POUR MIEUX COMPRENDRE
LA DEPECHE.... LE DOSSIER
LIRE LES ARTICLES PRECEDENTS DU MONDE: OSTAD ELAHI, UNE FONDATION RECONNUE
D'UTILITE PUBLIQUE OU BIEN UNE "SECTE" ?
( cf. droit de réponse du 20/12/05 DE Manuel AESCHLIMANN et réactions
d'internautes )
lien :
http://hertoghe.typepad.com/carte_de_presse/2003/01/index.html
Les
articles du Monde
Une fondation mystico-religieuse inquiète les services de renseignement
Article paru dans
l'édition du Monde du 22.10.05
Un entrelacs d'associations,
de fondations et de sociétés basées en France intéresse
les policiers
LA DIRECTION CENTRALE
des renseignements généraux (DCRG) et la direction de
la surveillance du territoire (DST) s'intéressent à ce
qu'ils appellent « l'organisation Elâhi ». En réalité,
un agglomérat d'associations et de sociétés civiles
immobilières sises à Asnières (Hauts-de-Seine),
mais aussi une fondation reconnue d'utilité publique, Ostad Elâhi,
ou encore un mausolée édifié à Baillou (Loir-
et-Cher), à la gloire de « sainte Janie », fille
du « Maître Ostad Elâhi ». D'origine iranienne,
la famille Elâhi, installée pour une part en France, jouit
d'une large aura religieuse et mystique.
Dans une note datée
du 7 septembre, la DCRG stigmatise ainsi «l'organisation Ostad
Elâhi (qui) a su séduire pour obtenir, au bout de cinq
années, la reconnaissance d'utilité publique ».
Les enquêteurs font également part de leur « inquiétude
croissante ». Ils mettent en relief « la soumission absolue
des disciples à un maître se considérant comme une
sorte de messie et à son oeuvre, La Voie de la perfection, ayant
pour les dévots valeur de «commandement, notamment dans
le cadre de la prise en charge de l'éducation des enfants ».
Ils dénoncent enfin « les tentatives d'infiltration des
instances municipales de Baillou et d'Asnières, s'accompagnant
de pressions et d'intimidations sur les élus ».
Il est vrai que
la bataille fait rage depuis longtemps à Asnières, dont
le député et maire UMP Manuel Aeschlimann n'a de cesse
de dénoncer, sur fond de bisbilles locales, les agissements des
membres de « l'organisation Elâhi ». Bahrâm
Elâhi, 74 ans, professeur en chirurgie infantile, naturalisé
français en 1994, est arrivé à Asnières
en 1992. Progressivement, ses proches ont commencé à acheter
des pavillons dans le même secteur. «L'installation de tous
ces gens à Asnières a suscité mon interrogation,
explique M. Aeschlimann. Tout l'entourage de Bahrâm Elâhi
a acheté des pavillons dans le même quartier. Ce regroupement
m'a interpellé, encore plus après avoir lu son livre,
La Voie de la perfection . » Publié par les éditions
Albin Michel, l'ouvrage est censé délivrer l'enseignement
de son père, Ostad Elâhi, un magistrat « philosophe
et musicien », issu d'une famille de notables kurdes iraniens
réputée pour son mysticisme soufiste.
On y découvre,
dans sa première version, des préceptes étonnants.
Tout d'abord, « Maître Elâhi appartient à un
ordre très particulier, celui des «fervents de Dieu ».
On y apprend ainsi que « la Terre n'est pas seulement peuplée
d'hommes, mais également de créatures invisibles à
nos yeux, qu'on appelle génies (...). Ils peuvent déplacer
très rapidement des objets très lourds, ou encore nous
paralyser. »
On peut également
y lire, entre autres digressions ésotériques, que «
tout homme parvenu à la perfection peut parler avec les animaux
et même communiquer avec les plantes et les objets ».
Autant d'extraits
du livre qui ont interpellé les enquêteurs des RG. Et pourtant,
l'auteur de ces « pensées » bénéficie,
en France, d'une fondation reconnue d'utilité publique le 27
janvier 2000. La fondation Ostad Elâhi, présidée
par son fils Bahrâm Elâhi, compte parmi les membres de son
conseil d'administration un conseiller d'Etat, Jean-Michel Belorgey,
ou encore une réalisatrice de télévision, Marion
Sarraut.
Elle s'enorgueillit
d'avoir organisé plusieurs colloques, sur le thème de
«l'éthique» ou de « la solidarité humaine
». Le 10 septembre, une « journée de la société
humaine » était organisée par la fondation, à
l'Unesco, sous le patronage du ministère de la culture et du
ministère de la cohésion sociale. « Le sujet semblait
sérieux et le logo de l'Unesco figurait sur la carte que nous
avons reçue, indique-t-on au ministère de la culture.
La présentation du colloque était biaisée, il n'était
pas fait état de la fondation Elâhi. A l'avenir, nous effectuerons
toutes les vérifications nécessaires. »
M. Aeschlimann,
usant de son entregent - il est le conseiller pour l'opinion publique
de Nicolas Sarkozy -, a mis en garde ses collègues. Il a ainsi
écrit à la présidente du Haut Comité à
l'intégration, Blandine Kriegel, qui, lorsqu'elle était
chargée de mission à l'Elysée, avait participé
à deux colloques organisés par la fondation à la
Sorbonne. « Le texte d'Ostad Elâhi que vous avez eu la précaution
de m'adresser est au-delà de ce que permet le mysticisme »,
lui a répondu, le 10 décembre 2003, Mme Kriegel, en affirmant
qu'elle déclinerait désormais les invitations de la fondation
Elâhi.
