Les mariés homosexuels de
Bègles recherchés pour vol
06/06/2006
Deux
ans après la «noce gay» célébrée
en grande pompe, le couple est soupçonné d'avoir dérobé
un chèque à une vieille dame.
LE
FIGARO
Sophie Austruy
06 juin 2006, (Rubrique France)-
DRÔLE d'anniversaire de mariage ! Deux ans après
avoir célébré leur union sous l'oeil de caméras
venues du monde entier, Stéphane Chapin et Bertrand Charpentier,
les désormais célèbres «mariés homosexuels
de Bègles» défraient une nouvelle fois la chronique,
judiciaire cette fois. Le parquet de Bordeaux a ouvert à leur
encontre une enquête préliminaire pour «abus de faiblesse,
abus de confiance, vol, falsification et usage de chèques».
Faute de domicile fixe, le couple ferait également l'objet d'un
mandat de recherche. Les déboires judiciaires des deux hommes,
dont l'union a été célébrée le 5
juin 2004, par le député maire Vert de Bègles,
Noël Mamère, ont commencé cette année-là.
Stéphane Chapin, 34 ans à l'époque, exerçait
la profession d'aide-soignant alors que Bertrand Charpentier, 31 ans,
était magasinier. Ils étaient gracieusement logés,
à Saint-Aubin-de-Médoc par une amie octogénaire.
Cette dernière se serait rapidement aperçue qu'un de ses
chèques avait été falsifié et elle aurait
déposé plainte la veille du mariage. Selon les premiers
éléments de l'enquête, ce chèque aurait servi
à financer les costumes de la noce pour plus de 1 000 euros.
Ardoises impayées
Les deux hommes auraient également fourni un faux certificat
de bail à la caisse d'allocation familiale (CAF) afin de percevoir
des prestations d'aide au logement alors qu'ils étaient logés
à titre gracieux. Il est vrai que le «premier mariage gay»
de France avait été célébré en grande
pompe. Les deux époux, en smoking crème, pour l'un, et
costume gris finement rayé pour l'autre, étaient arrivés
à bord d'une Rolls Royce chocolat à la mairie de Bègles.
Pour financer l'événement, ils comptaient sur la vente
en exclusivité, pour 45 000 euros, d'un reportage photo à
un hebdomadaire français. Les enchères n'avaient malheureusement
pas dépassé les 6 000 euros.Certains commerçants
girondins affirment d'ailleurs que le couple a laissé derrière
lui de nombreuses ardoises impayées. Mais leurs mésaventures
ne s'arrêtent pas là.
En juillet 2004, Bertrand Charpentier était licencié alors
que Stéphane arrêtait de travailler en raison de problèmes
de santé. Si la sortie de leur livre, Les Mariés de l'an
2004, un symbole pour un combat, a constitué une rentrée
d'argent, il n'a cependant pas eu le succès de librairie escompté.
Les deux hommes se sont ensuite lancés, en octobre 2004, dans
une activité commerciale en ouvrant «L'Air du temps».
Dans cette boutique, installée dans le quartier des Chartrons
à Bordeaux, ils proposaient des aérosols d'air pur, des
massages électriques et différents parfums d'intérieur.
Ils avaient été contraints de baisser le rideau quelques
mois plus tard, notamment par manque de clientèle.
Désormais, ils vivent «dans la précarité»,
comme le souligne leur avocate parisienne, Me Caroline Mecary. Du côté
de leur mariage, les nouvelles ne sont pas bonnes non plus. Leur union
a été annulée par la cour d'appel de Bordeaux.
Le dossier est désormais devant la Cour de cassation.
Deux ans après la «noce gay» célébrée
en grande pompe, le couple est soupçonné d'avoir dérobé
un chèque à une vieille dame.
DRÔLE d'anniversaire de mariage ! Deux ans après avoir
célébré leur union sous l'oeil de caméras
venues du monde entier, Stéphane Chapin et Bertrand Charpentier,
les désormais célèbres «mariés homosexuels
de Bègles» défraient une nouvelle fois la chronique,
judiciaire cette fois. Le parquet de Bordeaux a ouvert à leur
encontre une enquête préliminaire pour «abus de faiblesse,
abus de confiance, vol, falsification et usage de chèques».
Faute de domicile fixe, le couple ferait également l'objet d'un
mandat de recherche. Les déboires judiciaires des deux hommes,
dont l'union a été célébrée le 5
juin 2004, par le député maire Vert de Bègles,
Noël Mamère, ont commencé cette année-là.
Stéphane Chapin, 34 ans à l'époque, exerçait
la profession d'aide-soignant alors que Bertrand Charpentier, 31 ans,
était magasinier. Ils étaient gracieusement logés,
à Saint-Aubin-de-Médoc par une amie octogénaire.
Cette dernière se serait rapidement aperçue qu'un de ses
chèques avait été falsifié et elle aurait
déposé plainte la veille du mariage. Selon les premiers
éléments de l'enquête, ce chèque aurait servi
à financer les costumes de la noce pour plus de 1 000 euros.
