POUR MIEUX COMPRENDRE 
          LA DEPECHE.... LE DOSSIER
          LIRE LES ARTICLES PRECEDENTS DU MONDE: OSTAD ELAHI, UNE FONDATION RECONNUE 
          D'UTILITE PUBLIQUE OU BIEN UNE "SECTE" ? 
          ( cf. droit de réponse du 20/12/05 DE Manuel AESCHLIMANN et réactions 
          d'internautes ) 
        lien : 
          http://hertoghe.typepad.com/carte_de_presse/2003/01/index.html 
        
        
        Les 
          articles du Monde
          Une fondation mystico-religieuse inquiète les services de renseignement 
           
        
        Article paru dans 
          l'édition du Monde du 22.10.05
        Un entrelacs d'associations, 
          de fondations et de sociétés basées en France intéresse 
          les policiers
        LA DIRECTION CENTRALE 
          des renseignements généraux (DCRG) et la direction de 
          la surveillance du territoire (DST) s'intéressent à ce 
          qu'ils appellent « l'organisation Elâhi ». En réalité, 
          un agglomérat d'associations et de sociétés civiles 
          immobilières sises à Asnières (Hauts-de-Seine), 
          mais aussi une fondation reconnue d'utilité publique, Ostad Elâhi, 
          ou encore un mausolée édifié à Baillou (Loir- 
          et-Cher), à la gloire de « sainte Janie », fille 
          du « Maître Ostad Elâhi ». D'origine iranienne, 
          la famille Elâhi, installée pour une part en France, jouit 
          d'une large aura religieuse et mystique.
        Dans une note datée 
          du 7 septembre, la DCRG stigmatise ainsi «l'organisation Ostad 
          Elâhi (qui) a su séduire pour obtenir, au bout de cinq 
          années, la reconnaissance d'utilité publique ». 
          Les enquêteurs font également part de leur « inquiétude 
          croissante ». Ils mettent en relief « la soumission absolue 
          des disciples à un maître se considérant comme une 
          sorte de messie et à son oeuvre, La Voie de la perfection, ayant 
          pour les dévots valeur de «commandement, notamment dans 
          le cadre de la prise en charge de l'éducation des enfants ». 
          Ils dénoncent enfin « les tentatives d'infiltration des 
          instances municipales de Baillou et d'Asnières, s'accompagnant 
          de pressions et d'intimidations sur les élus ».
        Il est vrai que 
          la bataille fait rage depuis longtemps à Asnières, dont 
          le député et maire UMP Manuel Aeschlimann n'a de cesse 
          de dénoncer, sur fond de bisbilles locales, les agissements des 
          membres de « l'organisation Elâhi ». Bahrâm 
          Elâhi, 74 ans, professeur en chirurgie infantile, naturalisé 
          français en 1994, est arrivé à Asnières 
          en 1992. Progressivement, ses proches ont commencé à acheter 
          des pavillons dans le même secteur. «L'installation de tous 
          ces gens à Asnières a suscité mon interrogation, 
          explique M. Aeschlimann. Tout l'entourage de Bahrâm Elâhi 
          a acheté des pavillons dans le même quartier. Ce regroupement 
          m'a interpellé, encore plus après avoir lu son livre, 
          La Voie de la perfection . » Publié par les éditions 
          Albin Michel, l'ouvrage est censé délivrer l'enseignement 
          de son père, Ostad Elâhi, un magistrat « philosophe 
          et musicien », issu d'une famille de notables kurdes iraniens 
          réputée pour son mysticisme soufiste.
        On y découvre, 
          dans sa première version, des préceptes étonnants. 
          Tout d'abord, « Maître Elâhi appartient à un 
          ordre très particulier, celui des «fervents de Dieu ». 
          On y apprend ainsi que « la Terre n'est pas seulement peuplée 
          d'hommes, mais également de créatures invisibles à 
          nos yeux, qu'on appelle génies (...). Ils peuvent déplacer 
          très rapidement des objets très lourds, ou encore nous 
          paralyser. »
        On peut également 
          y lire, entre autres digressions ésotériques, que « 
          tout homme parvenu à la perfection peut parler avec les animaux 
          et même communiquer avec les plantes et les objets ».
        Autant d'extraits 
          du livre qui ont interpellé les enquêteurs des RG. Et pourtant, 
          l'auteur de ces « pensées » bénéficie, 
          en France, d'une fondation reconnue d'utilité publique le 27 
          janvier 2000. La fondation Ostad Elâhi, présidée 
          par son fils Bahrâm Elâhi, compte parmi les membres de son 
          conseil d'administration un conseiller d'Etat, Jean-Michel Belorgey, 
          ou encore une réalisatrice de télévision, Marion 
          Sarraut.
        Elle s'enorgueillit 
          d'avoir organisé plusieurs colloques, sur le thème de 
          «l'éthique» ou de « la solidarité humaine 
          ». Le 10 septembre, une « journée de la société 
          humaine » était organisée par la fondation, à 
          l'Unesco, sous le patronage du ministère de la culture et du 
          ministère de la cohésion sociale. « Le sujet semblait 
          sérieux et le logo de l'Unesco figurait sur la carte que nous 
          avons reçue, indique-t-on au ministère de la culture. 
          La présentation du colloque était biaisée, il n'était 
          pas fait état de la fondation Elâhi. A l'avenir, nous effectuerons 
          toutes les vérifications nécessaires. »
        M. Aeschlimann, 
          usant de son entregent - il est le conseiller pour l'opinion publique 
          de Nicolas Sarkozy -, a mis en garde ses collègues. Il a ainsi 
          écrit à la présidente du Haut Comité à 
          l'intégration, Blandine Kriegel, qui, lorsqu'elle était 
          chargée de mission à l'Elysée, avait participé 
          à deux colloques organisés par la fondation à la 
          Sorbonne. « Le texte d'Ostad Elâhi que vous avez eu la précaution 
          de m'adresser est au-delà de ce que permet le mysticisme », 
          lui a répondu, le 10 décembre 2003, Mme Kriegel, en affirmant 
          qu'elle déclinerait désormais les invitations de la fondation 
          Elâhi.
        L'organisation compte 
          également un mausolée, construit en Loir-et-Cher, à 
          Baillou, commune dont la châtelaine n'est autre que la princesse 
          italienne Maria Camilla Pallavicini, vice-présidente de la fondation 
          Elâhi. Cet édifice «religieux», que certains 
          à Baillou comparent à un Mandarom miniature, célèbre 
          la mémoire de « sainte Janie », la soeur de Bahrâm 
          Elâhi.
        Une association 
          gère le site, dont le vice-président se nomme Bruno de 
          Beauregard. Domicilié lui aussi à Asnières, M. 
          de Beauregard, qui n'a pas souhaité répondre au Monde, 
          est le fondateur de la société Mayetic, une entreprise 
          de services informatiques, leader sur son marché. L'avocat de 
          cette société est François Ameli, également 
          conseiller de la famille Elâhi.
        Dans un rapport 
          récent, la DST, au titre de ses activités de contre-espionnage, 
          s'est émue de la situation. « Une certaine vigilance est 
          maintenue concernant notamment la présence de certains adeptes 
          au sein de structures sensibles, relate la DST. Au regard de l'approche 
          philosophico-religieuse de M. de Beauregard, on peut s'interroger sur 
          l'opportunité pour des organisations gouvernementales de faire 
          appel à la société Mayetic pour ses solutions informatiques. 
          » La direction générale des impôts, la gendarmerie 
          nationale et même l'OTAN figurent parmi les clients de Mayetic.
        Gérard Davet
        
