Immigration incontrôlée, délinquance et insécurité
Viols par un marabout ivoirien , gros cambriolage, ça c'est passé à Asnières...


Asnières
Le marabout violeur condamné à quinze ans de réclusion

AU TROISIÈME et dernier jour de son procès, Ange Tito, ce marabout ivoirien jugé pour viols, a été condamné, hier soir, à quinze années de réclusion criminelle. Jusqu'au bout de ce procès, qui se tenait à huis clos depuis lundi devant la cour d'assises des Hauts-de-Seine, cet homme de 31 ans a nié. L'accusé se serait défendu en avançant « une machination », « un complot », dirigé contre lui.
Sans convaincre. Profitant des séances de maraboutage et de l'ascendant qu'il exerçait sur ses « clients », Ange Tito versait des somnifères dans les potions et décoctions prescrites. Abattues par les médicaments, les victimes étaient abusées et incapables de se défendre. L'affaire avait démarré en 2004 avec la plainte d'une adolescente violée en novembre 2003 à Asnières. Contre rémunération, le beau-père de la jeune fille, 13 ans, s'était offert les services du marabout en espérant « entrer en contact » avec son épouse décédée. Au lieu de cela, il avait plongé dans un sommeil profond. Puis, livrée au marabout, l'adolescente avait elle aussi ingurgité la potion de somnifères. Elle fut violée à plusieurs reprises. La PJ des Hauts-de-Seine avait retrouvé la trace d'autres victimes, une mère et sa fille établies à Nice, venues témoigner mardi au procès du marabout. Une autre adolescente de la région parisienne avait également été victime de ses agissements. Cette fois, le marabout avait été appelé à la rescousse pour améliorer les résultats scolaires de la jeune fille.

V.M.

Le Parisien , jeudi 08 mars 2007


LES FAITS DIVERS
24 Heures

ASNIERES
Procès du marabout en huis clos

LE procès d'Ange Tito, marabout ivoirien soupçonné de viols, s'est ouvert hier devant la cour d'assises des Hauts-de-Seine. Les parties civiles ayant demandé le huis clos, le public n'est pas admis dans la salle d'audience. Cet homme de 31 ans est jugé pour avoir violé des jeunes femmes, parfois mineures, en profitant de séances de « rituels magiques ».

Pour les soumettre à ses désirs, l'homme aurait administré des somnifères à ses victimes. Des substances intégrées aux breuvages prescrits lors des séances de maraboutage. L'affaire avait démarré avec la plainte d'une adolescente violée à Asnières en novembre 2003. La police judiciaire a retrouvé d'autres victimes. Les débats se poursuivent aujourd'hui et le verdict doit être prononcé demain.

Le Parisien , mardi 06 mars 2007


Asnières/ Assises Le marabout ivoirien jugé pour viols

ANGE, et surtout marabout. Ange Tito, marabout renommé dans la communauté ivoirienne, comparaît jusqu'à mercredi devant la cour d'assises des Hauts-de-Seine, à Nanterre, pour trois viols commis en 2002 et 2003 à Asnières, Bagnolet (Seine-Saint-Denis) et Nice (Alpes-Maritimes). Cet homme de 31 ans est soupçonné d'avoir violé à plusieurs reprises, parfois de très jeunes filles, en leur administrant des somnifères lors de séances de maraboutage.
Pour la police judiciaire des Hauts-de-Seine, l'affaire avait démarré début 2004 avec la plainte d'un homme ayant eu recours aux services du marabout. Quelques semaines plus tôt, celui-ci avait sollicité Ange pour entrer en contact avec son épouse décédée. Contre plusieurs centaines d'euros, le marabout s'était donc mis au travail, au domicile du veuf désespéré, établi à Asnières avec sa belle-fille, Frédérique*. Décoction de plantes, ablutions... le marabout exerce ses talents. Les rituels accomplis, il enjoint à son client de se coucher immédiatement. Le veuf plonge dans le sommeil. Prétextant qu'elle serait hantée par un esprit malin, le marabout réserve un traitement complémentaire à la jeune fille, 13 ans à l'époque. Il lui fait également boire une décoction composée de plantes et de somnifères, lui enjoint de s'enduire le corps d'une crème, ordinaire d'ailleurs, et de se coucher. Entre deux « rêves bizarres », l'adolescente voit le visage d'Ange, qui s'allonge près d'elle. L'homme la viole avant qu'elle ne sombre aussi dans un profond sommeil. Le lendemain matin, « honteuse », elle n'en dit mot à son beau-père.

Séroposivité

Le soir même, Ange revient. Mixtures, décoction, rituels... il « s'occupe » du veuf avant de s'attaquer à nouveau à la jeune fille. Mais là, le marabout argumente. Les esprits lui auraient demandé d'avoir un rapport sexuel avec Frédérique. Un refus exposerait la jeune fille à un « danger » et conduirait à l'échec des rituels pratiqués sur son beau-père. L'adolescente pleure, crie, finit par se résoudre à laisser le marabout agir, puis se défend. Elle sera violée à plusieurs reprises cette nuit-là. Quelques jours plus tard, après s'être confiée à son petit ami, l'adolescente raconte les deux nuits d'horreur à son beau-père, qui porte plainte. L'enquête permettra d'identifier d'autres victimes, de découvrir la séropositivité d'Ange Tito, qui a pu transmettre le virus aux jeunes filles agressées. Mais le marabout restait introuvable. Jusqu'au 31 avril 2005. Tout au long de l'instruction, le suspect a nié les faits. Il risque vingt ans de réclusion criminelle. Verdict attendu mercredi.

* Le prénom a été modifié.


Valérie Mahaut
Le Parisien , lundi 05 mars 2007


EN FLASH LES FAITS DIVERS

ASNIERES- SUR-SEINE
Gros cambriolage au quatrième

UN APPARTEMENT d'Asnières a reçu la visite de cambrioleurs, mercredi soir : après être montés au quatrième étage d'un immeuble, les intrus ont forcé la serrure et se sont emparés de plusieurs milliers d'euros de bijoux et de vêtements griffés. Le commissariat local est en charge de l'enquête.

Le Parisien , samedi 03 mars 2007