Georges
Frêche
2006-11-16 19:53:00
Selon des propos rapportés par le "Midi Libre", le
Président Georges Frêche a regretté que l'équipe
de France de Football compte "9 Blacks sur 11" alors que
selon lui "la normalité serait qu'il y en ait 3 ou 4".
"Mais là, s'il y en a autant, c'est que les Blancs sont
nuls".
L'Elysée
a condamné avec la plus grande fermeté les propos de
Georges Frêche ; le chef de l'Etat français rappelle
que la République garantit l'égalité des citoyens
sans distinction d'origine ou de religion : "Il est du devoir
de chacun, et singulièrement des élus du peuple, de
respecter ce principe fondamental pour la cohésion de notre
Nation" conclut le communiqué.
A gauche,
plusieurs responsables socialistes ont estimé que M. Frêche
"n'avait plus rien à faire au PS", dont le maire
de Paris, Bertrand Delanoë. Claude Bartolone a dénoncé
une "rengaine raciste dont Jean-Marie Le Pen avait jusqu'ici
le triste monopole". Quant à la candidate à l'investisture
Ségolène Royal, qui avait reçu le soutien de
Georges Frêche, elle juge les propos "insupportables".
Pour
l'heure, M. Frêche ne compte pas s'excuser : "Il s'agit-là
d'interprétations de propos qui sont totalement étrangères
à leur signification exacte, et à l'évidence
mal exprimés", a-t-il affirmé au cours d'une conférence
de presse.
M. Frêche
est déjà mis en examen pour injures envers des harkis
qu'il avait qualifiés de "sous-hommes", leur reprochant
d'avoir participé à une manifestation de l'UMP le 11
février dernier à Montpellier.
http://www.guysen.com/topnews.php?tnid=1230