          « Bahrâm Elâhi n'a rien d'un gourou », selon 
          son avocat
        Article paru dans 
          l'édition du Monde du 22.10.05
        AU SIÈGE 
          de la fondation Ostad Elâhi, à Paris, on se défend 
          de toute entreprise sectaire. « On n'a absolument rien à 
          cacher, se défend Stéphane Chenderoff, porte-parole de 
          la fondation. Il n'est pas question que l'on se laisse amalgamer. Il 
          n'y a aucune «organisation Elâhi. Il existe uniquement une 
          fondation qui s'inscrit dans une approche laïque. Que l'on soit 
          traité de secte est insupportable. » M. Chenderoff rappelle 
          que la fondation, pour être reconnue d'utilité publique, 
          a bataillé pendant sept ans : « La famille Elâhi 
          a déboursé 750 000 euros pour qu'elle voie le jour. Nous 
          nous inscrivons dans l'esprit de la pensée d'Ostad Elâhi. 
          Il n'y a aucun phénomène de réseau.»
        Le livre La Voie 
          de la perfection n'est pas, selon le porte-parole, un ouvrage de référence. 
          « Ce n'est pas une Bible ni le livre fondateur de la fondation, 
          affirme- t-il. Ce qui nous intéresse, c'est la réflexion 
          d'Ostad Elâhi, en tant que magistrat iranien. L'idée, ce 
          n'est pas de conquérir l'âme du monde. On ne fait aucun 
          prosélytisme, on veut simplement promouvoir l'éthique. 
          » La fondation publie régulièrement des livres, 
          aux éditions L'Harmattan, en écho aux colloques qu'elle 
          organise. « Nous menons une vraie réflexion, poursuit M. 
          Chenderoff, il n'y a ni rite ni culte. Il n'existe pas de discours que 
          l'on puisse imposer aux gens. »
        La fondation dément 
          aussi avoir un lien avec l'Association du mausolée de sainte 
          Janie, édifié pour célébrer la mémoire 
          de la soeur de Bahrâm Elâhi, ou avec d'autres sociétés 
          implantées aux Etats-Unis. « On sait que le mausolée 
          existe, mais nous n'avons aucun lien avec ce lieu, prétend le 
          porte-parole. De même, nous n'avons pas d'opinion sur Manuel Aeschlimann, 
          on ne souhaite pas, simplement, qu'il fasse partie de notre environnement. 
          » La DCRG, pourtant, dans sa note du 7 septembre, affirme que 
          la fondation « constitue la branche française d'une organisation 
          internationale, d'origine iranienne, présente, dans une douzaine 
          de pays, dont les Etats-Unis (Nour Foundation) et la Grande-Bretagne 
          (Unicity Foundation) ». Les policiers indiquent que « ses 
          effectifs en France demeurent inconnus ».
        « Bahrâm 
          Elâhi n'a rien d'un gourou, estime François Ameli, son 
          avocat, dont la photo figure sur le site Internet de la Nour Foundation. 
          I l s'agit simplement d'une tradition séculaire, on vient le 
          voir comme on visite le dalaï-lama. Il y a des gens qui le vénèrent, 
          comme ils vénéraient sa soeur. En profite-t-il ? Non. 
          Est-ce qu'il le suscite ? Non. Il n'y a jamais eu de plaintes contre 
          lui. »
        Pour Gilles Bottine, 
          secrétaire général de la Mission interministérielle 
          de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), 
          « cette structure ne paraît pas pouvoir être classée 
          au rang des mouvements sectaires dangereux ». « Nous n'avons 
          pas eu connaissance, poursuit M. Bottine, d'arguments induits par la 
          doctrine du mouvement, ou son mode de fonctionnement, considérés 
          comme attentatoires à la liberté. »
        Gérard Davet 
          
