POUR MIEUX COMPRENDRE LA DEPECHE.... LE DOSSIER
LIRE LES ARTICLES PRECEDENTS DU MONDE: OSTAD ELAHI, UNE FONDATION RECONNUE D'UTILITE PUBLIQUE OU BIEN UNE "SECTE" ?
( cf. droit de réponse du 20/12/05 DE Manuel AESCHLIMANN et réactions d'internautes )

lien : http://hertoghe.typepad.com/carte_de_presse/2003/01/index.html


Les articles du Monde
Une fondation mystico-religieuse inquiète les services de renseignement

Article paru dans l'édition du Monde du 22.10.05

Un entrelacs d'associations, de fondations et de sociétés basées en France intéresse les policiers

LA DIRECTION CENTRALE des renseignements généraux (DCRG) et la direction de la surveillance du territoire (DST) s'intéressent à ce qu'ils appellent « l'organisation Elâhi ». En réalité, un agglomérat d'associations et de sociétés civiles immobilières sises à Asnières (Hauts-de-Seine), mais aussi une fondation reconnue d'utilité publique, Ostad Elâhi, ou encore un mausolée édifié à Baillou (Loir- et-Cher), à la gloire de « sainte Janie », fille du « Maître Ostad Elâhi ». D'origine iranienne, la famille Elâhi, installée pour une part en France, jouit d'une large aura religieuse et mystique.

Dans une note datée du 7 septembre, la DCRG stigmatise ainsi «l'organisation Ostad Elâhi (qui) a su séduire pour obtenir, au bout de cinq années, la reconnaissance d'utilité publique ». Les enquêteurs font également part de leur « inquiétude croissante ». Ils mettent en relief « la soumission absolue des disciples à un maître se considérant comme une sorte de messie et à son oeuvre, La Voie de la perfection, ayant pour les dévots valeur de «commandement, notamment dans le cadre de la prise en charge de l'éducation des enfants ». Ils dénoncent enfin « les tentatives d'infiltration des instances municipales de Baillou et d'Asnières, s'accompagnant de pressions et d'intimidations sur les élus ».

Il est vrai que la bataille fait rage depuis longtemps à Asnières, dont le député et maire UMP Manuel Aeschlimann n'a de cesse de dénoncer, sur fond de bisbilles locales, les agissements des membres de « l'organisation Elâhi ». Bahrâm Elâhi, 74 ans, professeur en chirurgie infantile, naturalisé français en 1994, est arrivé à Asnières en 1992. Progressivement, ses proches ont commencé à acheter des pavillons dans le même secteur. «L'installation de tous ces gens à Asnières a suscité mon interrogation, explique M. Aeschlimann. Tout l'entourage de Bahrâm Elâhi a acheté des pavillons dans le même quartier. Ce regroupement m'a interpellé, encore plus après avoir lu son livre, La Voie de la perfection . » Publié par les éditions Albin Michel, l'ouvrage est censé délivrer l'enseignement de son père, Ostad Elâhi, un magistrat « philosophe et musicien », issu d'une famille de notables kurdes iraniens réputée pour son mysticisme soufiste.

On y découvre, dans sa première version, des préceptes étonnants. Tout d'abord, « Maître Elâhi appartient à un ordre très particulier, celui des «fervents de Dieu ». On y apprend ainsi que « la Terre n'est pas seulement peuplée d'hommes, mais également de créatures invisibles à nos yeux, qu'on appelle génies (...). Ils peuvent déplacer très rapidement des objets très lourds, ou encore nous paralyser. »

On peut également y lire, entre autres digressions ésotériques, que « tout homme parvenu à la perfection peut parler avec les animaux et même communiquer avec les plantes et les objets ».

Autant d'extraits du livre qui ont interpellé les enquêteurs des RG. Et pourtant, l'auteur de ces « pensées » bénéficie, en France, d'une fondation reconnue d'utilité publique le 27 janvier 2000. La fondation Ostad Elâhi, présidée par son fils Bahrâm Elâhi, compte parmi les membres de son conseil d'administration un conseiller d'Etat, Jean-Michel Belorgey, ou encore une réalisatrice de télévision, Marion Sarraut.

Elle s'enorgueillit d'avoir organisé plusieurs colloques, sur le thème de «l'éthique» ou de « la solidarité humaine ». Le 10 septembre, une « journée de la société humaine » était organisée par la fondation, à l'Unesco, sous le patronage du ministère de la culture et du ministère de la cohésion sociale. « Le sujet semblait sérieux et le logo de l'Unesco figurait sur la carte que nous avons reçue, indique-t-on au ministère de la culture. La présentation du colloque était biaisée, il n'était pas fait état de la fondation Elâhi. A l'avenir, nous effectuerons toutes les vérifications nécessaires. »

M. Aeschlimann, usant de son entregent - il est le conseiller pour l'opinion publique de Nicolas Sarkozy -, a mis en garde ses collègues. Il a ainsi écrit à la présidente du Haut Comité à l'intégration, Blandine Kriegel, qui, lorsqu'elle était chargée de mission à l'Elysée, avait participé à deux colloques organisés par la fondation à la Sorbonne. « Le texte d'Ostad Elâhi que vous avez eu la précaution de m'adresser est au-delà de ce que permet le mysticisme », lui a répondu, le 10 décembre 2003, Mme Kriegel, en affirmant qu'elle déclinerait désormais les invitations de la fondation Elâhi.

