violences
post-électorales, en 2 nuits déjà plus de 1000
voitures brûlées, pendant ce temps le futur président
Sarkozy fait une croisière à Malte ....
Premier bilan post-élection :
730 voitures brulées
( rien que pour la première
nuit de dimanche à lundi 7 mai 2007)
Selon l’agence Reuters :
•
730 voitures brulées
• 78 policers blessés
• 592 arrestations
• Actes de vandalismes, saccage de vitrines, de cabines téléphoniques,
de matériel urbain à Paris, Lyon, Toulouse, Lille, Nantes…
• Incendie d’une école à Evry
• Incendie d’un bureau de l’UMP à Caen
La police
rappelle qu’en moyenne 100 voitures sont brulées chaque
nuit en France
Près
de 730 voitures ont été brûlées au cours
de la nuit suivant l'élection
LE MONDE | 08.05.07 | 14h58 • Mis à jour le 08.05.07
| 14h58
Le nouveaux
incidents se sont produits, place de la Bastille à Paris, lundi
7 mai, au terme d'une manifestation de quelques centaines de personnes
après l'élection de Nicolas Sarkozy. Il en a été
de même à Nantes et à Lyon. Mardi matin, 8 mai,
vingt personnes, soupçonnées d'avoir participé
aux incidents parisiens, étaient toujours en garde à
vue.
Dans
la nuit de dimanche à lundi, 730 voitures avaient été
incendiées et 592 interpellations avaient eu lieu, dont 79
dans la capitale. La géographie des incendies est différente
de celle habituellement constatée lors de violences urbaines.
Les quartiers les plus sensibles d'Ile-de-France ont connu un nombre
d'incidents comparable aux nuits du 14-Juillet ou du Nouvel An. Dans
le Bas-Rhin, la préfecture n'a recensé que 21 incendies
de véhicules et 11 feux de poubelles. Dans l'Essonne, 66 véhicules
ont été brûlés et trois tentatives d'incendies
d'écoles constatées. "La plupart des feux de voitures
étaient isolés et ont eu lieu en dehors d'un contexte
d'affrontement avec les forces de l'ordre", explique la préfecture.
A l'inverse, l'Isère a été plus touchée
qu'à l'habitude : 91 véhicules incendiés et 14
personnes interpellées. "Il y a eu deux aspects différents
dans la soirée : des violences urbaines dans les quartiers
et des violences provoquées par les mouvements anarchistes",
analyse la préfecture, qui évoque un "noyau dur
très actif" de 150 individus.
Luc Bronner
et Piotr Smolar
Article paru dans l'édition du 09.05.07.
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Elections
2007
730 voitures
brûlées,
592 interpellations
NOUVELOBS.COM
| 08.05.2007 | 12:51
La police
a revu à la hausse le bilan des affrontements entre manifestants
anti-Sarkozy et forces de l'ordre dans la nuit de dimanche à
lundi pendant laquelle 35 voitures ont notamment brûlé
dans la capitale.
Place
de la Bastille à Paris (AFP)
Sept
cent trente voitures ont été brûlées en
France métropolitaine au cours de la nuit du second tour de
l'élection présidentielle, et 592 personnes ont été
interpellées, selon un bilan définitif obtenu lundi
7 mai auprès de la direction générale de la police
nationale (DGPN).
Selon la même source, ce bilan précise que sur 730 voitures
brûlées, 35 l'ont été à Paris, et
que parmi les 592 interpellations, 79 sont également intervenues
dans la capitale.
Par ailleurs, 78 policiers et gendarmes ont été blessés
au cours des incidents qui ont émaillé le second tour
de la présidentielle.
Dans un premier temps, la DGPN avait fait état de 367 voitures
brûlées et 270 interpellations, ajoutant que 28 policiers
et gendarmes avaient été blessés.
Ce bilan,
arrêté à 6h00 du matin, ne semblait pas faire
état de la totalité des dégâts enregistrés
dans le pays si l'on tient compte de chiffres obtenus auprès
de préfectures et d'institutions régionales.
La préfecture
de police de Paris fait ainsi état à elle seule de 33
policiers blessés. La DGPN n'en recense que trois dans la capitale.
D'autres bilans régionaux font état de dégâts
matériels supérieurs.