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        Carte de presse
        À propos 
          de l'auteur
          « Exclusif : Censure à l'AFP 
          mardi 20 décembre 2005
        Manuel Aeschlimann 
          réagit
          Le député-maire UMP d'Asnières-sur-Seine, Manuel 
          Aeschlimann, a désiré réagir à l'enquête 
          "Censure à l'AFP" le mettant en cause et mise en ligne 
          ce matin sur "Carte de presse". Voici l'intégralité 
          du texte qu'il nous a adressé :
        " Mise au point 
          de Manuel Aeschlimann
        Monsieur,
        J'ai pris bonne 
          note de votre article intitulé "Censure à l'AFP". 
          Vous y exprimez un point de vue personnel, qui, je le sais, est partagé 
          par la Fondation Elahi. L'avenir nous dira si vous aviez raison ou tort.
        En attendant, concernant 
          la fameuse dépêche AFP dont vous supposez qu'elle a été 
          censurée, je ne peux que vous confirmer ce que je vous ai bien 
          volontiers dit au téléphone :
        Tout d'abord, la 
          dépêche que vous évoquez daterait du 29 octobre 
          selon vos écrits. Je n'ai aucune raison de mettre cela en doute. 
          Le 9 novembre dernier, j'apprends par l'intermédiaire de notre 
          avocat, que des responsables de la Fondation Elahi ont montré 
          un projet de dépêche AFP au Président de la Cour 
          d'Appel de Versailles dans le cadre d'un conflit opposant ladite fondation 
          à l'un de mes Maires-adjoints. Dès lors, je contacte le 
          Président de l'AFP, puis Monsieur Taillefer, le directeur de 
          l'information, afin de leur demander s'ils ont connaissance d'une dépêche 
          signée Marc Bastian et datée de fin octobre, car moi je 
          n'en ai pas connaissance. Après vérification de leur part, 
          on m'informe qu'il s'agit d'un projet de dépêche, jamais 
          paru. Je demande alors pour quelle raison ce projet est entre les mains 
          des dirigeants de la Fondation Elahi. On me rapporte que celui-ci leur 
          a été transmis par Monsieur Bastian « pour avis 
          ». Je demande si cela est une pratique courante de faire valider 
          ainsi un projet de dépêche par une des parties concernées. 
          On me répond que non, bien évidemment. Je demande pourquoi 
          ce projet - dont je ne connais pas le contenu - n'a pas été 
          validé par l'AFP ? On me répond qu'il a été 
          retoqué pour des raisons de fond. Je m'étonne en tout 
          cas que sur un sujet si sensible - la mise sous surveillance d'un groupe 
          par la Mission de Vigilance sur les Dérives Sectaires - un projet 
          de dépêche ait été soumis avant parution 
          aux dirigeants dudit groupe. Il serait intéressant, cher Monsieur 
          Hertoghe, que vous vous posiez aussi cette question.
        Je sais que dans 
          des affaires complexes telles que nous la vivons au sujet de la Fondation 
          Elahi, des tentations existent de considérer que les hommes politiques 
          sont par nature méchants, fourbes et manipulateurs. Mais la vérité 
          n'est pas toujours à sens unique. Veuillez simplement considérer 
          que l'action de ces personnes ne se limite pas à Asnières 
          et à des questions d'urbanisme. Je sais qu'ils se retranchent 
          depuis longtemps derrière cette soi-disant opposition locale 
          pour donner à penser que nous avons des comptes politiques à 
          régler avec eux. Cet écran de fumée ne tient pas. 
          Et que dire alors de leur action aux USA, en Grande-Bretagne, en Italie 
          et en Iran ? Que dire du Mausolée qu'ils ont construit dans le 
          Loir et Cher ? Suis-je Maire de New York, Londres ou Rome ? Comprenez 
          que le sujet va bien au-delà d'Asnières et que des questions 
          se posent au-delà de nos frontières. Sans réponses 
          pour l'heure. Mais pourquoi ne pas les poser librement ?
        Enfin, concernant 
          M. Samali, ancien membre dont vous semblez douter de la franchise, je 
          vous invite à attendre les suites judiciaires de ses plaintes 
          avant de vous prononcer ainsi. Là encore, nous verrons bien, 
          sans préjuger de rien. Libre à vous de considérer 
          que cet homme est « providentiel ». Il existe, il témoigne. 
          Ecoutons ce qu'il exprime. La justice fera le reste.
        La suite des événements 
          vous amènera à constater - et j'espère que vous 
          le ferez avec la même détermination - qu'il n'y a eu ni 
          censure, ni manipulation. Il n'y a eu qu'une volonté, de la part 
          d'élus, de demander aux pouvoirs publics de faire toute la transparence 
          sur l'action d'un groupe de personnes aux multiples facettes.
        Je m'en remets aux 
          instances compétentes pour traiter ce problème.
        Bien à vous.
        Manuel Aeschlimann 
          "
        PS : Je ne désire 
          pas polémiquer avec Monsieur Aeschlimann. Mais je n'accepte évidemment 
          pas que mon enquête de journaliste indépendant et l'article 
          qui en a résulté soient qualifiés de simple "point 
          de vue personnel". Et je tiens à rassurer le député-maire 
          d'Asnières: je n'ai ignoré durant mon enquête aucune 
          des questions qu'il m'invite à me poser. Les réponses 
          qui m'ont été apportées ne remettent toutefois 
          pas en cause, à mes yeux, la conclusion de mon article. Alain 
          Hertoghe
        Rédigé 
          à 20h08 | Lien permanent 
         
         
          