L'organisation compte
également un mausolée, construit en Loir-et-Cher, à
Baillou, commune dont la châtelaine n'est autre que la princesse
italienne Maria Camilla Pallavicini, vice-présidente de la fondation
Elâhi. Cet édifice «religieux», que certains
à Baillou comparent à un Mandarom miniature, célèbre
la mémoire de « sainte Janie », la soeur de Bahrâm
Elâhi.
Une association
gère le site, dont le vice-président se nomme Bruno de
Beauregard. Domicilié lui aussi à Asnières, M.
de Beauregard, qui n'a pas souhaité répondre au Monde,
est le fondateur de la société Mayetic, une entreprise
de services informatiques, leader sur son marché. L'avocat de
cette société est François Ameli, également
conseiller de la famille Elâhi.
Dans un rapport
récent, la DST, au titre de ses activités de contre-espionnage,
s'est émue de la situation. « Une certaine vigilance est
maintenue concernant notamment la présence de certains adeptes
au sein de structures sensibles, relate la DST. Au regard de l'approche
philosophico-religieuse de M. de Beauregard, on peut s'interroger sur
l'opportunité pour des organisations gouvernementales de faire
appel à la société Mayetic pour ses solutions informatiques.
» La direction générale des impôts, la gendarmerie
nationale et même l'OTAN figurent parmi les clients de Mayetic.
Gérard Davet
« Bahrâm Elâhi n'a rien d'un gourou », selon
son avocat
Article paru dans
l'édition du Monde du 22.10.05
AU SIÈGE
de la fondation Ostad Elâhi, à Paris, on se défend
de toute entreprise sectaire. « On n'a absolument rien à
cacher, se défend Stéphane Chenderoff, porte-parole de
la fondation. Il n'est pas question que l'on se laisse amalgamer. Il
n'y a aucune «organisation Elâhi. Il existe uniquement une
fondation qui s'inscrit dans une approche laïque. Que l'on soit
traité de secte est insupportable. » M. Chenderoff rappelle
que la fondation, pour être reconnue d'utilité publique,
a bataillé pendant sept ans : « La famille Elâhi
a déboursé 750 000 euros pour qu'elle voie le jour. Nous
nous inscrivons dans l'esprit de la pensée d'Ostad Elâhi.
Il n'y a aucun phénomène de réseau.»
Le livre La Voie
de la perfection n'est pas, selon le porte-parole, un ouvrage de référence.
« Ce n'est pas une Bible ni le livre fondateur de la fondation,
affirme- t-il. Ce qui nous intéresse, c'est la réflexion
d'Ostad Elâhi, en tant que magistrat iranien. L'idée, ce
n'est pas de conquérir l'âme du monde. On ne fait aucun
prosélytisme, on veut simplement promouvoir l'éthique.
» La fondation publie régulièrement des livres,
aux éditions L'Harmattan, en écho aux colloques qu'elle
organise. « Nous menons une vraie réflexion, poursuit M.
Chenderoff, il n'y a ni rite ni culte. Il n'existe pas de discours que
l'on puisse imposer aux gens. »
La fondation dément
aussi avoir un lien avec l'Association du mausolée de sainte
Janie, édifié pour célébrer la mémoire
de la soeur de Bahrâm Elâhi, ou avec d'autres sociétés
implantées aux Etats-Unis. « On sait que le mausolée
existe, mais nous n'avons aucun lien avec ce lieu, prétend le
porte-parole. De même, nous n'avons pas d'opinion sur Manuel Aeschlimann,
on ne souhaite pas, simplement, qu'il fasse partie de notre environnement.
» La DCRG, pourtant, dans sa note du 7 septembre, affirme que
la fondation « constitue la branche française d'une organisation
internationale, d'origine iranienne, présente, dans une douzaine
de pays, dont les Etats-Unis (Nour Foundation) et la Grande-Bretagne
(Unicity Foundation) ». Les policiers indiquent que « ses
effectifs en France demeurent inconnus ».
« Bahrâm
Elâhi n'a rien d'un gourou, estime François Ameli, son
avocat, dont la photo figure sur le site Internet de la Nour Foundation.
I l s'agit simplement d'une tradition séculaire, on vient le
voir comme on visite le dalaï-lama. Il y a des gens qui le vénèrent,
comme ils vénéraient sa soeur. En profite-t-il ? Non.
Est-ce qu'il le suscite ? Non. Il n'y a jamais eu de plaintes contre
lui. »
Pour Gilles Bottine,
secrétaire général de la Mission interministérielle
de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes),
« cette structure ne paraît pas pouvoir être classée
au rang des mouvements sectaires dangereux ». « Nous n'avons
pas eu connaissance, poursuit M. Bottine, d'arguments induits par la
doctrine du mouvement, ou son mode de fonctionnement, considérés
comme attentatoires à la liberté. »
Gérard Davet
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Carte de presse
À propos
de l'auteur
« Exclusif : Censure à l'AFP
mardi 20 décembre 2005
Manuel Aeschlimann
réagit
Le député-maire UMP d'Asnières-sur-Seine, Manuel
Aeschlimann, a désiré réagir à l'enquête
"Censure à l'AFP" le mettant en cause et mise en ligne
ce matin sur "Carte de presse". Voici l'intégralité
du texte qu'il nous a adressé :
" Mise au point
de Manuel Aeschlimann
Monsieur,
J'ai pris bonne
note de votre article intitulé "Censure à l'AFP".
