Deux
poids, deux mesures à Clichy et à Épinay :
une injustice révoltante
Bruno Mégret,
président du MNR, dénonce " l'émotion "
des autorités politiques et médiatiques pour le décès
stupide mais accidentel de deux " jeunes " fuyant la police
à Clichy-sous-bois alors qu'elles ont manifesté une indifférence
totale pour la mort de Jean-Claude Irvoas, un père de famille
sauvagement battu à mort sous les yeux de sa femme et de sa fille,
par trois " jeunes " d'un " quartier sensible "
d'Epinay-sur-Seine.
Les parents
des jeunes de Clichy sont reçus par M. Sarkozy en personne, mais
personne ne se soucie de la douleur immense de l'épouse et de
la fille de Jean-Claude Irvoas : nulle marche silencieuse, nulle mobilisation
médiatique, aucune présence d'élus !
Bruno Mégret
pose alors la question : faut-il incendier des voitures, saccager des
commerces, attaquer les pompiers et les policiers pour avoir droit à
la commisération des politiques ? À moins que les jeunes
des cités ne soient considérés par les autorités
et les médias comme des citoyens au-dessus des autres ?
Dans les
deux cas, cette attitude politico-médiatique est contraire aux
principes les plus fondamentaux de la République.