          Voici les sites qui parlent de Manuel Aeschlimann réagit:
        Commentaires
          On nage en plein delire, 
        Sans rien 
          connaitre de cette fondation, elle a a reçu le label «association 
          d’utilité publique» par décret du 27janvier 
          2000.
          http://www.fondationostadelahi.fr/
        Est-ce 
          que Taillefer a reagi aux allegations de Aeschliemann comme quoi ce 
          sont les membres d'Elahi qui auraient redige eux meme le projet de depeche?
        On sent 
          qu'Aeschliemann est en train de se prendre mechament les pieds dans 
          le tapis.
        Rédigé 
          par: Zorglub | le mardi 20 décembre 2005 à 21h51 
        Elahi sur 
          le site de l'unadfi
        http://www.unadfi.com
        http://www.unadfi.com/actualite/themes/Ostad%20Elahi.htm
        Cette décision 
          exemplaire rappelle que l’action des ADFI s’inscrit dans 
          la logique de la défense des victimes face aux nuisances des 
          mouvements sectaires portant atteinte aux droits de l’homme et 
          aux libertés fondamentales.
        Rédigé 
          par: personne | le mardi 20 décembre 2005 à 22h10 
        Le maire 
          d'Asniéres à en face de sa mairie, de l'autre coté 
          de la Seine, un de ces amis en politique: Patrick Balkany, le même 
          escroc et le même promoteur immobilier.
          C'est plutôt le département des Hauts de Seine, dans son 
          ensemble qu'il faudrait regarder de plus prés. Ce n'est plus 
          un département, c'est une organisation de base dont le président 
          du conseil général est Sarkozy, le flic plus flic que 
          la moyenne. 
        
          Rédigé par: sito | le mardi 20 décembre 2005 à 
          22h31 
        Tiens, 
          à propos, vous avez vu ça ? (le mot qui manque, c'est 
          "Sarkozy" bien sûr !)
          http://fr.news.yahoo.com/20122005/5/paris-match-a-censure-une-attaque-de-yannick-noah-contre.html
        Rédigé 
          par: Samedi | le mardi 20 décembre 2005 à 23h51 
        les Barbouzeries 
          mafieuses, du Grand Capi di tutti Capi don Carlo di Pasqua chef de la 
          grande Mafia locale," c'est moi Charles le corse et alias j'ai 
          bossé pour ricard" se transmettent, car son enfant Don Nicolas 
          di Sarkozzo Tartuffo le petit " très petit" prodige 
          reprends les méthodes de son maître mafieu.
        Rédigé 
          par: falloujah | le mercredi 21 décembre 2005 à 00h20 
          
        Source 
          AFP
        Voyage 
          au pays de la censure, et des jalousies ridicules de SarkoTartuffe
        PARIS "AFP 
          - L'hebdomadaire Paris Match groupe Hachette Filipacchi Médias/Lagardère 
          a coupé une phrase d'une interview de Yannick Noah contre le 
          ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, affirme Le Canard enchaîné 
          dans son édition à paraître mercredi.
        Dans une 
          interview réalisée avec une journaliste de Paris Match, 
          Yannick Noah, évoquant la récente crise des banlieues, 
          a expliqué qu'il avait été victime de contrôles 
          à plusieurs reprises et lui a dit: "Une chose est sûre: 
          si jamais Sarkozy passe, je me casse!, ajoute Le Canard.
        Selon l'hebdomadaire 
          satirique, la journaliste qui l'interroge, lui fait valoir qu'"à 
          quelques mois des élections, vous êtes conscient que les 
          politiques vont essayer de vous récupérer". L'ancien 
          tennisman a répondu, toujours selon Le Canard: "personne 
          ne peut me récupérer".
        Le 15 décembre, 
          Paris Match a publié l'interview de Yannick Noah avec en Une 
          "Noah. Mes quatre vérités à la France", 
          sans mention de la phrase rapportée par Le Canard.
        Selon l'hebdomadaire 
          satirique, le directeur de la rédaction de Paris Match, Alain 
          Genestar, au moment du bouclage du journal, "a pris l'initiative 
          de couper le paragraphe, un tantinet polémique", "pour 
          ne pas risquer un nouveau clash avec le ministre de l'Intérieur".
        M. Genestar, 
          joint par l'AFP, n'a souhaité faire aucune déclaration. 
          Yannick Noah est pour sa part en vacances jusque début janvier 
          et injoignable, selon son entourage.
        La "une" 
          de Paris Match du 25 août montrant Cécilia Sarkozy avec 
          un homme présenté comme son compagnon, aurait mécontenté 
          Nicolas Sarkozy, par ailleurs ami proche d'Arnaud Lagardère, 
          selon Le Canard Enchaîné. La rumeur d'un départ 
          de M. Genestar avait alors couru à plusieurs reprises après 
          cette "une".
        Interrogée 
          par l'AFP, Catherine Schwaab, présidente de la Société 
          des Journalistes de Paris Match, affirme: "On approuve l'interview 
          telle qu'elle est sortie. On ne considère pas cela comme une 
          censure, mais comme un comportement responsable. On est désireux 
          de maintenir un climat apaisé et ne pas jouer la provocation".
        Rédigé 
          par: falloujah | le mercredi 21 décembre 2005 à 01h18 
          