L'organisation compte également un mausolée, construit en Loir-et-Cher, à Baillou, commune dont la châtelaine n'est autre que la princesse italienne Maria Camilla Pallavicini, vice-présidente de la fondation Elâhi. Cet édifice «religieux», que certains à Baillou comparent à un Mandarom miniature, célèbre la mémoire de « sainte Janie », la soeur de Bahrâm Elâhi.

Une association gère le site, dont le vice-président se nomme Bruno de Beauregard. Domicilié lui aussi à Asnières, M. de Beauregard, qui n'a pas souhaité répondre au Monde, est le fondateur de la société Mayetic, une entreprise de services informatiques, leader sur son marché. L'avocat de cette société est François Ameli, également conseiller de la famille Elâhi.

Dans un rapport récent, la DST, au titre de ses activités de contre-espionnage, s'est émue de la situation. « Une certaine vigilance est maintenue concernant notamment la présence de certains adeptes au sein de structures sensibles, relate la DST. Au regard de l'approche philosophico-religieuse de M. de Beauregard, on peut s'interroger sur l'opportunité pour des organisations gouvernementales de faire appel à la société Mayetic pour ses solutions informatiques. » La direction générale des impôts, la gendarmerie nationale et même l'OTAN figurent parmi les clients de Mayetic.

Gérard Davet


« Bahrâm Elâhi n'a rien d'un gourou », selon son avocat

Article paru dans l'édition du Monde du 22.10.05

AU SIÈGE de la fondation Ostad Elâhi, à Paris, on se défend de toute entreprise sectaire. « On n'a absolument rien à cacher, se défend Stéphane Chenderoff, porte-parole de la fondation. Il n'est pas question que l'on se laisse amalgamer. Il n'y a aucune «organisation Elâhi. Il existe uniquement une fondation qui s'inscrit dans une approche laïque. Que l'on soit traité de secte est insupportable. » M. Chenderoff rappelle que la fondation, pour être reconnue d'utilité publique, a bataillé pendant sept ans : « La famille Elâhi a déboursé 750 000 euros pour qu'elle voie le jour. Nous nous inscrivons dans l'esprit de la pensée d'Ostad Elâhi. Il n'y a aucun phénomène de réseau.»

Le livre La Voie de la perfection n'est pas, selon le porte-parole, un ouvrage de référence. « Ce n'est pas une Bible ni le livre fondateur de la fondation, affirme- t-il. Ce qui nous intéresse, c'est la réflexion d'Ostad Elâhi, en tant que magistrat iranien. L'idée, ce n'est pas de conquérir l'âme du monde. On ne fait aucun prosélytisme, on veut simplement promouvoir l'éthique. » La fondation publie régulièrement des livres, aux éditions L'Harmattan, en écho aux colloques qu'elle organise. « Nous menons une vraie réflexion, poursuit M. Chenderoff, il n'y a ni rite ni culte. Il n'existe pas de discours que l'on puisse imposer aux gens. »

La fondation dément aussi avoir un lien avec l'Association du mausolée de sainte Janie, édifié pour célébrer la mémoire de la soeur de Bahrâm Elâhi, ou avec d'autres sociétés implantées aux Etats-Unis. « On sait que le mausolée existe, mais nous n'avons aucun lien avec ce lieu, prétend le porte-parole. De même, nous n'avons pas d'opinion sur Manuel Aeschlimann, on ne souhaite pas, simplement, qu'il fasse partie de notre environnement. » La DCRG, pourtant, dans sa note du 7 septembre, affirme que la fondation « constitue la branche française d'une organisation internationale, d'origine iranienne, présente, dans une douzaine de pays, dont les Etats-Unis (Nour Foundation) et la Grande-Bretagne (Unicity Foundation) ». Les policiers indiquent que « ses effectifs en France demeurent inconnus ».

« Bahrâm Elâhi n'a rien d'un gourou, estime François Ameli, son avocat, dont la photo figure sur le site Internet de la Nour Foundation. I l s'agit simplement d'une tradition séculaire, on vient le voir comme on visite le dalaï-lama. Il y a des gens qui le vénèrent, comme ils vénéraient sa soeur. En profite-t-il ? Non. Est-ce qu'il le suscite ? Non. Il n'y a jamais eu de plaintes contre lui. »

Pour Gilles Bottine, secrétaire général de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), « cette structure ne paraît pas pouvoir être classée au rang des mouvements sectaires dangereux ». « Nous n'avons pas eu connaissance, poursuit M. Bottine, d'arguments induits par la doctrine du mouvement, ou son mode de fonctionnement, considérés comme attentatoires à la liberté. »

Gérard Davet

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Carte de presse

À propos de l'auteur
« Exclusif : Censure à l'AFP
mardi 20 décembre 2005

Manuel Aeschlimann réagit
Le député-maire UMP d'Asnières-sur-Seine, Manuel Aeschlimann, a désiré réagir à l'enquête "Censure à l'AFP" le mettant en cause et mise en ligne ce matin sur "Carte de presse". Voici l'intégralité du texte qu'il nous a adressé :

" Mise au point de Manuel Aeschlimann

Monsieur,

J'ai pris bonne note de votre article intitulé "Censure à l'AFP". Vous y exprimez un point de vue personnel, qui, je le sais, est partagé par la Fondation Elahi. L'avenir nous dira si vous aviez raison ou tort.