Vous y exprimez un point de vue personnel, qui, je le sais, est partagé
par la Fondation Elahi. L'avenir nous dira si vous aviez raison ou tort.
En attendant, concernant
la fameuse dépêche AFP dont vous supposez qu'elle a été
censurée, je ne peux que vous confirmer ce que je vous ai bien
volontiers dit au téléphone :
Tout d'abord, la
dépêche que vous évoquez daterait du 29 octobre
selon vos écrits. Je n'ai aucune raison de mettre cela en doute.
Le 9 novembre dernier, j'apprends par l'intermédiaire de notre
avocat, que des responsables de la Fondation Elahi ont montré
un projet de dépêche AFP au Président de la Cour
d'Appel de Versailles dans le cadre d'un conflit opposant ladite fondation
à l'un de mes Maires-adjoints. Dès lors, je contacte le
Président de l'AFP, puis Monsieur Taillefer, le directeur de
l'information, afin de leur demander s'ils ont connaissance d'une dépêche
signée Marc Bastian et datée de fin octobre, car moi je
n'en ai pas connaissance. Après vérification de leur part,
on m'informe qu'il s'agit d'un projet de dépêche, jamais
paru. Je demande alors pour quelle raison ce projet est entre les mains
des dirigeants de la Fondation Elahi. On me rapporte que celui-ci leur
a été transmis par Monsieur Bastian « pour avis
». Je demande si cela est une pratique courante de faire valider
ainsi un projet de dépêche par une des parties concernées.
On me répond que non, bien évidemment. Je demande pourquoi
ce projet - dont je ne connais pas le contenu - n'a pas été
validé par l'AFP ? On me répond qu'il a été
retoqué pour des raisons de fond. Je m'étonne en tout
cas que sur un sujet si sensible - la mise sous surveillance d'un groupe
par la Mission de Vigilance sur les Dérives Sectaires - un projet
de dépêche ait été soumis avant parution
aux dirigeants dudit groupe. Il serait intéressant, cher Monsieur
Hertoghe, que vous vous posiez aussi cette question.
Je sais que dans
des affaires complexes telles que nous la vivons au sujet de la Fondation
Elahi, des tentations existent de considérer que les hommes politiques
sont par nature méchants, fourbes et manipulateurs. Mais la vérité
n'est pas toujours à sens unique. Veuillez simplement considérer
que l'action de ces personnes ne se limite pas à Asnières
et à des questions d'urbanisme. Je sais qu'ils se retranchent
depuis longtemps derrière cette soi-disant opposition locale
pour donner à penser que nous avons des comptes politiques à
régler avec eux. Cet écran de fumée ne tient pas.
Et que dire alors de leur action aux USA, en Grande-Bretagne, en Italie
et en Iran ? Que dire du Mausolée qu'ils ont construit dans le
Loir et Cher ? Suis-je Maire de New York, Londres ou Rome ? Comprenez
que le sujet va bien au-delà d'Asnières et que des questions
se posent au-delà de nos frontières. Sans réponses
pour l'heure. Mais pourquoi ne pas les poser librement ?
Enfin, concernant
M. Samali, ancien membre dont vous semblez douter de la franchise, je
vous invite à attendre les suites judiciaires de ses plaintes
avant de vous prononcer ainsi. Là encore, nous verrons bien,
sans préjuger de rien. Libre à vous de considérer
que cet homme est « providentiel ». Il existe, il témoigne.
Ecoutons ce qu'il exprime. La justice fera le reste.
La suite des événements
vous amènera à constater - et j'espère que vous
le ferez avec la même détermination - qu'il n'y a eu ni
censure, ni manipulation. Il n'y a eu qu'une volonté, de la part
d'élus, de demander aux pouvoirs publics de faire toute la transparence
sur l'action d'un groupe de personnes aux multiples facettes.
Je m'en remets aux
instances compétentes pour traiter ce problème.
Bien à vous.
Manuel Aeschlimann
"
PS : Je ne désire
pas polémiquer avec Monsieur Aeschlimann. Mais je n'accepte évidemment
pas que mon enquête de journaliste indépendant et l'article
qui en a résulté soient qualifiés de simple "point
de vue personnel". Et je tiens à rassurer le député-maire
d'Asnières: je n'ai ignoré durant mon enquête aucune
des questions qu'il m'invite à me poser. Les réponses
qui m'ont été apportées ne remettent toutefois
pas en cause, à mes yeux, la conclusion de mon article. Alain
Hertoghe
Rédigé
à 20h08 | Lien permanent
Voici les sites qui parlent de Manuel Aeschlimann réagit:
Commentaires
On nage en plein delire,
Sans rien
connaitre de cette fondation, elle a a reçu le label «association
d’utilité publique» par décret du 27janvier
2000.
http://www.fondationostadelahi.fr/
Est-ce
que Taillefer a reagi aux allegations de Aeschliemann comme quoi ce
sont les membres d'Elahi qui auraient redige eux meme le projet de depeche?