        A propos 
          de la censure et autres magouilles et complicités, voici quelques 
          détails.
        France 
          Inter - RadioCom - 14 septembre 2005. « Jean-Luc » pose 
          une question leurre, pour passer à travers le filtre du standard 
          : « Sachant que le pétrole est une ressource finie, ne 
          faudrait-il pas lancer, à l’échelle européenne, 
          un programme de grands travaux d’infrastructures de métros, 
          voies ferrées, trams... et avoir une politique fiscale incitative 
          correspondante ».
        Jean-François 
          Coppé étant l’invité du jour, la référence 
          à une politique fiscale incitative s’imposait... La question 
          enthousiasme la standardiste chargée de filtrer les appels. Elle 
          explique: « C’est parfait ! Redites exactement la même 
          chose à l’antenne ! »
          Mais petite surprise...
        - Stéphane 
          Paoli : - Alors, je ne sais pas qui est en ligne maintenant ; qui est 
          là ? Jean-Luc, bienvenue et bonjour à vous.
          - Jean-Luc : - Oui, bonjour à tous et gloire à Jean-Paul 
          Cluzel, PDG de Radio France et parrain de la fille d’Alain Juppé 
          ; gloire aussi à Philippe Baudillon, nouveau directeur général 
          de France 2 ; Philippe Baudillon, dont le fils a pour parrain Dominique 
          Galouzeau de Villepin. Stéphane Paoli...
          - Stéphane Paoli : - On sent que vous avez bien préparé 
          votre texte là, alors continuez.
          - Jean-Luc : - Le 15 décembre 2000, vous avez animé une 
          manifestation à la très patronale Fédération 
          Française du Bâtiment ; en juin 2003, vous avez animé 
          une table ronde lors du bicentenaire de la très patronale Chambre 
          de Commerce et d’Industrie de Paris...
          - Stéphane Paoli : - Oui.
          - Jean-Luc : - Vous pratiquez donc, Stéphane Paoli, les ménages, 
          c’est-à-dire que vous monnayez votre notoriété 
          de journaliste en espèces sonnantes et enrichissantes, pour animer 
          des fiestas et des javas patronales. La question s’adresse donc 
          à vous, cher Stéphane, ainsi qu’au directeur de 
          l’information de France Inter - s’il y en a un - et voici 
          cette question : sachant que les ménages sont une pratique qui 
          déshonorent et décrédibilisent la profession journalistique, 
          ne faudrait-il pas supprimer automatiquement la carte de presse des 
          journalistes qui s’adonnent à ces lucratifs ménages 
          ? J’aimerais, cher Stéphane, que vous ne preniez pas la 
          fuite devant cette question s’il vous plaît.
          - Stéphane Paoli : - Alors je ne la prendrai pas, cher Saint-Just, 
          et je vais vous répondre. Oui, en effet, bien sûr, j’anime 
          des débats, et pourquoi ne le ferais-je pas, dès l’instant 
          qu’il s’agit de questions, euh..., de société, 
          quelquefois en effet économiques, euh... où on me demande 
          de faire mon métier de journaliste, que j’exerce en en 
          parlant ici, à ceux qui sont mes patrons, en le déclarant 
          ensuite, sur des notes d’honoraires avec un numéro de SIRET, 
          en payant mes impôts, et en contribuant, je pense, du mieux que 
          je peux, au fonctionnement de la société française. 
          Donc je n’ai quant à moi aucun complexe ; j’en ai 
          animé, j’en animerai d’autres - qu’on se le 
          dise... [Rires complaisants de Jean-François Coppé] et 
          je ne vois pas pourquoi j’aurais, vis-à-vis de cette attitude, 
          le moindre compte à vous rendre, cher monsieur. Mon travail, 
          ici à la rédaction de France Inter, consiste à 
          faire en sorte que tous les sujets soient traités, équitablement 
          traités, dans un esprit, je dirais, républicain, c’est 
          ce qui anime aussi ce service public, et je pense que jusqu’à 
          présent, le travail est plutôt pas mal fait ; moi je dirais 
          comme Jean-François Coppé s’agissant des services 
          publics que moi je suis assez fier de travailler dans celui-ci, et j’ai 
          le sentiment que le travail y est plutôt pas si mal fait que ça. 
          Voilà, donc comme vous le voyez, je vous ai répondu et 
          je suis à votre disposition aussi longtemps que vous aurez des 
          questions à me poser sur mes activités diverses et variées, 
          toutes passionnantes, et certaines d’entre elles, pas si mal payées, 
          c’est vrai. Qui est à l’antenne maintenant ? Jacques... 
          Bonjour Jacques, et bienvenue à vous. 
        
          Rédigé par: sito | le mercredi 21 décembre 2005 
          à 01h35 
        En 1999 
          Alain Minc fêtait son cinquantième anniversaire : « 
          Le mercredi 14 avril, il avait réservé le célèbre 
          restaurant du Palais Royal, “Le grand Véfour”. Et 
          c’est dans un impressionnant ballet de Safrane, de Mercedes et 
          de BMW que ses invités sont arrivés. C’était 
          l’événement mondain de l’année. Minc 
          avait tenu à s’entourer de tous ceux qui comptent à 
          Paris et qui sont évidemment ses amis : les journalistes Jean-Marie 
          Colombani, et Franz-Olivier Giesbert, les banquiers Jean Peyrelevade 
          (PDG du Crédit Lyonnais), David de Rotschild et François 
          Henrot (Paribas), les industriels François Pinault, Vincent Bolloré 
          et Pierre Blayau, Jean Drucker et Pierre Bergé, le baron Ernest-Antoine 
          Seillière. La gauche étant au pouvoir, deux ministres 
          avaient tenu à souffler en si brillante compagnie les bougies 
          de cet anniversaire : Martine Aubry et Dominique Strauss-Kahn, accompagné 
          de son épouse Anne Sinclair. »
        Rédigé 
          par: sito | le mercredi 21 décembre 2005 à 01h41 
        Après 
          l’Élysée, Laure Adler dirige une collection chez 
          Grasset, comme BHL. Elle trahit un de ses auteurs, biographe de Delon, 
          en transmettant à l’acteur le synopsis du texte qui le 
          met en cause. Delon en fait interdire la publication. Laure explique 
          : « Je ne vois pas comment ce livre aurait pu se faire sans l’accord 
          d’Alain Delon. » 
        Rédigé 
          par: sito | le mercredi 21 décembre 2005 à 01h44 
        Avant de 
          quitter la direction de France Culture, Laure Adler a signé la 
          grille des programmes jusqu’en juillet 2006, alors que son successeur 
          est connu depuis des mois. Une grille qui propose très peu de 
          changements, excepté pour une émission, la plus prestigieuse 
          et celle ouvrant droit au plus haut taux de rémunération 
          en droits d’auteur : « À voix nue ».
          « Jusqu’à présent, cette émission fonctionnait 
          avec des producteurs tournants. Laurence Bloch (directrice adjointe 
          de France Culture) m’a donc proposé de m’en occuper, 
          tout en faisant évoluer la formule. » 
          Résumons : l’ex-adjointe de Laure Adler et toujours directrice 
          adjointe de France Culture a « proposé » à 
          la future ex-directrice de France Culture de s’occuper d’ 
          « A voix nue ». Quelle curieuse coïncidence et quelle 
          remarquable convergence de vue !
          Petits arrangements entre amies, comme quoi il y a les copains mais 
          aussi les copines.
        
