On nous cache tout , on nous dit rien ( de vrai )
Emeutes : manipulation des chiffres de la délinquance à Lille...
Comme vraisemblablement partout ailleurs en France ? :

Mardi 07 novembre 2006


 

 

Un an après les émeutes dites "urbaines", 20 Minutes révèle que les chiffres de la délinquance de l'automne 2005 ont été truqués à Lille : 4000 faits constatés dans l'arrondissement de Lille-Roubaix-Tourcoing ont été écartés des statistiques afin de minimiser l'impact des émeutes. C'est l'ancien commissaire de Lille, Jean-Jacques Dron, qui aurait transféré ces données sur l'exercice 2006. L'information a été confirmée, vendredi, par le préfet délégué à la sécurité dans le Nord :"Il faut reconnaître que ces chiffres n'ont pas été intégrés dans la machine au bon moment."Dans les rangs de la police, l'information dérange :"Les gars sont démotivés. Ils apprennent que leur patron a trafiqué les chiffres. Et un mois après, ils découvrent qu'il vient d'obtenir une promotion."

Début octobre, Jean-Jacques Dron a été promu directeur départemental de la sécurité publique de la Marne. Jean-Pierre Balduyck, maire PS de Tourcoing mais également membre de l’Observatoire national de la délinquance (lequel Observatoire était tenu à l’écart de ces manipulations de chiffres), a demandé l’ouverture d’une enquête.

Reste à savoir si Lille est un cas isolé ou si cette manipulation des chiffres a eu lieu ailleurs partout en France !

20 Minutes | édition du 07.11.06


Le compte n'était pas bon. Un an après les violences urbaines qui ont secoué le pays, 20 Minutes révèle que les chiffres de la délinquance de l'automne 2005 ont été truqués à Lille. Selon nos informations, 4 000 faits constatés dans l'arrondissement de Lille-Roubaix-Tourcoing ont été écartés des statistiques afin de minimiser l'impact des émeutes. C'est l'ancien commissaire de Lille, Jean-Jacques Dron, qui aurait transféré ces données sur l'exercice 2006. L'information nous a été confirmée, vendredi, par le préfet délégué à la sécurité dans le Nord. « Il faut reconnaître que ces chiffres n'ont pas été intégrés dans la machine au bon moment. »

Si les raisons de cette manipulation sont pour le préfet délégué « strictement techniques », d'autres sources, sous couvert d'anonymat, désignent une piste politique. « Qu'il soit de gauche ou de droite, il est arrivé que le gouvernement donne des consignes pour que les comptes soient clôturés quinze jours avant la fin d'un mois. » A la mairie de Tourcoing, on se rappelle justement que les chiffres communiqués par les autorités fin 2005 ne correspondaient pas « vraiment à la réalité des faits constatés sur le terrain ».

Dans les rangs de la police, l'information dérange aussi. « Les gars sont démotivés. Ils apprennent que leur patron a trafiqué les chiffres. Et un mois après, ils découvrent qu'il vient d'obtenir une promotion. » Car, début octobre, Jean-Jacques Dron a été promu directeur départemental de la sécurité publique de la Marne. Mais aujourd'hui, « tout est rentré dans l'ordre », affirme le préfet délégué. Sans verser dans la critique de ces prédécesseurs, il affirme maintenant regarder les chiffres tous les jours afin de « rester en phase avec la réalité ».

A Lille, Vincent Vantighem et Olivier Aballain

©2006 20 minutes

Gonflées par les chiffres de l'automne 2005, les statistiques de la délinquance des premiers mois de l'année 2006 à Lille ont connu une hausse « à deux chiffres », selon la préfecture. Depuis juillet, elles sont en baisse et d'« excellents résultats » sont attendus pour le mois d'octobre.

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La France est à l'abandon.... toutes les statistiques sont truquées (délinquance, immigration...) pourquoi : à cause de l 'exrême gauche, de toutes ces associations dites anti-racistes, qui de plus coûtent une fortune aux contribuables français....,de la justice laxiste et des consignes données à la police pour éviter les bavures, au nom de la socro sainte paix sociale .....
grégoire - 08.11.2006 - 11h21

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A LOULOU - Tu crois encore au Père Noël toi ou quoi? Leur donner du boulot : Ils en veulent pas - La prévention : Ils s'en foutent - Les bavures : Au vu du nombre d'interventions des services de Police et le nombre de bavure, le pourcentage est infinitésimale - Un salaire : Non mais quoi aussi, une sucette, des mars, un bounty aussi ?
mp69 - 08.11.2006 - 11h16

