Ramiz
Iseni a admis avoir étranglé la jeune femme de 23 ans,
retrouvée morte le 13 avril près de Nantes.
Il avait déjà été mis en examen pour un
viol en 2004.

La
mère de Sophie Gravaud au lendemain de la découverte
du coprs de sa fille. (Reuters)
Par AFP
LIBERATION.FR : mercredi 13 juin 2007
Le principal suspect dans le meurtre de Sophie Gravaud, la jeune femme
retrouvée morte étranglée le 13 avril près
de Nantes, a reconnu mardi devant le juge d’instruction chargé
de l’affaire l’avoir étranglée.
Ramiz
Iseni, mis en examen pour enlèvement et séquestration
suivie de mort, avait jusqu’à présent nié
toute implication dans la disparition de la jeune femme de 23 ans.
Lors
d’une confrontation mardi dans les bureaux du juge entre Iseni
et sa femme, mise en examen pour complicité, le Bosniaque a
reconnu avoir étranglé Sophie Gravaud. Il avait jusqu’à
présent affirmé avoir acheté la carte bancaire
et le téléphone de la jeune femme à «une
connaissance».
Ramiz
Iseni avait été écroué le 13 avril, peu
avant la découverte du corps de Sophie Gravaud au bord d’une
route à quelques kilomètres du lieu de sa disparition,
un centre commercial de Saint-Herblain où elle travaillait.
Les investigations
scientifiques ont permis de découvrir l’ADN de Sophie
sur le blouson qu’il portait le soir de la disparition. De l’ADN
appartenant à la «lignée masculine» de Ramiz
Iseni a aussi été découvert sur les vêtements
de la jeune femme.
Les analyses
n’ont pas permis de déterminer si la jeune femme avait
été violée.
Ramiz
Iseni avait déjà été mis en examen pour
viol sur une mineure de 17 ans à Nantes dans une affaire remontant
à 2004.
Arrivé
en France en 1991 et père de quatre enfants, ce mécanicien
sans emploi vivait avec sa femme, Bukurija Iseni, dans une HLM de
Bellevue, un quartier de l’ouest de Nantes.