Magasins
pillés à Lyon
Le bilan de la DGPN ne fait ainsi pas mention d'attaques de bus au
cocktail Molotov en région parisienne, ni de l'incendie criminel
de l'école de la Lanterne à Evry (Essonne), ni d'une
tentative d'incendie contre un centre d'action sociale dans la même
ville, attestés de source policière.
Il ne
fait pas état non plus de magasins ravagés et pillés,
comme à Lyon, où selon un décompte réalisé
par Reuters, une vingtaine de devantures de magasins de la Presqu'Ile
ont été brisées, ainsi que des abribus et des
cabines téléphoniques. Dans la ville, la préfecture
de police fait état de 13 blessés, dont 10 dans les
rangs de la police, et 54 voitures incendiées.
Dans
le département du Nord, une centaine de voitures ont été
incendiées, en particulier dans les villes de Lille et de Roubaix,
rapportent les pompiers. Des dizaines d'abribus ont été
brisés, des feux de poubelles observés. Environ 70 personnes
ont été interpellées à Lille, selon la
police.
10.000 manifestants
Dans un document interne, dont Reuters a eu connaissance, la DGPN
estime que "le second tour des élections présidentielles
n'a pas généré de grandes manifestations de violences
urbaines dans les quartiers sensibles".
Elle
estime le niveau des violences de la nuit "au-dessus de celle
d'un 14 juillet, mais inférieures à celles d'un Réveillon
de la Saint-Sylvestre".
Selon
elle, environ 10.000 personnes ont manifesté dans toute la
France contre le résultat de l'élection présidentielle
qui a vu Nicolas Sarkozy accéder à l'Elysée.
La police
estime que les violences ont été provoquées par
deux milieux distincts, des jeunes des banlieues pauvres, notamment
autour de Paris, et des militants d'extrême gauche, anarchistes
ou "autonomes" dans les centres des grandes villes.
Les seconds
ont par exemple affronté les forces de l'ordre durant plusieurs
heures place de la Bastille à Paris, lieu traditionnel de rassemblement
de la gauche lors des soirées électorales.
Les manifestants,
qui jetaient feux d'artifice et bouteilles, n'ont pu être dispersés
que par un véhicule anti-émeute blindé équipé
de canons à eau, a constaté un journaliste de Reuters
sur place.
A Bordeaux, Nantes et Rennes
En province, outre Lyon et Lille, des échauffourées
similaires se sont déroulées à Bordeaux, Nantes,
Rennes et Toulouse notamment.
A Nantes,
où une manifestation contre Nicolas Sarkozy a rassemblé
un millier de personnes dans la nuit de dimanche à lundi, 26
personnes ont été placées en garde à vue,
selon Yves Monard, directeur départemental de la sécurité
publique (DDSP) de Loire-Atlantique.
Parmi
elles figurent trois mineurs accusés d'avoir cassé un
abri de bus. Six policiers ont été légèrement
blessés et du côté des manifestants, une personne
a été touchée par un tir de Flash Ball, mais
ses jours ne semblent pas en danger.
Dans
des quartiers sensibles de la ville, 33 véhicules ont été
incendiés ainsi que de nombreuses poubelles. Par ailleurs,
plusieurs vitrines de commerçants ont été endommagées.
"Il
ne s'agissait pas d'une manifestation spontanée, mais d'un
mouvement préparé par un noyau dur de militants anarchistes
et d'extrême gauche", a estimé Yves Monard.
En Normandie,
la police a procédé à vingt interpellations à
Rouen et à Caen, lors d'incidents survenus en marge de manifestations
dans la nuit de dimanche à lundi.
Quatre
policiers ont été légèrement blessés
à Caen où d'importants dégâts matériels
- dégradations, bris de vitrines, voitures endommagées,
tentative d'incendie de la permanence UMP - ont été
commis, en marge d'une manifestation.
Dans
l'agglomération de Rouen, une dizaine de voitures ont été
incendiées. (avec Reuters)
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mardi
8 mai 2007, 17h39 2ème nuit :
Plus de 350 voitures incendiées dans la nuit en France
PARIS (Reuters) - Trois cent soixante-cinq véhicules ont été
incendiées en France dans la nuit de lundi à mardi,
au cours de laquelle les forces de l'ordre ont interpellé 160
personnes, annonce mardi la Direction générale de la
police nationale (DGPN).