          Rédigé par: sito | le mercredi 21 décembre 2005 
          à 01h50 
        Pour méditer 
          un peu ce soir:
        « 
          Les hommes politiques, les journalistes et les politologues parlent 
          un langage qui n'est pas très éloigné du mien, 
          quand il ne le recouvre pas, voire le dépasse. Je me suis normalisé 
          puisque tout le monde parle comme moi. » France Inter, 16.04.02 
          Le Pen
        Rédigé 
          par: sito | le mercredi 21 décembre 2005 à 01h52 
        Ah mon 
          sito en chocolat, j'ai trouvé un sujet qui nous rapproche le 
          people voilà qu'il est bon et rigolo.
        Ps Cher 
          Alain il y a gros bug sur fair play et je suis triste je ne peux plus 
          écrire mes textes d'anthologie.SVP Ami journaliste mécanicien? 
          vous pouvez réparer.
        Rédigé 
          par: fallouah | le mercredi 21 décembre 2005 à 01h53 
        Le plan 
          de table compte plus que ce que l’on a dans les assiettes.
        C’est 
          formule qui convient pour les temps présents.
        Rédigé 
          par: sito | le mercredi 21 décembre 2005 à 02h02 
        Communiqué 
          D'Act up mardi 20 décembre 2005
        
          Communiqué de presse d’Act Up-Paris et du 9ème Collectif 
          de Sans-Papiers — Ce week-end, les militants d’Act Up-Paris 
          et du 9ème collectif des Sans-Papiers ont commencé à 
          coller en région parisienne une affiche présentant une 
          photo de Nicolas Sarkozy avec pour seul slogan « Votez Le Pen 
          ». 
          Cette affiche est disponible sur notre site pour être imprimée, 
          publiée, diffusée et relayée par tous ceux et toutes 
          celles qui partagent nos constats et nos craintes : la guerre menée 
          aux étrangers et la dérive du Ministre de l’Intérieur 
          vers un discours et une politique d’extrême droite toujours 
          plus affirmée. Alors que cette fin d’année est le 
          théâtre d’une accélération de cette 
          politique raciste, et que nous nous attendons au pire pour le projet 
          de loi sur l’immigration actuellement en préparation, nous 
          nous devons de réagir et de faire réagir.
        Pour nous 
          sans-papiers et étrangers malades du sida, l’urgence est 
          de combattre la politique de Sarkozy qui, par des dispositions réglementaires, 
          voire des pratiques illégales, met nos vies en dangers : organisation 
          de véritables rafles, augmentation des expulsions y compris de 
          malades étrangèrEs, démantèlement de l’Aide 
          Médicale de l’État [AME] (seul dispositif d’accès 
          aux soins des sans-papièrs), et remise en cause du séjour 
          de plein droit notamment pour raisons médicales. Il y a quelques 
          jours nous organisions un sie-in devant le ministère de l’Intérieur 
          pour dénoncer ces pratiques et rendre visibles les morts qu’elles 
          engendrent. Aujourd’hui nous continuons notre action par cette 
          affiche et nous ne cesserons de nous mobiliser avant d’obtenir 
          satisfaction à nos exigences.
        Le seul 
          à s'être élevé contre cette très bonne 
          idée, n'est autre, que Christian Estrosi
          député UMP des Alpes maritimes, et Sarkozyen Fanatique, 
          qui a fustigé, cette opération en la qualifiant de grotesque 
          parallèle. Hé hé hé moi je le trouve pas 
          si grotesque que ça le comparatif.Pour s'en persuader quelques 
          exemples.
        Petite 
          histoire d'Amour ou comment le Petit 
          Nicolas Iznogoud, voulant devenir Calife à la place du Calife 
          plagie sans vergogne Jean Marie dit le gros Menhir.
        Pour son 
          dernier poste ministériel avant les présidentielles en 
          2007, Nicolas Sarkozy a choisi de faire sa campagne sur le racisme. 
          Après une promotion intensive d'incitation haine des étrangers 
          et des plus pauvres, et plusieurs expérimentations grandeur nature, 
          il s’apprête a déposer à l’Assemblée 
          Nationale un projet de loi contre l’immigration début 2006. 
          
          1ère étape : la propagande Depuis son retour au Ministère, 
          Nicolas Sarkotartuffe s’est appliqué à induire par 
          tout moyen que le principal fléau à combattre serait la 
          présence d’étrangère, en situation régulière 
          ou non. Nous connaissions sa rhétorique tendant à faire 
          passer tous les étrangers pour des fraudeurs et des délinquants, 
          il a franchi un cap en prétendant que le chômage serait 
          imputable à « l’immigration subie qui pèse 
          sur le marché du travail », que les sans-papiers seraient 
          privilégiés par rapport au "smicard " en matière 
          d’accès aux soins et aussi responsables des incendies meurtriers 
          de cet été.
        2ème 
          étape : les tests à balles réelles Ce qui intéresse 
          Nicolas Sarkozy, ce sont des chiffres sur lesquels communiquer pour 
          2007. Il a ainsi donné pour instructions aux préfets d’augmenter 
          le nombre d’expulsions et à certaines préfectures 
          de limiter le nombre de titres de séjour délivrés 
          « catégorie par catégorie ». Les malades du 
          sida étrangers en ont fait les frais, comme à Lyon, où 
          plusieurs séropositifs se sont vus refuser leur titre de séjour 
          en dépit de la loi et dans le seul but de faire baisser le nombre 
          de cartes délivrées pour raison médicales.
        