On sent
qu'Aeschliemann est en train de se prendre mechament les pieds dans
le tapis.
Rédigé
par: Zorglub | le mardi 20 décembre 2005 à 21h51
Elahi sur
le site de l'unadfi
http://www.unadfi.com
http://www.unadfi.com/actualite/themes/Ostad%20Elahi.htm
Cette décision
exemplaire rappelle que l’action des ADFI s’inscrit dans
la logique de la défense des victimes face aux nuisances des
mouvements sectaires portant atteinte aux droits de l’homme et
aux libertés fondamentales.
Rédigé
par: personne | le mardi 20 décembre 2005 à 22h10
Le maire
d'Asniéres à en face de sa mairie, de l'autre coté
de la Seine, un de ces amis en politique: Patrick Balkany, le même
escroc et le même promoteur immobilier.
C'est plutôt le département des Hauts de Seine, dans son
ensemble qu'il faudrait regarder de plus prés. Ce n'est plus
un département, c'est une organisation de base dont le président
du conseil général est Sarkozy, le flic plus flic que
la moyenne.
Rédigé par: sito | le mardi 20 décembre 2005 à
22h31
Tiens,
à propos, vous avez vu ça ? (le mot qui manque, c'est
"Sarkozy" bien sûr !)
http://fr.news.yahoo.com/20122005/5/paris-match-a-censure-une-attaque-de-yannick-noah-contre.html
Rédigé
par: Samedi | le mardi 20 décembre 2005 à 23h51
les Barbouzeries
mafieuses, du Grand Capi di tutti Capi don Carlo di Pasqua chef de la
grande Mafia locale," c'est moi Charles le corse et alias j'ai
bossé pour ricard" se transmettent, car son enfant Don Nicolas
di Sarkozzo Tartuffo le petit " très petit" prodige
reprends les méthodes de son maître mafieu.
Rédigé
par: falloujah | le mercredi 21 décembre 2005 à 00h20
Source
AFP
Voyage
au pays de la censure, et des jalousies ridicules de SarkoTartuffe
PARIS "AFP
- L'hebdomadaire Paris Match groupe Hachette Filipacchi Médias/Lagardère
a coupé une phrase d'une interview de Yannick Noah contre le
ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, affirme Le Canard enchaîné
dans son édition à paraître mercredi.
Dans une
interview réalisée avec une journaliste de Paris Match,
Yannick Noah, évoquant la récente crise des banlieues,
a expliqué qu'il avait été victime de contrôles
à plusieurs reprises et lui a dit: "Une chose est sûre:
si jamais Sarkozy passe, je me casse!, ajoute Le Canard.
Selon l'hebdomadaire
satirique, la journaliste qui l'interroge, lui fait valoir qu'"à
quelques mois des élections, vous êtes conscient que les
politiques vont essayer de vous récupérer". L'ancien
tennisman a répondu, toujours selon Le Canard: "personne
ne peut me récupérer".
Le 15 décembre,
Paris Match a publié l'interview de Yannick Noah avec en Une
"Noah. Mes quatre vérités à la France",
sans mention de la phrase rapportée par Le Canard.
Selon l'hebdomadaire
satirique, le directeur de la rédaction de Paris Match, Alain
Genestar, au moment du bouclage du journal, "a pris l'initiative
de couper le paragraphe, un tantinet polémique", "pour
ne pas risquer un nouveau clash avec le ministre de l'Intérieur".
M. Genestar,
joint par l'AFP, n'a souhaité faire aucune déclaration.
Yannick Noah est pour sa part en vacances jusque début janvier
et injoignable, selon son entourage.
La "une"
de Paris Match du 25 août montrant Cécilia Sarkozy avec
un homme présenté comme son compagnon, aurait mécontenté
Nicolas Sarkozy, par ailleurs ami proche d'Arnaud Lagardère,
selon Le Canard Enchaîné. La rumeur d'un départ
de M. Genestar avait alors couru à plusieurs reprises après
cette "une".
Interrogée
par l'AFP, Catherine Schwaab, présidente de la Société
des Journalistes de Paris Match, affirme: "On approuve l'interview
telle qu'elle est sortie. On ne considère pas cela comme une
censure, mais comme un comportement responsable. On est désireux
de maintenir un climat apaisé et ne pas jouer la provocation".
Rédigé
par: falloujah | le mercredi 21 décembre 2005 à 01h18
A propos
de la censure et autres magouilles et complicités, voici quelques
détails.
France
Inter - RadioCom - 14 septembre 2005. « Jean-Luc » pose
une question leurre, pour passer à travers le filtre du standard
: « Sachant que le pétrole est une ressource finie, ne
faudrait-il pas lancer, à l’échelle européenne,
un programme de grands travaux d’infrastructures de métros,
voies ferrées, trams... et avoir une politique fiscale incitative
correspondante ».
Jean-François
Coppé étant l’invité du jour, la référence
à une politique fiscale incitative s’imposait... La question
enthousiasme la standardiste chargée de filtrer les appels. Elle
explique: « C’est parfait ! Redites exactement la même
chose à l’antenne ! »
Mais petite surprise...
