UN CORRESPONDANT NOUS ENVOIE SON TEMOIGNAGE SUR LE CONSEIL MUNICIPAL DU 15
DEC. DERNIER "


ASNIERES - CONSEIL MUNICIPAL :
PANNES DE MICROS ET VIOLENTS COUPS DE GONG

Ce sont deux contrepèteries, ce qui, venant de ma part, n'étonnera
personne. Toutefois, je m'explique et je me justifie. D'ordinaire je
suis à l'hôpital, mais on m'en laisse sortir à l'occasion des rares
Conseil municipaux d'Asnières pour que j'y rencontre le Maire d'Eu (76).


Le Conseil du 15 fut une belle réussite dans la ligne des meilleurs
moments du parlementarisme français où l'invective était de mise et
qu'un Dictionnaire des injures suppléait avantageusement tous les Codes.
Au milieu des années 1960, dans une villa de Neuilly, Gaston Deferre
s'en battit en duel avec un certain Ribière. Si la séance de ce jour fut
houleuse, elle flairait les relents du débat relatif à l'amendement
Wallon des 28 et 29 janvier 1875 ou de celui sur Les accords de Munich
du 4 octobre 1938.
L'Edile sacré attaqua la cérémonie par son antienne, remerciements et
compliments à son personnel et son équipe. L'enchaînement sera moins
ocuménique et les micros de l'opposition en furent affectés de
dysfonctionnement, dont il en trouva la cause : C'est parce que vous
avez arraché les fils avant la séance. Voilà pour les pannes.
Ce qu'on aurait aimé être un débat sera ponctué par le marteau de Thor
: Monsieur SEMOUN, taisez-vous (.) Vous faites de l'obstruction (.) Vous
ne respectez pas la pluralité (.) Je fais inscrire au procès-verbal (.)
Monsieur CASARI, vous n'avez rien à dire, vous qui habitez à 500 km
d'ici (En oubliant sciemment de dire que les raisons sont impératives et
temporaires). D'autre part, c'est une rengaine déjà cent fois dite et
cent fois écrite. Voila pour les violents coups.
D'ordinaire en voix, le neveu d'Abraham, Saint-Bernard LOTH, était
aphone. La dite "p........" par certains, Conseillère générale du Nord,
Patricia C. débarquait de son Bordélic Park. Marie-Do ressemblait à un
glissement de terrain, ce qui tombait bien puisqu'on allait parler de
travaux publics.
Dans un très cher document en quadri sur papier glacé de septembre 2004
, il nous promettait le début des travaux en novembre; dans sa feuille
de chou dominicale version place des Victoires du 18 décembre 2005, il
nous les annonce début août 2006, du parking centre ville. Malgré un
recours administratif introduit par mes soins, il a de la suite dans les
idées. Il tient même à le faire passer en force, son projet. Pourquoi?
Où résident les raisons d'un intérêt si puissant? Sans les connaître, on
les a entrevues à 1 heure 30, lorsqu'il a présenté le texte aux voix,
relatif à la concession de GIS PARCS engageant la ville pour un minimum
de 8 millions d'euros. Bruno CASARI et Kamel ZOUARI ont quitté la
séance, refusant de cautionner une telle mascarade. Cette délibération
peut être déférée au Tribunal administratif, la procédure étant illégale
, mais ce sont les méthodes habituelles du Maire.
Il persiste, insiste, menace, ordonne, fait pression et n'écoute en
rien l'avis de l'opposition et des riverains. Qu'importe si le projet
est mal ficelé, bancal, il ne faut pas contrarier les caprices d'un sale
gosse. Les études techniques étant sommaires, je sais où il est allé
les puiser, dans Jules Verne, Voyage au Centre de la Terre. Des sept
niveaux prévus, il peut affecter les trois derniers aux S.D.F. faute de
construire des logements sociaux. Le premier pourra servir aux véhicules
de l'ambassade d'Iran. On entreposera du matériel d'affichage dans les
trois derniers qui resteront. Toutefois, la zone étant inondable, il
peut aussi tenir ses sources de 20000 Lieues sous les Mers. Durant les
débats, la Marie-Do lâchera un câble. Sur CD, elle est bien, mais live,
elle envoie grave.Il faut dire qu'elle venait de se faire traiter de pétasse, si ce n'est un effet agaçant de mon sens auditif abusé.
Toutefois le parking ne fut pas le premier point de l'ordre du jour,
mais la création d'une Commission d'enquête afin de clarifier les
rapports pouvant exister entre la ville d'Asnières et la République
islamique d'Iran, suite au DVD dont Francis POURBAGHER et sa femme sont
les vedettes. Si une fée s'est penchée sur le Directeur de cabinet du
Maire, ce fut pour dégueuler dans son berceau.
Disons tout de suite que Manuel AESCHLIMANN accrochera une seconde
Commission - sans aucun rapport - relative aux activités de la Fondation
ELÂHI, afin d'amoindrir au plus les effets de la première. Il est pour
la transparence, mais fait tout pour que les commissions échouent. Nous
avons tout de même appris, de la bouche de Madame, que son bonhomme
serait à lui seul une colonie de bonobos. A croire que, même empaillé il
bougerait encore. Le manouvrier, quand à lui, sera ulcéré quand une
Marseillaise sera entonnée. Cette interprétation n'a pas fait le
consensus, un peu à l'image de ce que j'ai pu constater dans un
reportage télévisé. On y faisait écouter l'hymne à des enfants en leur
demandant s'ils le connaissait. J'ai pu entendre cette ô combien
merveilleuse réponse : « Oui, je connais. C'est la chanson de l'équipe
de France de foot ». Il y a du boulot! qui sera sans doute vite
appréhendé par Pascale LE GALL - POURBAGHER, dite la voilée, dans
l'exercice de sa fonction d'institutrice. Elle apprendra aux petites
filles pubères qu'il faut porter le tchador et aux petits garçons que
l'hymne de la France, c'est :

Sorud-é Djomhuri-yé Eslami

J'avais quelques outrances à formuler afin de me placer au niveau de ce
Conseil municipal, voila qui est fait (Dont acte, aurait dit le Maire).
Une attitude, simplement, m'aura interpellé, la position de certains
socialistes. Lors des débats relatifs au parking Centre ville et à la
ZAC Bords de Seine, deux commentaires, respectivement de Julien RICHARD
et de Laurence LENOIR, ont été clairs, précis et sans appel : le dossier
ne tient pas la route. Toutefois, au moment du vote, Luc BERARD de
MALAVAS, regrettant ces « imperfections », s'est empressé néanmoins
d'approuver ces projets! Ce qui est méritant pour un « discrédité » dans
le dernier Asnières Infos. Cela m'a semblé tout aussi curieux et
grotesque que la demande de Commission signée seulement par treize élus
alors que l'opposition en compte quinze. Sans doute s'agit-il d'un
simple oubli ou d'une méforme passagère, mais peut-être regarde-t-il
nettement trop en direction de la rue de Solférino pour qu'il distingue
encore très nettement les contours de la ville d'Asnières?

Jean-Claude EUDES