          3ème étape : s’attaquer à l’état 
          de droit Le 23 septembre, Claude Guéant, son directeur de cabinet, 
          annonçait un avant-projet de loi sur l’immigration. Il 
          s’agit pour l’essentiel de mettre en place un dispositif 
          permettant de réduire arbitrairement le nombre d’étrangers 
          admis à séjourner en France, et donc de mépriser 
          toutes les raisons politiques, familiales, médicales ou économiques 
          de devoir et/ou vouloir vivre en France. De telles dispositions contraires 
          aux principes constitutionnels, et aux conventions internationales .
          Ne feront que repousser encore plus d’étrangers dans des 
          zones de non droit qui mettent leur vie en danger.
        
          Rédigé par: falloujah | le mercredi 21 décembre 
          2005 à 02h21 
        Nous aurons 
          peut-être deux Le Pen en finale du fauteuil quatorziémiste: 
          Le Pen et son imitateur Sarkozy.
          Ou deux poètes: Galouzeau et Le Pen; l'un faisant dans le ver 
          alexandrin et l'autre dans le ver de terre.
        Rédigé 
          par: sito | le mercredi 21 décembre 2005 à 02h40 
        T'imagine 
          le dialogue de faust aux enfers que va donner 2007, 
        Un cauchemar 
          absolu, moi personnellement à choisir entre le petit fourbe Sarko 
          tartuffe, qui vendrait son père et sa mère, et le gros 
          Mehnir, dont les fantasmes érotiques consistent à envoyer 
          les Arabes au four crématoire toute la sainte journée, 
          je prèfère le grand escogriffe Gazou Gazou galouzeau et 
          ses Alexandrins ratés en confusion sur Iéna et Friedland 
          question beau gosse, et gentillesse parce que les deux autres sont des 
          vilains, et des Tueurs en série.
        Rédigé 
          par: falloujah | le mercredi 21 décembre 2005 à 04h08 
          
        Méfiez 
          vous quand même mon Cher Alain parce que je vous aime bien.
        Ce Monsieur 
          Aeschlimann, m'a l'air d'être un Pistoleros du dépôt 
          de plainte.
        C'est un 
          Sarkozyen susceptible, dont la confusion lutte contre une secte supposée, 
          cache mal le délit de s'initier en affaire juteuse. Si il vous 
          cherche des Noises, votre ami Islamiste Falloujah, sera un excellent 
          témoin de moralité, et se fera un plaisir, de venir vous 
          prèter main forte avec toute sa bande de barbus patibulaires 
          et sympathiques. 
        Amicalement 
          Falloujah
        Rédigé 
          par: falloujah | le mercredi 21 décembre 2005 à 04h23 
          
        Remarques 
          à propos de cette lettre.
        Le maire 
          d’Asnières ne parle pas de secte dans sa lettre, mais de 
          fondation. A aucun moment il n’utilise le mot de secte pour évoquer 
          la Fondation Elahi. Ceci parce qu’il sait que ce n’est pas 
          une secte, qu’elle n’a jamais été considérée 
          comme telle et qu’elle est désormais sous « surveillance 
          » par le ministère de l’Intérieur, dont Sarkozy 
          est le ministre, grâce à ses agissements dans la presse, 
          à ses interventions auprès de ses copains et son entregent. 
          M. Aeschlimann s’attaque pour des raisons douteuses, politiques 
          et immobilières, à cette fondation qui l’agaçait 
          et le déstabilisait. Le secrétaire général 
          de la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de 
          lutte contre les dérives sectaires), Gilles Bottine, déclarait 
          à l'AFP que "cette structure n'entre pas dans le cadre des 
          mouvements sectaires dangereux"."La polémique récente 
          autour de la fondation Ostad Elahi est une machination politique venant 
          de l'UMP", a affirmé à l'AFP Luc Bérard de 
          Malavas, président du groupe PS au conseil municipal d'Asnières 
          et secrétaire de la section locale du PS. 
        En écrivant 
          : "Que dire du Mausolée qu'ils ont construit dans le Loir 
          et Cher ?" il instille à travers un terme connoté 
          comme le Mausolée, qui peut faire penser au Mandarom ou à 
          de véritables sectes, une image hautement négative, dépréciative 
          voire criminelle. Quand à l’affirmation que la Fondation 
          basée à Asnières aurait construit ce monument elle 
          est fausse, voire mensongère si l’on suppose que ses conseillers 
          ne pouvaient pas l’ignorer, donc lui non plus. L'Association du 
          mausolée de sainte Janie fut édifiée pour célébrer 
          la mémoire de la soeur de Bahrâm Elâhi, et le porte-parole 
          de la Fondation affirme : . "On sait que le mausolée existe, 
          mais nous n'avons aucun lien avec ce lieu. » 
        Le maire 
          affirme aussi : "Et que dire alors de leur action aux USA, en Grande-Bretagne, 
          en Italie et en Iran ?" Justement il n’y à rien à 
          en dire. La DCRG se borne à constater que la fondation "constitue 
          la branche française d'une organisation internationale, d'origine 
          iranienne, présente, dans une douzaine de pays, dont les Etats-Unis 
          (Nour Foundation) et la Grande-Bretagne (Unicity Foundation)". 
          La Fondation en France affirme qu’elle n’a aucun lien avec 
          ces autres fondations dans le monde. Ce qui paraît hautement plausible 
          puisqu’il ne s’agit pas d’une secte.
        Le maire 
          écrit : « Suis-je Maire de New York, Londres ou Rome ? 
          Comprenez que le sujet va bien au-delà d'Asnières et que 
          des questions se posent au-delà de nos frontières. » 
          Il n’est pas le maire des villes citées c’est certain, 
          mais il n’y a non plus aucune question qui se pose dans ces villes 
          à propos de cette fondation. Cette phrase : « Comprenez 
          que le sujet va bien au-delà d'Asnières et que des questions 
          se posent au-delà de nos frontières. » est un montage 
          psychologique, essayant par l’insinuation encore une fois, d’installer 
          le doute, la peur que cette Fondation n’ait des « ramifications 
          » mondiales, avec des sous-entendu : des enquêtes sont en 
          cours dans toutes ces villes du monde. Alors qu’il est évident 
          qu’aucune question ne se pose à Londres, Rome ou New York. 
          