- Stéphane
Paoli : - Alors, je ne sais pas qui est en ligne maintenant ; qui est
là ? Jean-Luc, bienvenue et bonjour à vous.
- Jean-Luc : - Oui, bonjour à tous et gloire à Jean-Paul
Cluzel, PDG de Radio France et parrain de la fille d’Alain Juppé
; gloire aussi à Philippe Baudillon, nouveau directeur général
de France 2 ; Philippe Baudillon, dont le fils a pour parrain Dominique
Galouzeau de Villepin. Stéphane Paoli...
- Stéphane Paoli : - On sent que vous avez bien préparé
votre texte là, alors continuez.
- Jean-Luc : - Le 15 décembre 2000, vous avez animé une
manifestation à la très patronale Fédération
Française du Bâtiment ; en juin 2003, vous avez animé
une table ronde lors du bicentenaire de la très patronale Chambre
de Commerce et d’Industrie de Paris...
- Stéphane Paoli : - Oui.
- Jean-Luc : - Vous pratiquez donc, Stéphane Paoli, les ménages,
c’est-à-dire que vous monnayez votre notoriété
de journaliste en espèces sonnantes et enrichissantes, pour animer
des fiestas et des javas patronales. La question s’adresse donc
à vous, cher Stéphane, ainsi qu’au directeur de
l’information de France Inter - s’il y en a un - et voici
cette question : sachant que les ménages sont une pratique qui
déshonorent et décrédibilisent la profession journalistique,
ne faudrait-il pas supprimer automatiquement la carte de presse des
journalistes qui s’adonnent à ces lucratifs ménages
? J’aimerais, cher Stéphane, que vous ne preniez pas la
fuite devant cette question s’il vous plaît.
- Stéphane Paoli : - Alors je ne la prendrai pas, cher Saint-Just,
et je vais vous répondre. Oui, en effet, bien sûr, j’anime
des débats, et pourquoi ne le ferais-je pas, dès l’instant
qu’il s’agit de questions, euh..., de société,
quelquefois en effet économiques, euh... où on me demande
de faire mon métier de journaliste, que j’exerce en en
parlant ici, à ceux qui sont mes patrons, en le déclarant
ensuite, sur des notes d’honoraires avec un numéro de SIRET,
en payant mes impôts, et en contribuant, je pense, du mieux que
je peux, au fonctionnement de la société française.
Donc je n’ai quant à moi aucun complexe ; j’en ai
animé, j’en animerai d’autres - qu’on se le
dise... [Rires complaisants de Jean-François Coppé] et
je ne vois pas pourquoi j’aurais, vis-à-vis de cette attitude,
le moindre compte à vous rendre, cher monsieur. Mon travail,
ici à la rédaction de France Inter, consiste à
faire en sorte que tous les sujets soient traités, équitablement
traités, dans un esprit, je dirais, républicain, c’est
ce qui anime aussi ce service public, et je pense que jusqu’à
présent, le travail est plutôt pas mal fait ; moi je dirais
comme Jean-François Coppé s’agissant des services
publics que moi je suis assez fier de travailler dans celui-ci, et j’ai
le sentiment que le travail y est plutôt pas si mal fait que ça.
Voilà, donc comme vous le voyez, je vous ai répondu et
je suis à votre disposition aussi longtemps que vous aurez des
questions à me poser sur mes activités diverses et variées,
toutes passionnantes, et certaines d’entre elles, pas si mal payées,
c’est vrai. Qui est à l’antenne maintenant ? Jacques...
Bonjour Jacques, et bienvenue à vous.
Rédigé par: sito | le mercredi 21 décembre 2005
à 01h35
En 1999
Alain Minc fêtait son cinquantième anniversaire : «
Le mercredi 14 avril, il avait réservé le célèbre
restaurant du Palais Royal, “Le grand Véfour”. Et
c’est dans un impressionnant ballet de Safrane, de Mercedes et
de BMW que ses invités sont arrivés. C’était
l’événement mondain de l’année. Minc
avait tenu à s’entourer de tous ceux qui comptent à
Paris et qui sont évidemment ses amis : les journalistes Jean-Marie
Colombani, et Franz-Olivier Giesbert, les banquiers Jean Peyrelevade
(PDG du Crédit Lyonnais), David de Rotschild et François
Henrot (Paribas), les industriels François Pinault, Vincent Bolloré
et Pierre Blayau, Jean Drucker et Pierre Bergé, le baron Ernest-Antoine
Seillière. La gauche étant au pouvoir, deux ministres
avaient tenu à souffler en si brillante compagnie les bougies
de cet anniversaire : Martine Aubry et Dominique Strauss-Kahn, accompagné
de son épouse Anne Sinclair. »
Rédigé
par: sito | le mercredi 21 décembre 2005 à 01h41
Après
l’Élysée, Laure Adler dirige une collection chez
Grasset, comme BHL. Elle trahit un de ses auteurs, biographe de Delon,
en transmettant à l’acteur le synopsis du texte qui le
met en cause. Delon en fait interdire la publication. Laure explique
: « Je ne vois pas comment ce livre aurait pu se faire sans l’accord
d’Alain Delon. »
Rédigé
par: sito | le mercredi 21 décembre 2005 à 01h44
Avant de
quitter la direction de France Culture, Laure Adler a signé la
grille des programmes jusqu’en juillet 2006, alors que son successeur
est connu depuis des mois. Une grille qui propose très peu de
changements, excepté pour une émission, la plus prestigieuse
et celle ouvrant droit au plus haut taux de rémunération
en droits d’auteur : « À voix nue ».