Selon
la DGPN, 316 voitures ont été brûlées volontairement,
et 49 autres ont été incendiées par propagation.
On compte entre 60 et 90 véhicules incendiées chaque
nuit sur le territoire français, hors périodes de crise.
Des affrontements
entre jeunes manifestants hostiles à Nicolas Sarkozy et forces
de l'ordre ont causé d'importants dégâts matériels
à Rennes dans la nuit de lundi à mardi, rapporte la
préfecture d'Ille-et-Vilaine.
A Nantes,
à une centaine de km au sud de la capitale de la Bretagne,
des incidents ont de même éclaté à l'issue
d'une manifestation. Onze personnes ont été placées
en garde à vue.
Lors
d'une manifestation "anti-Sarkozy" qui a rassemblé
jusqu'à 200 personnes dans le centre de Rennes, des pierres
ont été lancées sur les forces de l'ordre qui
protégeaient le siège de l'UMP et qui ont répliqué
par des gaz lacrymogènes.
Les pompiers
sont intervenus pour éteindre une trentaine de feux de poubelle.
Neuf véhicules ont brûlé et plusieurs vitrines
ont été brisées lors de ces échauffourées
qui se sont poursuivies jusqu'à 03h00 du matin (01h00 GMT).
La police
a procédé à plusieurs interpellations.
Dans
la nuit de dimanche à lundi, la police avait effectué
neuf interpellations après des heurts et des dégâts
sur plusieurs dizaines de vitrines et du mobilier urbain.
DEUX
MOIS DE PRISON FERME
L'un
des manifestants interpellés a été condamné
lundi à deux mois de prison ferme et trois autres l'ont été
à des peines de travaux d'intérêt général.
A Nantes,
environ 400 manifestants ont défilé dans les rues du
centre-ville pour le second soir consécutif. Il s'agissait
pour l'essentiel de militants d'extrême gauche, selon la police,
auxquels se sont mêlés par la suite des jeunes des quartiers.
Au total,
23 voitures ont été brûlées dans la ville
dans la nuit de lundi à mardi. Un cocktail Molotov a été
jeté à l'intérieur de la mairie annexe des Dervallières,
un quartier sensible à l'ouest de Nantes, mais le feu n'a pas
pris.
Dimanche
soir, 23 personnes avaient été mises en garde à
vue et 32 voitures avaient été incendiées.
Des incidents
de ce type ont éclaté dimanche soir dans plusieurs grandes
villes de France peu après la victoire de Nicolas Sarkozy à
la présidentielle et se sont reproduits lundi soir dans la
capitale et à Lyon et Caen notamment.
A Paris,
environ 300 manifestants se sont rassemblés place de la Bastille
en criant notamment "Sarkzo facho, le peuple aura ta peau".
Les forces de l'ordre ont procédé à une centaine
d'interpellations après des dégradations sur la voie
publique - scooter incendié, vitrines et cabines téléphoniques
brisées, voitures en stationnement endommagées.
Interrogé
mardi sur RTL, le premier secrétaire du Parti socialiste, François
Hollande, a invité les protestataires à faire plutôt
usage de leur bulletin de vote.
"Le
bulletin de vote là il est encore possible à l'occasion
des élections législatives" du mois prochain, a-t-il
dit. "Tous ceux qui se livrent à ces violences ne rendent
qu'un service : c'est à ceux qui veulent plus d'ordre (...)
plus de dureté".
Sarko-show ou sarko-chaud ?
jeudi 10 mai 2007, 19h13 Plus de 1.500 voitures incendiées
en quatre nuits en France
PARIS (Reuters) - Depuis l'élection de Nicolas Sarkozy,
1.585 véhicules ont été incendiés
lors de violences nocturnes, de dimanche à mercredi, selon
un bilan de la Direction générale de la police nationale
(DGPN) publié jeudi.
Au total, 730 véhicules ont été brûlés
dans la nuit de dimanche à lundi, 365 dans celle de lundi à
mardi, 292 le lendemain et 198 dans celle de mercredi à jeudi.
La police a procédé à 29 interpellations, suivies
de procédures judiciaires, dans la nuit de mercredi à
jeudi, en marge de manifestations à Paris.
"La baisse se confirme", a-t-on souligné à
la DGPN. Le gouvernement avait évoqué une décrue
des manifestations d'hostilité au président élu
dès mercredi.