sarraut, mais bien la nébuleuse dont
elle n'est qu'un membre parmi tant d'autres", écrit
aussi la mairie.
Dans
ses observations sur la fondation Elahi, la Miviludes avait considéré
qu'"en dépit (...) de nombreux éléments
constitutifs de dérives sectaires, on ne peut pour autant
déclarer que l'on est confronté à une organisation
sectaire, faute de signalements de victimes clairement identifiées,
de dommages aux familles ou de prosélytisme caractérisé".
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Le
Parquet de Nanterre s'interesse au mode de gestion de la ville
d'Asnières
-
fort soupçon d'illégalité dans la passation
d'un contrat de marché public - Il est à noter que
le parti socialiste n'a pas estimé devoir s'opposer à
cette irrégularité lors de la commission d'appel
d'offres - Hubert MASSOL , conseiller municipal, quand à
lui , bien que ne faisant pas partie de ladite commission, a déféré
en excès de pouvoir devant le Tribunal administratif de
VERSAILLES cette délibération votée lors
de la séance du 29 mars 2007 du conseil municipal. Ce fait
est très révélateur de l'attitude faite d'ambiguité,
d'hypocrisie envers les Asniérois et de fausse opposition
qu'entretient, en réalité, avec le système
de M. Aeschhlimann l'actuel responsable du PS local.
NANTERRE,
14 nov 2007 (AFP) - Le directeur des services de la mairie UMP
d'Asnières, Bernard Loth, a été placé
lundi en garde à vue pour 36 heures, après une perquisition
à la mairie et à son domicile, dans le cadre d'une
enquête sur des soupçons de favoritisme, a-t-il déclaré
mercredi. M. Loth, qui se décrit lui-même comme le
"premier fonctionnaire de la ville", a expliqué
que son "domicile" et son "bureau" avaient
été perquisitionnés lundi, avant une garde
à vue qui a duré 36 heures dans les locaux de la
Brigade de répression de la délinquance économique
(BRDE), à Paris.
Le
parquet de Nanterre a confirmé l'existence d'une enquête
préliminaire ouverte sur des soupçons de "favoritisme".
"La garde à vue est levée, l'enquête
est toujours en cours", a ajouté le parquet.
Les soupçons de favoritisme portent sur l'attribution d'un
contrat à une société de restauration collective.
Selon M. Loth, les enquêteurs "voulaient savoir dans
quelles conditions le contrat a été conclu. Ils
ont emporté avec eux de nombreux documents". La mairie,
dirigée par Manuel Aeschlimann, a dénoncé
dans un communiqué l'"une des multiples délations
calomnieuses émanant d'opposants municipaux". Le contrat
visé par l'enquête a été signé
avec la société Avenance et porte sur la "gestion
déléguée" de la restauration collective
dans les écoles
publiques de la ville. "Ce contrat a été voté
en séance du conseil municipal, le 29 mars dernier, après
une procédure classique de mise en concurrence et un avis
rendu par une commission d'appel d'offres", a expliqué
le directeur général des
services.
"Nous nous étions abstenus, car nous considérions
que la majorité avait choisi la société la
plus chère. Notre représentant en commission d'appel
d'offres s'était également abstenu", a indiqué
à l'AFP l'élu PS Sébastien Pietrasanta, également
candidat aux prochaines municipales.
Le maire d'Asnières, Manuel Aeschlimann, fait déjà
l'objet d'une mise en
examen pour complicité de favoritisme dans une autre enquête
instruite à Nanterre.
Celle-ci porte sur l'attribution d'un marché public pour
l'organisation d'un festival folklorique en 1998, alors que M.
Aeschlimann était le premier adjoint au maire RPR d'Asnières
(1995-1998), Franz Taittinger.
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