« Jusqu’à présent, cette émission fonctionnait
avec des producteurs tournants. Laurence Bloch (directrice adjointe
de France Culture) m’a donc proposé de m’en occuper,
tout en faisant évoluer la formule. »
Résumons : l’ex-adjointe de Laure Adler et toujours directrice
adjointe de France Culture a « proposé » à
la future ex-directrice de France Culture de s’occuper d’
« A voix nue ». Quelle curieuse coïncidence et quelle
remarquable convergence de vue !
Petits arrangements entre amies, comme quoi il y a les copains mais
aussi les copines.
Rédigé par: sito | le mercredi 21 décembre 2005
à 01h50
Pour méditer
un peu ce soir:
«
Les hommes politiques, les journalistes et les politologues parlent
un langage qui n'est pas très éloigné du mien,
quand il ne le recouvre pas, voire le dépasse. Je me suis normalisé
puisque tout le monde parle comme moi. » France Inter, 16.04.02
Le Pen
Rédigé
par: sito | le mercredi 21 décembre 2005 à 01h52
Ah mon
sito en chocolat, j'ai trouvé un sujet qui nous rapproche le
people voilà qu'il est bon et rigolo.
Ps Cher
Alain il y a gros bug sur fair play et je suis triste je ne peux plus
écrire mes textes d'anthologie.SVP Ami journaliste mécanicien?
vous pouvez réparer.
Rédigé
par: fallouah | le mercredi 21 décembre 2005 à 01h53
Le plan
de table compte plus que ce que l’on a dans les assiettes.
C’est
formule qui convient pour les temps présents.
Rédigé
par: sito | le mercredi 21 décembre 2005 à 02h02
Communiqué
D'Act up mardi 20 décembre 2005
Communiqué de presse d’Act Up-Paris et du 9ème Collectif
de Sans-Papiers — Ce week-end, les militants d’Act Up-Paris
et du 9ème collectif des Sans-Papiers ont commencé à
coller en région parisienne une affiche présentant une
photo de Nicolas Sarkozy avec pour seul slogan « Votez Le Pen
».
Cette affiche est disponible sur notre site pour être imprimée,
publiée, diffusée et relayée par tous ceux et toutes
celles qui partagent nos constats et nos craintes : la guerre menée
aux étrangers et la dérive du Ministre de l’Intérieur
vers un discours et une politique d’extrême droite toujours
plus affirmée. Alors que cette fin d’année est le
théâtre d’une accélération de cette
politique raciste, et que nous nous attendons au pire pour le projet
de loi sur l’immigration actuellement en préparation, nous
nous devons de réagir et de faire réagir.
Pour nous
sans-papiers et étrangers malades du sida, l’urgence est
de combattre la politique de Sarkozy qui, par des dispositions réglementaires,
voire des pratiques illégales, met nos vies en dangers : organisation
de véritables rafles, augmentation des expulsions y compris de
malades étrangèrEs, démantèlement de l’Aide
Médicale de l’État [AME] (seul dispositif d’accès
aux soins des sans-papièrs), et remise en cause du séjour
de plein droit notamment pour raisons médicales. Il y a quelques
jours nous organisions un sie-in devant le ministère de l’Intérieur
pour dénoncer ces pratiques et rendre visibles les morts qu’elles
engendrent. Aujourd’hui nous continuons notre action par cette
affiche et nous ne cesserons de nous mobiliser avant d’obtenir
satisfaction à nos exigences.
Le seul
à s'être élevé contre cette très bonne
idée, n'est autre, que Christian Estrosi
député UMP des Alpes maritimes, et Sarkozyen Fanatique,
qui a fustigé, cette opération en la qualifiant de grotesque
parallèle. Hé hé hé moi je le trouve pas
si grotesque que ça le comparatif.Pour s'en persuader quelques
exemples.
Petite
histoire d'Amour ou comment le Petit
Nicolas Iznogoud, voulant devenir Calife à la place du Calife
plagie sans vergogne Jean Marie dit le gros Menhir.
Pour son
dernier poste ministériel avant les présidentielles en
2007, Nicolas Sarkozy a choisi de faire sa campagne sur le racisme.
Après une promotion intensive d'incitation haine des étrangers
et des plus pauvres, et plusieurs expérimentations grandeur nature,
il s’apprête a déposer à l’Assemblée
Nationale un projet de loi contre l’immigration début 2006.
1ère étape : la propagande Depuis son retour au Ministère,
Nicolas Sarkotartuffe s’est appliqué à induire par
tout moyen que le principal fléau à combattre serait la
présence d’étrangère, en situation régulière
ou non. Nous connaissions sa rhétorique tendant à faire
passer tous les étrangers pour des fraudeurs et des délinquants,
il a franchi un cap en prétendant que le chômage serait
imputable à « l’immigration subie qui pèse
sur le marché du travail », que les sans-papiers seraient
privilégiés par rapport au "smicard " en matière
d’accès aux soins et aussi responsables des incendies meurtriers
de cet été.