        Le maire 
          écrit : « Il n'y a eu qu'une volonté, de la part 
          d'élus, de demander aux pouvoirs publics de faire toute la transparence 
          sur l'action d'un groupe de personnes aux multiples facettes. » 
          Le terme « multiples facettes » tente d’insinuer que 
          de multiples visages se cacheraient derrière cette Fondation 
          ouvertement déclarée et qui ne dissimule rien, pour dissimuler 
          certainement quelque chose derrière ces supposées multiples 
          identités ou activités. 
        
          Par conséquent l’examen rapide et sans entrer dans plus 
          de détails de sa lettre, révèle une grossière 
          tentative de manipulation de l’opinion publique ou des lecteurs. 
          Mais également de manipulation et de tromperie des pouvoirs publics, 
          voire de diffamer depuis le début pour des raisons encore pleinement 
          à élucider, une Fondation respectable.
        La question 
          se pose donc à propos d’une affaire où un maire 
          à sans doute transgressé la loi. Un maire qui se tient 
          tout prés de M. Sarkozy.
          Affirmer comme il le dit qu’il n’a voulu connaître 
          que la vérité, et poser la transparence comme but de ses 
          agissements semble bien étrange quand on examine le contenu de 
          sa lettre tout entier vicié. 
          Monsieur le maire je vous conseille de prendre un bon avocat, car si 
          la supposée » secte » venait à vous trainer 
          en justice, vous pourriez avoir des ennuis… 
        Au delà 
          de cette affaire consternante de bêtise, on aperçoit avec 
          une terrible clarté ce qu’un pouvoir est capable de faire 
          quand il se sent intouchable. Ces procédés émanant 
          d’élus du peuple, manipulation de l’opinion, mensonges 
          caractérisés, délations savamment commencées 
          et entretenues, amitiés politico-médiatiques permettant 
          tout ou quasiment tout, participent, collaborent à la plongée 
          d’un pays dans la plus infecte réputation.
        Monsieur 
          le maire d’Asnières, on ne vous salue pas.
        
          Rédigé par: sito | le mercredi 21 décembre 2005 
          à 06h53 
        Voici le 
          site de Nour Fondation, la fondation Elahi américaine.
        http://www.nourfoundation.com/objective.htm
        Rédigé 
          par: sito | le mercredi 21 décembre 2005 à 07h08 
        Ostad Elahi 
          est un philosophe, poète et musicien iranien (1895-1974), ce 
          n'est pas un gourou ou un marabout.
          La Fondation travaille sur l'éthique et la solidarité 
          humaine.
          Bref, le maire nous prend pour des gogos.
          Et je ne suis pas membre de la fondation.
        Rédigé 
          par: sito | le mercredi 21 décembre 2005 à 07h35 
        "des 
          tentations existent de considérer que les hommes politiques sont 
          par nature méchants, fourbes et manipulateurs." écrit 
          notre maire.
          Certainement. Mais des comme vous il en existe aussi, et des tas depuis 
          un bon moment.
        Rédigé 
          par: sito | le mercredi 21 décembre 2005 à 07h50 
        Cher Alain 
          Hertoghe, Fair Play est toujours en panne!
        Rédigé 
          par: Paul | le mercredi 21 décembre 2005 à 09h39 
        Falloujah, 
          Paul, chers commentateurs, j'ai fermé plusieurs fils de discussions, 
          dont Fair-play, car les échanges n'y avaient vraiment plus rien 
          à voir avec le post initial. Et certains pouvaient être 
          mal compris. De plus, je préfère consacrer mon temps à 
          la lecture des commentaires sur les débats récents. Désolé.
          Bien à vous, Alain
        Rédigé 
          par: Hertoghe | le mercredi 21 décembre 2005 à 09h45 
        "Interrogée 
          par l'AFP, Catherine Schwaab, présidente de la Société 
          des Journalistes de Paris Match, affirme: "On approuve l'interview 
          telle qu'elle est sortie. 
        On ne considère 
          pas cela comme une censure, mais comme un comportement responsable. 
          On est désireux de maintenir un climat apaisé et ne pas 
          jouer la provocation"."
        Par contre 
          mettre le feu aux banlieues en parlant de karcher et de racaille installe 
          un climat apaisé et ne joue pas la provocation.
        Rédigé 
          par: sito | le mercredi 21 décembre 2005 à 11h54 
        Joyeux 
          Noel. Bonnes fêtes!!
        Rédigé 
          par: sito | le mercredi 21 décembre 2005 à 11h57 
        
        
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          sur Censure 
          à l'Agence France-Presse  
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