En attendant, concernant la fameuse dépêche AFP dont vous supposez qu'elle a été censurée, je ne peux que vous confirmer ce que je vous ai bien volontiers dit au téléphone :

Tout d'abord, la dépêche que vous évoquez daterait du 29 octobre selon vos écrits. Je n'ai aucune raison de mettre cela en doute. Le 9 novembre dernier, j'apprends par l'intermédiaire de notre avocat, que des responsables de la Fondation Elahi ont montré un projet de dépêche AFP au Président de la Cour d'Appel de Versailles dans le cadre d'un conflit opposant ladite fondation à l'un de mes Maires-adjoints. Dès lors, je contacte le Président de l'AFP, puis Monsieur Taillefer, le directeur de l'information, afin de leur demander s'ils ont connaissance d'une dépêche signée Marc Bastian et datée de fin octobre, car moi je n'en ai pas connaissance. Après vérification de leur part, on m'informe qu'il s'agit d'un projet de dépêche, jamais paru. Je demande alors pour quelle raison ce projet est entre les mains des dirigeants de la Fondation Elahi. On me rapporte que celui-ci leur a été transmis par Monsieur Bastian « pour avis ». Je demande si cela est une pratique courante de faire valider ainsi un projet de dépêche par une des parties concernées. On me répond que non, bien évidemment. Je demande pourquoi ce projet - dont je ne connais pas le contenu - n'a pas été validé par l'AFP ? On me répond qu'il a été retoqué pour des raisons de fond. Je m'étonne en tout cas que sur un sujet si sensible - la mise sous surveillance d'un groupe par la Mission de Vigilance sur les Dérives Sectaires - un projet de dépêche ait été soumis avant parution aux dirigeants dudit groupe. Il serait intéressant, cher Monsieur Hertoghe, que vous vous posiez aussi cette question.

Je sais que dans des affaires complexes telles que nous la vivons au sujet de la Fondation Elahi, des tentations existent de considérer que les hommes politiques sont par nature méchants, fourbes et manipulateurs. Mais la vérité n'est pas toujours à sens unique. Veuillez simplement considérer que l'action de ces personnes ne se limite pas à Asnières et à des questions d'urbanisme. Je sais qu'ils se retranchent depuis longtemps derrière cette soi-disant opposition locale pour donner à penser que nous avons des comptes politiques à régler avec eux. Cet écran de fumée ne tient pas. Et que dire alors de leur action aux USA, en Grande-Bretagne, en Italie et en Iran ? Que dire du Mausolée qu'ils ont construit dans le Loir et Cher ? Suis-je Maire de New York, Londres ou Rome ? Comprenez que le sujet va bien au-delà d'Asnières et que des questions se posent au-delà de nos frontières. Sans réponses pour l'heure. Mais pourquoi ne pas les poser librement ?

Enfin, concernant M. Samali, ancien membre dont vous semblez douter de la franchise, je vous invite à attendre les suites judiciaires de ses plaintes avant de vous prononcer ainsi. Là encore, nous verrons bien, sans préjuger de rien. Libre à vous de considérer que cet homme est « providentiel ». Il existe, il témoigne. Ecoutons ce qu'il exprime. La justice fera le reste.

La suite des événements vous amènera à constater - et j'espère que vous le ferez avec la même détermination - qu'il n'y a eu ni censure, ni manipulation. Il n'y a eu qu'une volonté, de la part d'élus, de demander aux pouvoirs publics de faire toute la transparence sur l'action d'un groupe de personnes aux multiples facettes.

Je m'en remets aux instances compétentes pour traiter ce problème.

Bien à vous.

Manuel Aeschlimann "

PS : Je ne désire pas polémiquer avec Monsieur Aeschlimann. Mais je n'accepte évidemment pas que mon enquête de journaliste indépendant et l'article qui en a résulté soient qualifiés de simple "point de vue personnel". Et je tiens à rassurer le député-maire d'Asnières: je n'ai ignoré durant mon enquête aucune des questions qu'il m'invite à me poser. Les réponses qui m'ont été apportées ne remettent toutefois pas en cause, à mes yeux, la conclusion de mon article. Alain Hertoghe

Rédigé à 20h08 | Lien permanent



Voici les sites qui parlent de Manuel Aeschlimann réagit:

Commentaires
On nage en plein delire,

Sans rien connaitre de cette fondation, elle a a reçu le label «association d’utilité publique» par décret du 27janvier 2000.
http://www.fondationostadelahi.fr/

Est-ce que Taillefer a reagi aux allegations de Aeschliemann comme quoi ce sont les membres d'Elahi qui auraient redige eux meme le projet de depeche?