2ème
étape : les tests à balles réelles Ce qui intéresse
Nicolas Sarkozy, ce sont des chiffres sur lesquels communiquer pour
2007. Il a ainsi donné pour instructions aux préfets d’augmenter
le nombre d’expulsions et à certaines préfectures
de limiter le nombre de titres de séjour délivrés
« catégorie par catégorie ». Les malades du
sida étrangers en ont fait les frais, comme à Lyon, où
plusieurs séropositifs se sont vus refuser leur titre de séjour
en dépit de la loi et dans le seul but de faire baisser le nombre
de cartes délivrées pour raison médicales.
3ème étape : s’attaquer à l’état
de droit Le 23 septembre, Claude Guéant, son directeur de cabinet,
annonçait un avant-projet de loi sur l’immigration. Il
s’agit pour l’essentiel de mettre en place un dispositif
permettant de réduire arbitrairement le nombre d’étrangers
admis à séjourner en France, et donc de mépriser
toutes les raisons politiques, familiales, médicales ou économiques
de devoir et/ou vouloir vivre en France. De telles dispositions contraires
aux principes constitutionnels, et aux conventions internationales .
Ne feront que repousser encore plus d’étrangers dans des
zones de non droit qui mettent leur vie en danger.
Rédigé par: falloujah | le mercredi 21 décembre
2005 à 02h21
Nous aurons
peut-être deux Le Pen en finale du fauteuil quatorziémiste:
Le Pen et son imitateur Sarkozy.
Ou deux poètes: Galouzeau et Le Pen; l'un faisant dans le ver
alexandrin et l'autre dans le ver de terre.
Rédigé
par: sito | le mercredi 21 décembre 2005 à 02h40
T'imagine
le dialogue de faust aux enfers que va donner 2007,
Un cauchemar
absolu, moi personnellement à choisir entre le petit fourbe Sarko
tartuffe, qui vendrait son père et sa mère, et le gros
Mehnir, dont les fantasmes érotiques consistent à envoyer
les Arabes au four crématoire toute la sainte journée,
je prèfère le grand escogriffe Gazou Gazou galouzeau et
ses Alexandrins ratés en confusion sur Iéna et Friedland
question beau gosse, et gentillesse parce que les deux autres sont des
vilains, et des Tueurs en série.
Rédigé
par: falloujah | le mercredi 21 décembre 2005 à 04h08
Méfiez
vous quand même mon Cher Alain parce que je vous aime bien.
Ce Monsieur
Aeschlimann, m'a l'air d'être un Pistoleros du dépôt
de plainte.
C'est un
Sarkozyen susceptible, dont la confusion lutte contre une secte supposée,
cache mal le délit de s'initier en affaire juteuse. Si il vous
cherche des Noises, votre ami Islamiste Falloujah, sera un excellent
témoin de moralité, et se fera un plaisir, de venir vous
prèter main forte avec toute sa bande de barbus patibulaires
et sympathiques.
Amicalement
Falloujah
Rédigé
par: falloujah | le mercredi 21 décembre 2005 à 04h23
Remarques
à propos de cette lettre.
Le maire
d’Asnières ne parle pas de secte dans sa lettre, mais de
fondation. A aucun moment il n’utilise le mot de secte pour évoquer
la Fondation Elahi. Ceci parce qu’il sait que ce n’est pas
une secte, qu’elle n’a jamais été considérée
comme telle et qu’elle est désormais sous « surveillance
» par le ministère de l’Intérieur, dont Sarkozy
est le ministre, grâce à ses agissements dans la presse,
à ses interventions auprès de ses copains et son entregent.
M. Aeschlimann s’attaque pour des raisons douteuses, politiques
et immobilières, à cette fondation qui l’agaçait
et le déstabilisait. Le secrétaire général
de la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de
lutte contre les dérives sectaires), Gilles Bottine, déclarait
à l'AFP que "cette structure n'entre pas dans le cadre des
mouvements sectaires dangereux"."La polémique récente
autour de la fondation Ostad Elahi est une machination politique venant
de l'UMP", a affirmé à l'AFP Luc Bérard de
Malavas, président du groupe PS au conseil municipal d'Asnières
et secrétaire de la section locale du PS.
En écrivant
: "Que dire du Mausolée qu'ils ont construit dans le Loir
et Cher ?" il instille à travers un terme connoté
comme le Mausolée, qui peut faire penser au Mandarom ou à
de véritables sectes, une image hautement négative, dépréciative
voire criminelle. Quand à l’affirmation que la Fondation
basée à Asnières aurait construit ce monument elle
est fausse, voire mensongère si l’on suppose que ses conseillers
ne pouvaient pas l’ignorer, donc lui non plus. L'Association du
mausolée de sainte Janie fut édifiée pour célébrer
la mémoire de la soeur de Bahrâm Elâhi, et le porte-parole
de la Fondation affirme : . "On sait que le mausolée existe,
mais nous n'avons aucun lien avec ce lieu. »
Le maire
affirme aussi : "Et que dire alors de leur action aux USA, en Grande-Bretagne,
en Italie et en Iran ?" Justement il n’y à rien à
en dire. La DCRG se borne à constater que la fondation "constitue
la branche française d'une organisation internationale, d'origine
iranienne, présente, dans une douzaine de pays, dont les Etats-Unis
(Nour Foundation) et la Grande-Bretagne (Unicity Foundation)".
