Ce
qui dans tout pays civilisé scandaliserait et ferait
la une des médias est chez nous devenu simple fait
divers ! Peut-être n’en avez même pas entendu
parler vu la curieuse discretion des média sur ce sujet
?
(
cf. coupure jointe du Parisien du 04 novembre 2006)
Mardi 31 octobre 2006, vers 21 h, une centaine de «
jeunes » ont attaqué les passagers des métros
des lignes 4 et 12, entre les stations Marcadet-Poissonniers
et Château Rouge, en les dépouillant de leurs
affaires personnelles : sacs à main, téléphones
portables, baladeurs MP3, etc.
Des rames bondées où les agressions se multiplient,
des voyageurs qui fuient le métro complètement
paniqués et, pour finir, des policiers contraints d'évacuer
une station.
Cela se passe chez nous. Au pays de la douceur de vivre…
Des droits de l’homme... Au pays dont le ministre de
l’intérieur, candidat à la présidence
de la république, promet depuis des mois et des mois,
avec force gesticulations, qu’avec lui, tout ira mieux…
Mais quelles mesures sérieuses et concrètes
notre ministre a-t-il prises depuis qu’il est aux manettes
?
· La suppression de la double peine ? Un objectif de
la gauche, direz-vous… Mais lui l’a réalisé.
Il fallait le faire, quand même !
· L’instauration d’un Conseil des Musulmans
de France ? C’est lui, encore. La remuante UOIF, proche
des Frères musulmans, y a même été
légitimée.
· La discrimination positive ? C’est toujours
lui !
Quoi d’autre qui irait dans le bon sens ???
Ah,
oui ! Nous allions l’oublier … C’est grâce
à ses mâles et sonores propos que notre ministre
de l’intérieur entretient notre grande patience
et retarde l’explosion du ras-le-bol des honnêtes
citoyens. Rien de neuf, direz-vous. Combien de gouvernements,
en effet, depuis des lustres, ne nous ont-ils pas déjà
tranquillisés ? Anesthésiés, même
?
Reconnaissons
pourtant que Sarko, lui, s’y emploie avec une constance
et des moyens peu communs. On peut même se demander
si il n’est pas pour quelque chose dans l’étonnante
discrétion dont font preuve certains de nos médias
à l’égard d’événements
pourtant intolérables.
Surtout, pas de vagues. Ménageons la racaille et tranquillisons
les braves gens
Il n’y a pas eu de morts dans ces métros, quand
même…