On sent qu'Aeschliemann est en train de se prendre mechament les pieds dans le tapis.

Rédigé par: Zorglub | le mardi 20 décembre 2005 à 21h51

Elahi sur le site de l'unadfi

http://www.unadfi.com

http://www.unadfi.com/actualite/themes/Ostad%20Elahi.htm

Cette décision exemplaire rappelle que l’action des ADFI s’inscrit dans la logique de la défense des victimes face aux nuisances des mouvements sectaires portant atteinte aux droits de l’homme et aux libertés fondamentales.

Rédigé par: personne | le mardi 20 décembre 2005 à 22h10

Le maire d'Asniéres à en face de sa mairie, de l'autre coté de la Seine, un de ces amis en politique: Patrick Balkany, le même escroc et le même promoteur immobilier.
C'est plutôt le département des Hauts de Seine, dans son ensemble qu'il faudrait regarder de plus prés. Ce n'est plus un département, c'est une organisation de base dont le président du conseil général est Sarkozy, le flic plus flic que la moyenne.


Rédigé par: sito | le mardi 20 décembre 2005 à 22h31

Tiens, à propos, vous avez vu ça ? (le mot qui manque, c'est "Sarkozy" bien sûr !)
http://fr.news.yahoo.com/20122005/5/paris-match-a-censure-une-attaque-de-yannick-noah-contre.html

Rédigé par: Samedi | le mardi 20 décembre 2005 à 23h51

les Barbouzeries mafieuses, du Grand Capi di tutti Capi don Carlo di Pasqua chef de la grande Mafia locale," c'est moi Charles le corse et alias j'ai bossé pour ricard" se transmettent, car son enfant Don Nicolas di Sarkozzo Tartuffo le petit " très petit" prodige reprends les méthodes de son maître mafieu.

Rédigé par: falloujah | le mercredi 21 décembre 2005 à 00h20

Source AFP

Voyage au pays de la censure, et des jalousies ridicules de SarkoTartuffe

PARIS "AFP - L'hebdomadaire Paris Match groupe Hachette Filipacchi Médias/Lagardère a coupé une phrase d'une interview de Yannick Noah contre le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, affirme Le Canard enchaîné dans son édition à paraître mercredi.

Dans une interview réalisée avec une journaliste de Paris Match, Yannick Noah, évoquant la récente crise des banlieues, a expliqué qu'il avait été victime de contrôles à plusieurs reprises et lui a dit: "Une chose est sûre: si jamais Sarkozy passe, je me casse!, ajoute Le Canard.

Selon l'hebdomadaire satirique, la journaliste qui l'interroge, lui fait valoir qu'"à quelques mois des élections, vous êtes conscient que les politiques vont essayer de vous récupérer". L'ancien tennisman a répondu, toujours selon Le Canard: "personne ne peut me récupérer".

Le 15 décembre, Paris Match a publié l'interview de Yannick Noah avec en Une "Noah. Mes quatre vérités à la France", sans mention de la phrase rapportée par Le Canard.

Selon l'hebdomadaire satirique, le directeur de la rédaction de Paris Match, Alain Genestar, au moment du bouclage du journal, "a pris l'initiative de couper le paragraphe, un tantinet polémique", "pour ne pas risquer un nouveau clash avec le ministre de l'Intérieur".

M. Genestar, joint par l'AFP, n'a souhaité faire aucune déclaration. Yannick Noah est pour sa part en vacances jusque début janvier et injoignable, selon son entourage.

La "une" de Paris Match du 25 août montrant Cécilia Sarkozy avec un homme présenté comme son compagnon, aurait mécontenté Nicolas Sarkozy, par ailleurs ami proche d'Arnaud Lagardère, selon Le Canard Enchaîné. La rumeur d'un départ de M. Genestar avait alors couru à plusieurs reprises après cette "une".

Interrogée par l'AFP, Catherine Schwaab, présidente de la Société des Journalistes de Paris Match, affirme: "On approuve l'interview telle qu'elle est sortie. On ne considère pas cela comme une censure, mais comme un comportement responsable. On est désireux de maintenir un climat apaisé et ne pas jouer la provocation".

Rédigé par: falloujah | le mercredi 21 décembre 2005 à 01h18

A propos de la censure et autres magouilles et complicités, voici quelques détails.

France Inter - RadioCom - 14 septembre 2005. « Jean-Luc » pose une question leurre, pour passer à travers le filtre du standard : « Sachant que le pétrole est une ressource finie, ne faudrait-il pas lancer, à l’échelle européenne, un programme de grands travaux d’infrastructures de métros, voies ferrées, trams... et avoir une politique fiscale incitative correspondante ».

Jean-François Coppé étant l’invité du jour, la référence à une politique fiscale incitative s’imposait... La question enthousiasme la standardiste chargée de filtrer les appels. Elle explique: « C’est parfait ! Redites exactement la même chose à l’antenne ! »
Mais petite surprise...