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Et ce n'est pas fini, avec la prime aux rendements pour les policiers zélés, on va droit dans le mur. bonjour les bavures avec l'assentiment du Ministre de l'Intérieur. Si ça va calmer les jeunes de banlieues, NON, à mon idée, les émeutes de novembre 2005 n'est rien à côté de ce qui nous attend. Moi je préfère qu'on mette des moyens réels pour la prévention, et que la sanction soit plutôt constructive. Pourquoi ne pas rétablir les CES et donner à ces jeunes du boulot (repeindre les cages d'escalier, l'aide aux devoirs), le sport, contre une rétribution minimum de 300 euros pour les 16-18 ans.
loulou - 08.11.2006 - 11h12

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Il est de bon ton ici de s'attaquer à l'immigration comme source d'insécurité - et plus personne, même à gauche, ne conteste ouvertement cette analyse. A ceci près, toutefois : d'autres pays dans le monde ont beaucoup d'immigrés ; certains quartiers de Washington D.C. sont tout aussi effrayants, de premier abord, que Grigny le soir de St Sylvestre. Les meutes de clodos dans le métro de San Francisco le soir, ou les toxicos en plein centre-ville à Miami, ont de quoi faire peur, bien davantage que leurs "confrères" parisiens. Eh bien, passé le premier moment de vif inconfort à leur rencontre, les paumés du Nouveau Monde se montrent bien pacifiques. PARCE QU'ILS N'ONT GUERE LE CHOIX !!! Le moindre faux pas, et c'est le voyage immédiat au poste de police ; la "résistance" est absolument inenvisageable, on risque de se faire litteralement descendre. La Police se fait respecter, et les juges -élus, dans les petites villes- ont la main lourde. Avant de dire "la faute aux immigrés", pensons d'abord aux politiques, aux pourritures qui ont réservé la peine de mort aux seules victimes.
Benito - 08.11.2006 - 10h38

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je crois que peu de gens croient encore Sarkosy quand il dit que la délinquance baisse! J'ai des personnes de mon entourage qui ont subit des cambriolages, ce que je n'entendais pas du tout avant autour de moi et Sarkosy affirme que les cambriolages baissent! foutaises? Ca devient inquiètant! En tout cas cette épisode comme celui du commissariat de Narbonne où on omettait aussi sciemment quelques délits pour dégonfler les chiffres montre que cette pratique n'est plus isolé et sert la propagande présidentielle de Sarkosy qui présente ensuite des chiffres à la presse dont on peut maintenant douter. Ce fait vient confirmer l'impression générale d'une délinquance très élévée et le flou entretenu sur les chifres pour ne pas que les gens votent pour les extrêmes....
Lucien - 08.11.2006 - 10h06


L'Observatoire de la délinquance pourrait être saisi

20 Minutes | édition du 07.11.06

Je vais demander l'ouverture d'une enquête. » Maire (PS) de Tourcoing et membre de l'Observatoire national de la délinquance, Jean-Pierre Balduyck réagit vivement à la « diminution artificielle » des violences urbaines de l'automne 2005. Si les manipulations confirmées sont pour l'heure isolées, elles interpellent l'élu sur le rôle de l'Observatoire chargé d'analyser l'évolution de la délinquance en France. Fondé sur un principe d'indépendance en novembre 2003, cet institut ne dispose pourtant d'aucun pouvoir d'enquête. « On n'est pas à l'inspection générale de la police nationale, se défend Christophe Soullez, son directeur. On ne fait que recevoir les chiffres du ministère de l'Intérieur. » Et, pour Jean-Pierre Balduyck c'est là que le bât blesse : « Si un médecin n'a pas le bon stéthoscope, comment peut-il fournir un diagnostic valable ? » Une source interne à la police nordiste précise même : « La manoeuvre sur les chiffres, on s'en était rendu compte nous-mêmes en les regardant de près... »

« Nous n'avons jamais accès à ces données, déplore d'ailleurs Philippe Ricq, secrétaire Unsa-Police pour la région Nord. On nous accorde des primes au mérite sur des résultats impossibles à vérifier. » Car l'enjeu est de taille et souvent politique. Ce qui laisse planer le doute sur l'objectivité des statistiques publiées chaque mois par les préfectures. Avec en filigrane des « pressions » évoquées sous couvert d'anonymat ou à demi-mot : « On nous incite parfois à enregistrer des mains courantes plutôt que des plaintes. Ces éléments n'entrent pas dans les statistiques », poursuit Philippe Ricq. Egalement président de la conférence nationale des maires de France sur la sécurité, Jean-Pierre Balduyck est sous le choc : « Quelle est la valeur de notre travail à l'Observatoire ? Si c'est pour ça que l'on perd notre temps en réunions... »

V. V. et O. A.

©2006 20 minutes