Actualisé
le 24 décembre 2006 : 19h40
Fedouach/AFP
Dans un entretien à un quotidien suisse, le
chanteur explique que Nicolas Sarkozy lui a confirmé qu'il
approuvait son choix de s'installer en Suisse pour échapper
à l'impôt. Johnny Hallyday se dit certain que cette polémique
se retournera contre la gauche.
«Ecoute Coco, t'avais envie de le faire, tu
l'as fait, t'as bien fait». Dans Le Matin dimanche, Johnny Hallyday
assure que le candidat à l'élection présidentielle
Nicolas Sarkozy a commenté en ces termes sa décision
de partir en Suisse. Le chanteur réaffirme son soutien au président
de l'UMP, «le seul à pouvoir faire avancer les choses».
Le chanteur se dit convaincu que cette histoire ne
portera pas préjudice à Sarkozy. «Je suis français
et j'aime les Français. Mais je ne veux plus être le
dindon de la farce, voilà. Il est clair que cette polémique
a été lancée par la gauche. Mais vous verrez
qu'au bout du compte, ça la desservira».
Johnny Hallyday estime logique de payer ses impôts,
mais considère que le tarif français est abusif. «Pendant
quarante-cinq ans, j'ai beaucoup donné, les trois quarts de
ce que je gagnais». En Suisse, il affirme qu'il paiera plus
de 300.000 euros, mais nettement moins que dans l'Hexagone.
Le chanteur pense par ailleurs que son exil dans
la Confédération helvétique n'est pas étranger
au revers subi devant la justice française dans son litige
avec son ancienne maison de disques Universal. «Cette décision
n'aurait peut-être pas été la même si je
n'étais pas parti en Suisse», déclare-t-il. Pour
le reste, Johnny assure qu'il sera bel et bien à Gstaad six
mois et un jour par an. Il souligne qu'il aime cette station, où
il vient depuis ses tout débuts en 1962 et où il a beaucoup
d'amis.
Il y a «plein de choses à faire, du
ski en hiver et du motocross en été», souligne-t-il.
A la question de savoir pourquoi il n'a pas choisi Genève,
il répond: «je ne supporte plus la ville. Maintenant,
j'aime bien être tranquille, qu'on me foute la paix, quoi».