- Stéphane Paoli : - Alors, je ne sais pas qui est en ligne maintenant ; qui est là ? Jean-Luc, bienvenue et bonjour à vous.
- Jean-Luc : - Oui, bonjour à tous et gloire à Jean-Paul Cluzel, PDG de Radio France et parrain de la fille d’Alain Juppé ; gloire aussi à Philippe Baudillon, nouveau directeur général de France 2 ; Philippe Baudillon, dont le fils a pour parrain Dominique Galouzeau de Villepin. Stéphane Paoli...
- Stéphane Paoli : - On sent que vous avez bien préparé votre texte là, alors continuez.
- Jean-Luc : - Le 15 décembre 2000, vous avez animé une manifestation à la très patronale Fédération Française du Bâtiment ; en juin 2003, vous avez animé une table ronde lors du bicentenaire de la très patronale Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris...
- Stéphane Paoli : - Oui.
- Jean-Luc : - Vous pratiquez donc, Stéphane Paoli, les ménages, c’est-à-dire que vous monnayez votre notoriété de journaliste en espèces sonnantes et enrichissantes, pour animer des fiestas et des javas patronales. La question s’adresse donc à vous, cher Stéphane, ainsi qu’au directeur de l’information de France Inter - s’il y en a un - et voici cette question : sachant que les ménages sont une pratique qui déshonorent et décrédibilisent la profession journalistique, ne faudrait-il pas supprimer automatiquement la carte de presse des journalistes qui s’adonnent à ces lucratifs ménages ? J’aimerais, cher Stéphane, que vous ne preniez pas la fuite devant cette question s’il vous plaît.
- Stéphane Paoli : - Alors je ne la prendrai pas, cher Saint-Just, et je vais vous répondre. Oui, en effet, bien sûr, j’anime des débats, et pourquoi ne le ferais-je pas, dès l’instant qu’il s’agit de questions, euh..., de société, quelquefois en effet économiques, euh... où on me demande de faire mon métier de journaliste, que j’exerce en en parlant ici, à ceux qui sont mes patrons, en le déclarant ensuite, sur des notes d’honoraires avec un numéro de SIRET, en payant mes impôts, et en contribuant, je pense, du mieux que je peux, au fonctionnement de la société française. Donc je n’ai quant à moi aucun complexe ; j’en ai animé, j’en animerai d’autres - qu’on se le dise... [Rires complaisants de Jean-François Coppé] et je ne vois pas pourquoi j’aurais, vis-à-vis de cette attitude, le moindre compte à vous rendre, cher monsieur. Mon travail, ici à la rédaction de France Inter, consiste à faire en sorte que tous les sujets soient traités, équitablement traités, dans un esprit, je dirais, républicain, c’est ce qui anime aussi ce service public, et je pense que jusqu’à présent, le travail est plutôt pas mal fait ; moi je dirais comme Jean-François Coppé s’agissant des services publics que moi je suis assez fier de travailler dans celui-ci, et j’ai le sentiment que le travail y est plutôt pas si mal fait que ça. Voilà, donc comme vous le voyez, je vous ai répondu et je suis à votre disposition aussi longtemps que vous aurez des questions à me poser sur mes activités diverses et variées, toutes passionnantes, et certaines d’entre elles, pas si mal payées, c’est vrai. Qui est à l’antenne maintenant ? Jacques... Bonjour Jacques, et bienvenue à vous.


Rédigé par: sito | le mercredi 21 décembre 2005 à 01h35

En 1999 Alain Minc fêtait son cinquantième anniversaire : « Le mercredi 14 avril, il avait réservé le célèbre restaurant du Palais Royal, “Le grand Véfour”. Et c’est dans un impressionnant ballet de Safrane, de Mercedes et de BMW que ses invités sont arrivés. C’était l’événement mondain de l’année. Minc avait tenu à s’entourer de tous ceux qui comptent à Paris et qui sont évidemment ses amis : les journalistes Jean-Marie Colombani, et Franz-Olivier Giesbert, les banquiers Jean Peyrelevade (PDG du Crédit Lyonnais), David de Rotschild et François Henrot (Paribas), les industriels François Pinault, Vincent Bolloré et Pierre Blayau, Jean Drucker et Pierre Bergé, le baron Ernest-Antoine Seillière. La gauche étant au pouvoir, deux ministres avaient tenu à souffler en si brillante compagnie les bougies de cet anniversaire : Martine Aubry et Dominique Strauss-Kahn, accompagné de son épouse Anne Sinclair. »

Rédigé par: sito | le mercredi 21 décembre 2005 à 01h41

Après l’Élysée, Laure Adler dirige une collection chez Grasset, comme BHL. Elle trahit un de ses auteurs, biographe de Delon, en transmettant à l’acteur le synopsis du texte qui le met en cause. Delon en fait interdire la publication. Laure explique : « Je ne vois pas comment ce livre aurait pu se faire sans l’accord d’Alain Delon. »