La Fondation en France affirme qu’elle n’a aucun lien avec
ces autres fondations dans le monde. Ce qui paraît hautement plausible
puisqu’il ne s’agit pas d’une secte.
Le maire
écrit : « Suis-je Maire de New York, Londres ou Rome ?
Comprenez que le sujet va bien au-delà d'Asnières et que
des questions se posent au-delà de nos frontières. »
Il n’est pas le maire des villes citées c’est certain,
mais il n’y a non plus aucune question qui se pose dans ces villes
à propos de cette fondation. Cette phrase : « Comprenez
que le sujet va bien au-delà d'Asnières et que des questions
se posent au-delà de nos frontières. » est un montage
psychologique, essayant par l’insinuation encore une fois, d’installer
le doute, la peur que cette Fondation n’ait des « ramifications
» mondiales, avec des sous-entendu : des enquêtes sont en
cours dans toutes ces villes du monde. Alors qu’il est évident
qu’aucune question ne se pose à Londres, Rome ou New York.
Le maire
écrit : « Il n'y a eu qu'une volonté, de la part
d'élus, de demander aux pouvoirs publics de faire toute la transparence
sur l'action d'un groupe de personnes aux multiples facettes. »
Le terme « multiples facettes » tente d’insinuer que
de multiples visages se cacheraient derrière cette Fondation
ouvertement déclarée et qui ne dissimule rien, pour dissimuler
certainement quelque chose derrière ces supposées multiples
identités ou activités.
Par conséquent l’examen rapide et sans entrer dans plus
de détails de sa lettre, révèle une grossière
tentative de manipulation de l’opinion publique ou des lecteurs.
Mais également de manipulation et de tromperie des pouvoirs publics,
voire de diffamer depuis le début pour des raisons encore pleinement
à élucider, une Fondation respectable.
La question
se pose donc à propos d’une affaire où un maire
à sans doute transgressé la loi. Un maire qui se tient
tout prés de M. Sarkozy.
Affirmer comme il le dit qu’il n’a voulu connaître
que la vérité, et poser la transparence comme but de ses
agissements semble bien étrange quand on examine le contenu de
sa lettre tout entier vicié.
Monsieur le maire je vous conseille de prendre un bon avocat, car si
la supposée » secte » venait à vous trainer
en justice, vous pourriez avoir des ennuis…
Au delà
de cette affaire consternante de bêtise, on aperçoit avec
une terrible clarté ce qu’un pouvoir est capable de faire
quand il se sent intouchable. Ces procédés émanant
d’élus du peuple, manipulation de l’opinion, mensonges
caractérisés, délations savamment commencées
et entretenues, amitiés politico-médiatiques permettant
tout ou quasiment tout, participent, collaborent à la plongée
d’un pays dans la plus infecte réputation.
Monsieur
le maire d’Asnières, on ne vous salue pas.
Rédigé par: sito | le mercredi 21 décembre 2005
à 06h53
Voici le
site de Nour Fondation, la fondation Elahi américaine.
http://www.nourfoundation.com/objective.htm
Rédigé
par: sito | le mercredi 21 décembre 2005 à 07h08
Ostad Elahi
est un philosophe, poète et musicien iranien (1895-1974), ce
n'est pas un gourou ou un marabout.
La Fondation travaille sur l'éthique et la solidarité
humaine.
Bref, le maire nous prend pour des gogos.
Et je ne suis pas membre de la fondation.
Rédigé
par: sito | le mercredi 21 décembre 2005 à 07h35
"des
tentations existent de considérer que les hommes politiques sont
par nature méchants, fourbes et manipulateurs." écrit
notre maire.
Certainement. Mais des comme vous il en existe aussi, et des tas depuis
un bon moment.
Rédigé
par: sito | le mercredi 21 décembre 2005 à 07h50
Cher Alain
Hertoghe, Fair Play est toujours en panne!
Rédigé
par: Paul | le mercredi 21 décembre 2005 à 09h39
Falloujah,
Paul, chers commentateurs, j'ai fermé plusieurs fils de discussions,
dont Fair-play, car les échanges n'y avaient vraiment plus rien
à voir avec le post initial. Et certains pouvaient être
mal compris. De plus, je préfère consacrer mon temps à
la lecture des commentaires sur les débats récents. Désolé.
Bien à vous, Alain
Rédigé
par: Hertoghe | le mercredi 21 décembre 2005 à 09h45
"Interrogée
par l'AFP, Catherine Schwaab, présidente de la Société
des Journalistes de Paris Match, affirme: "On approuve l'interview
telle qu'elle est sortie.
On ne considère
pas cela comme une censure, mais comme un comportement responsable.
On est désireux de maintenir un climat apaisé et ne pas
jouer la provocation"."
Par contre
mettre le feu aux banlieues en parlant de karcher et de racaille installe
un climat apaisé et ne joue pas la provocation.
Rédigé
par: sito | le mercredi 21 décembre 2005 à 11h54
Joyeux
Noel. Bonnes fêtes!!
Rédigé
par: sito | le mercredi 21 décembre 2005 à 11h57
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