Ardoises impayées
Les deux hommes auraient également fourni un faux certificat
de bail à la caisse d'allocation familiale (CAF) afin de percevoir
des prestations d'aide au logement alors qu'ils étaient logés
à titre gracieux. Il est vrai que le «premier mariage gay»
de France avait été célébré en grande
pompe. Les deux époux, en smoking crème, pour l'un, et
costume gris finement rayé pour l'autre, étaient arrivés
à bord d'une Rolls Royce chocolat à la mairie de Bègles.
Pour financer l'événement, ils comptaient sur la vente
en exclusivité, pour 45 000 euros, d'un reportage photo à
un hebdomadaire français. Les enchères n'avaient malheureusement
pas dépassé les 6 000 euros.Certains commerçants
girondins affirment d'ailleurs que le couple a laissé derrière
lui de nombreuses ardoises impayées. Mais leurs mésaventures
ne s'arrêtent pas là.
En juillet 2004, Bertrand Charpentier était licencié alors
que Stéphane arrêtait de travailler en raison de problèmes
de santé. Si la sortie de leur livre, Les Mariés de l'an
2004, un symbole pour un combat, a constitué une rentrée
d'argent, il n'a cependant pas eu le succès de librairie escompté.
Les deux hommes se sont ensuite lancés, en octobre 2004, dans
une activité commerciale en ouvrant «L'Air du temps».
Dans cette boutique, installée dans le quartier des Chartrons
à Bordeaux, ils proposaient des aérosols d'air pur, des
massages électriques et différents parfums d'intérieur.
Ils avaient été contraints de baisser le rideau quelques
mois plus tard, notamment par manque de clientèle.
Désormais, ils vivent «dans la précarité»,
comme le souligne leur avocate parisienne, Me Caroline Mecary. Du côté
de leur mariage, les nouvelles ne sont pas bonnes non plus. Leur union
a été annulée par la cour d'appel de Bordeaux.
Le dossier est désormais devant la Cour de cassation.
Deux ans après la «noce gay» célébrée
en grande pompe, le couple est soupçonné d'avoir dérobé
un chèque à une vieille dame.
DRÔLE d'anniversaire de mariage ! Deux ans après avoir
célébré leur union sous l'oeil de caméras
venues du monde entier, Stéphane Chapin et Bertrand Charpentier,
les désormais célèbres «mariés homosexuels
de Bègles» défraient une nouvelle fois la chronique,
judiciaire cette fois. Le parquet de Bordeaux a ouvert à leur
encontre une enquête préliminaire pour «abus de faiblesse,
abus de confiance, vol, falsification et usage de chèques».
Faute de domicile fixe, le couple ferait également l'objet d'un
mandat de recherche. Les déboires judiciaires des deux hommes,
dont l'union a été célébrée le 5
juin 2004, par le député maire Vert de Bègles,
Noël Mamère, ont commencé cette année-là.
Stéphane Chapin, 34 ans à l'époque, exerçait
la profession d'aide-soignant alors que Bertrand Charpentier, 31 ans,
était magasinier. Ils étaient gracieusement logés,
à Saint-Aubin-de-Médoc par une amie octogénaire.
Cette dernière se serait rapidement aperçue qu'un de ses
chèques avait été falsifié et elle aurait
déposé plainte la veille du mariage. Selon les premiers
éléments de l'enquête, ce chèque aurait servi
à financer les costumes de la noce pour plus de 1 000 euros.
Ardoises impayées
Les deux hommes auraient également fourni un faux certificat
de bail à la caisse d'allocation familiale (CAF) afin de percevoir
des prestations d'aide au logement alors qu'ils étaient logés
à titre gracieux. Il est vrai que le «premier mariage gay»
de France avait été célébré en grande
pompe. Les deux époux, en smoking crème, pour l'un, et
costume gris finement rayé pour l'autre, étaient arrivés
à bord d'une Rolls Royce chocolat à la mairie de Bègles.
Pour financer l'événement, ils comptaient sur la vente
en exclusivité, pour 45 000 euros, d'un reportage photo à
un hebdomadaire français. Les enchères n'avaient malheureusement
pas dépassé les 6 000 euros.Certains commerçants
girondins affirment d'ailleurs que le couple a laissé derrière
lui de nombreuses ardoises impayées. Mais leurs mésaventures
ne s'arrêtent pas là.
En juillet 2004, Bertrand Charpentier était licencié alors
que Stéphane arrêtait de travailler en raison de problèmes
de santé. Si la sortie de leur livre, Les Mariés de l'an
2004, un symbole pour un combat, a constitué une rentrée
d'argent, il n'a cependant pas eu le succès de librairie escompté.
Les deux hommes se sont ensuite lancés, en octobre 2004, dans
une activité commerciale en ouvrant «L'Air du temps».
Dans cette boutique, installée dans le quartier des Chartrons
à Bordeaux, ils proposaient des aérosols d'air pur, des
massages électriques et différents parfums d'intérieur.
Ils avaient été contraints de baisser le rideau quelques
mois plus tard, notamment par manque de clientèle.
Désormais, ils vivent «dans la précarité»,
comme le souligne leur avocate parisienne, Me Caroline Mecary. Du côté
de leur mariage, les nouvelles ne sont pas bonnes non plus. Leur union
a été annulée par la cour d'appel de Bordeaux.
Le dossier est désormais devant la Cour de cassation.