Rédigé par: sito | le mercredi 21 décembre 2005 à 01h44

Avant de quitter la direction de France Culture, Laure Adler a signé la grille des programmes jusqu’en juillet 2006, alors que son successeur est connu depuis des mois. Une grille qui propose très peu de changements, excepté pour une émission, la plus prestigieuse et celle ouvrant droit au plus haut taux de rémunération en droits d’auteur : « À voix nue ».
« Jusqu’à présent, cette émission fonctionnait avec des producteurs tournants. Laurence Bloch (directrice adjointe de France Culture) m’a donc proposé de m’en occuper, tout en faisant évoluer la formule. »
Résumons : l’ex-adjointe de Laure Adler et toujours directrice adjointe de France Culture a « proposé » à la future ex-directrice de France Culture de s’occuper d’ « A voix nue ». Quelle curieuse coïncidence et quelle remarquable convergence de vue !
Petits arrangements entre amies, comme quoi il y a les copains mais aussi les copines.


Rédigé par: sito | le mercredi 21 décembre 2005 à 01h50

Pour méditer un peu ce soir:

« Les hommes politiques, les journalistes et les politologues parlent un langage qui n'est pas très éloigné du mien, quand il ne le recouvre pas, voire le dépasse. Je me suis normalisé puisque tout le monde parle comme moi. » France Inter, 16.04.02 Le Pen

Rédigé par: sito | le mercredi 21 décembre 2005 à 01h52

Ah mon sito en chocolat, j'ai trouvé un sujet qui nous rapproche le people voilà qu'il est bon et rigolo.

Ps Cher Alain il y a gros bug sur fair play et je suis triste je ne peux plus écrire mes textes d'anthologie.SVP Ami journaliste mécanicien? vous pouvez réparer.

Rédigé par: fallouah | le mercredi 21 décembre 2005 à 01h53

Le plan de table compte plus que ce que l’on a dans les assiettes.

C’est formule qui convient pour les temps présents.

Rédigé par: sito | le mercredi 21 décembre 2005 à 02h02

Communiqué D'Act up mardi 20 décembre 2005


Communiqué de presse d’Act Up-Paris et du 9ème Collectif de Sans-Papiers — Ce week-end, les militants d’Act Up-Paris et du 9ème collectif des Sans-Papiers ont commencé à coller en région parisienne une affiche présentant une photo de Nicolas Sarkozy avec pour seul slogan « Votez Le Pen ».
Cette affiche est disponible sur notre site pour être imprimée, publiée, diffusée et relayée par tous ceux et toutes celles qui partagent nos constats et nos craintes : la guerre menée aux étrangers et la dérive du Ministre de l’Intérieur vers un discours et une politique d’extrême droite toujours plus affirmée. Alors que cette fin d’année est le théâtre d’une accélération de cette politique raciste, et que nous nous attendons au pire pour le projet de loi sur l’immigration actuellement en préparation, nous nous devons de réagir et de faire réagir.

Pour nous sans-papiers et étrangers malades du sida, l’urgence est de combattre la politique de Sarkozy qui, par des dispositions réglementaires, voire des pratiques illégales, met nos vies en dangers : organisation de véritables rafles, augmentation des expulsions y compris de malades étrangèrEs, démantèlement de l’Aide Médicale de l’État [AME] (seul dispositif d’accès aux soins des sans-papièrs), et remise en cause du séjour de plein droit notamment pour raisons médicales. Il y a quelques jours nous organisions un sie-in devant le ministère de l’Intérieur pour dénoncer ces pratiques et rendre visibles les morts qu’elles engendrent. Aujourd’hui nous continuons notre action par cette affiche et nous ne cesserons de nous mobiliser avant d’obtenir satisfaction à nos exigences.

Le seul à s'être élevé contre cette très bonne idée, n'est autre, que Christian Estrosi
député UMP des Alpes maritimes, et Sarkozyen Fanatique, qui a fustigé, cette opération en la qualifiant de grotesque parallèle. Hé hé hé moi je le trouve pas si grotesque que ça le comparatif.Pour s'en persuader quelques exemples.

Petite histoire d'Amour ou comment le Petit
Nicolas Iznogoud, voulant devenir Calife à la place du Calife plagie sans vergogne Jean Marie dit le gros Menhir.

Pour son dernier poste ministériel avant les présidentielles en 2007, Nicolas Sarkozy a choisi de faire sa campagne sur le racisme. Après une promotion intensive d'incitation haine des étrangers et des plus pauvres, et plusieurs expérimentations grandeur nature, il s’apprête a déposer à l’Assemblée Nationale un projet de loi contre l’immigration début 2006.
1ère étape : la propagande Depuis son retour au Ministère, Nicolas Sarkotartuffe s’est appliqué à induire par tout moyen que le principal fléau à combattre serait la présence d’étrangère, en situation régulière ou non. Nous connaissions sa rhétorique tendant à faire passer tous les étrangers pour des fraudeurs et des délinquants, il a franchi un cap en prétendant que le chômage serait imputable à « l’immigration subie qui pèse sur le marché du travail », que les sans-papiers seraient privilégiés par rapport au "smicard " en matière d’accès aux soins et aussi responsables des incendies meurtriers de cet été.

2ème étape : les tests à balles réelles Ce qui intéresse Nicolas Sarkozy, ce sont des chiffres sur lesquels communiquer pour 2007. Il a ainsi donné pour instructions aux préfets d’augmenter le nombre d’expulsions et à certaines préfectures de limiter le nombre de titres de séjour délivrés « catégorie par catégorie ». Les malades du sida étrangers en ont fait les frais, comme à Lyon, où plusieurs séropositifs se sont vus refuser leur titre de séjour en dépit de la loi et dans le seul but de faire baisser le nombre de cartes délivrées pour raison médicales.


3ème étape : s’attaquer à l’état de droit Le 23 septembre, Claude Guéant, son directeur de cabinet, annonçait un avant-projet de loi sur l’immigration. Il s’agit pour l’essentiel de mettre en place un dispositif permettant de réduire arbitrairement le nombre d’étrangers admis à séjourner en France, et donc de mépriser toutes les raisons politiques, familiales, médicales ou économiques de devoir et/ou vouloir vivre en France. De telles dispositions contraires aux principes constitutionnels, et aux conventions internationales .
Ne feront que repousser encore plus d’étrangers dans des zones de non droit qui mettent leur vie en danger.


Rédigé par: falloujah | le mercredi 21 décembre 2005 à 02h21

Nous aurons peut-être deux Le Pen en finale du fauteuil quatorziémiste: Le Pen et son imitateur Sarkozy.
Ou deux poètes: Galouzeau et Le Pen; l'un faisant dans le ver alexandrin et l'autre dans le ver de terre.

Rédigé par: sito | le mercredi 21 décembre 2005 à 02h40

T'imagine le dialogue de faust aux enfers que va donner 2007,

Un cauchemar absolu, moi personnellement à choisir entre le petit fourbe Sarko tartuffe, qui vendrait son père et sa mère, et le gros Mehnir, dont les fantasmes érotiques consistent à envoyer les Arabes au four crématoire toute la sainte journée, je prèfère le grand escogriffe Gazou Gazou galouzeau et ses Alexandrins ratés en confusion sur Iéna et Friedland question beau gosse, et gentillesse parce que les deux autres sont des vilains, et des Tueurs en série.

Rédigé par: falloujah | le mercredi 21 décembre 2005 à 04h08

Méfiez vous quand même mon Cher Alain parce que je vous aime bien.

Ce Monsieur Aeschlimann, m'a l'air d'être un Pistoleros du dépôt de plainte.

C'est un Sarkozyen susceptible, dont la confusion lutte contre une secte supposée, cache mal le délit de s'initier en affaire juteuse. Si il vous cherche des Noises, votre ami Islamiste Falloujah, sera un excellent témoin de moralité, et se fera un plaisir, de venir vous prèter main forte avec toute sa bande de barbus patibulaires et sympathiques.

Amicalement Falloujah

Rédigé par: falloujah | le mercredi 21 décembre 2005 à 04h23

Remarques à propos de cette lettre.

Le maire d’Asnières ne parle pas de secte dans sa lettre, mais de fondation. A aucun moment il n’utilise le mot de secte pour évoquer la Fondation Elahi. Ceci parce qu’il sait que ce n’est pas une secte, qu’elle n’a jamais été considérée comme telle et qu’elle est désormais sous « surveillance » par le ministère de l’Intérieur, dont Sarkozy est le ministre, grâce à ses agissements dans la presse, à ses interventions auprès de ses copains et son entregent. M. Aeschlimann s’attaque pour des raisons douteuses, politiques et immobilières, à cette fondation qui l’agaçait et le déstabilisait. Le secrétaire général de la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires), Gilles Bottine, déclarait à l'AFP que "cette structure n'entre pas dans le cadre des mouvements sectaires dangereux"."La polémique récente autour de la fondation Ostad Elahi est une machination politique venant de l'UMP", a affirmé à l'AFP Luc Bérard de Malavas, président du groupe PS au conseil municipal d'Asnières et secrétaire de la section locale du PS.

En écrivant : "Que dire du Mausolée qu'ils ont construit dans le Loir et Cher ?" il instille à travers un terme connoté comme le Mausolée, qui peut faire penser au Mandarom ou à de véritables sectes, une image hautement négative, dépréciative voire criminelle. Quand à l’affirmation que la Fondation basée à Asnières aurait construit ce monument elle est fausse, voire mensongère si l’on suppose que ses conseillers ne pouvaient pas l’ignorer, donc lui non plus. L'Association du mausolée de sainte Janie fut édifiée pour célébrer la mémoire de la soeur de Bahrâm Elâhi, et le porte-parole de la Fondation affirme : . "On sait que le mausolée existe, mais nous n'avons aucun lien avec ce lieu. »

Le maire affirme aussi : "Et que dire alors de leur action aux USA, en Grande-Bretagne, en Italie et en Iran ?" Justement il n’y à rien à en dire. La DCRG se borne à constater que la fondation "constitue la branche française d'une organisation internationale, d'origine iranienne, présente, dans une douzaine de pays, dont les Etats-Unis (Nour Foundation) et la Grande-Bretagne (Unicity Foundation)". La Fondation en France affirme qu’elle n’a aucun lien avec ces autres fondations dans le monde. Ce qui paraît hautement plausible puisqu’il ne s’agit pas d’une secte.

Le maire écrit : « Suis-je Maire de New York, Londres ou Rome ? Comprenez que le sujet va bien au-delà d'Asnières et que des questions se posent au-delà de nos frontières. » Il n’est pas le maire des villes citées c’est certain, mais il n’y a non plus aucune question qui se pose dans ces villes à propos de cette fondation. Cette phrase : « Comprenez que le sujet va bien au-delà d'Asnières et que des questions se posent au-delà de nos frontières. » est un montage psychologique, essayant par l’insinuation encore une fois, d’installer le doute, la peur que cette Fondation n’ait des « ramifications » mondiales, avec des sous-entendu : des enquêtes sont en cours dans toutes ces villes du monde. Alors qu’il est évident qu’aucune question ne se pose à Londres, Rome ou New York.

Le maire écrit : « Il n'y a eu qu'une volonté, de la part d'élus, de demander aux pouvoirs publics de faire toute la transparence sur l'action d'un groupe de personnes aux multiples facettes. » Le terme « multiples facettes » tente d’insinuer que de multiples visages se cacheraient derrière cette Fondation ouvertement déclarée et qui ne dissimule rien, pour dissimuler certainement quelque chose derrière ces supposées multiples identités ou activités.


Par conséquent l’examen rapide et sans entrer dans plus de détails de sa lettre, révèle une grossière tentative de manipulation de l’opinion publique ou des lecteurs. Mais également de manipulation et de tromperie des pouvoirs publics, voire de diffamer depuis le début pour des raisons encore pleinement à élucider, une Fondation respectable.

La question se pose donc à propos d’une affaire où un maire à sans doute transgressé la loi. Un maire qui se tient tout prés de M. Sarkozy.
Affirmer comme il le dit qu’il n’a voulu connaître que la vérité, et poser la transparence comme but de ses agissements semble bien étrange quand on examine le contenu de sa lettre tout entier vicié.
Monsieur le maire je vous conseille de prendre un bon avocat, car si la supposée » secte » venait à vous trainer en justice, vous pourriez avoir des ennuis…

Au delà de cette affaire consternante de bêtise, on aperçoit avec une terrible clarté ce qu’un pouvoir est capable de faire quand il se sent intouchable. Ces procédés émanant d’élus du peuple, manipulation de l’opinion, mensonges caractérisés, délations savamment commencées et entretenues, amitiés politico-médiatiques permettant tout ou quasiment tout, participent, collaborent à la plongée d’un pays dans la plus infecte réputation.

Monsieur le maire d’Asnières, on ne vous salue pas.


Rédigé par: sito | le mercredi 21 décembre 2005 à 06h53

Voici le site de Nour Fondation, la fondation Elahi américaine.

http://www.nourfoundation.com/objective.htm

Rédigé par: sito | le mercredi 21 décembre 2005 à 07h08

Ostad Elahi est un philosophe, poète et musicien iranien (1895-1974), ce n'est pas un gourou ou un marabout.
La Fondation travaille sur l'éthique et la solidarité humaine.
Bref, le maire nous prend pour des gogos.
Et je ne suis pas membre de la fondation.

Rédigé par: sito | le mercredi 21 décembre 2005 à 07h35

"des tentations existent de considérer que les hommes politiques sont par nature méchants, fourbes et manipulateurs." écrit notre maire.
Certainement. Mais des comme vous il en existe aussi, et des tas depuis un bon moment.

Rédigé par: sito | le mercredi 21 décembre 2005 à 07h50

Cher Alain Hertoghe, Fair Play est toujours en panne!

Rédigé par: Paul | le mercredi 21 décembre 2005 à 09h39

Falloujah, Paul, chers commentateurs, j'ai fermé plusieurs fils de discussions, dont Fair-play, car les échanges n'y avaient vraiment plus rien à voir avec le post initial. Et certains pouvaient être mal compris. De plus, je préfère consacrer mon temps à la lecture des commentaires sur les débats récents. Désolé.
Bien à vous, Alain

Rédigé par: Hertoghe | le mercredi 21 décembre 2005 à 09h45

"Interrogée par l'AFP, Catherine Schwaab, présidente de la Société des Journalistes de Paris Match, affirme: "On approuve l'interview telle qu'elle est sortie.

On ne considère pas cela comme une censure, mais comme un comportement responsable. On est désireux de maintenir un climat apaisé et ne pas jouer la provocation"."

Par contre mettre le feu aux banlieues en parlant de karcher et de racaille installe un climat apaisé et ne joue pas la provocation.

Rédigé par: sito | le mercredi 21 décembre 2005 à 11h54

Joyeux Noel. Bonnes fêtes!!

Rédigé par: sito | le mercredi 21 décembre 2005 à 11h57


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