Un
an après les émeutes dites "urbaines",
20 Minutes révèle que les chiffres de la délinquance
de l'automne 2005 ont été truqués à
Lille : 4000 faits constatés dans l'arrondissement
de Lille-Roubaix-Tourcoing ont été écartés
des statistiques afin de minimiser l'impact des émeutes.
C'est l'ancien commissaire de Lille, Jean-Jacques Dron, qui
aurait transféré ces données sur l'exercice
2006. L'information a été confirmée,
vendredi, par le préfet délégué
à la sécurité dans le Nord :"Il
faut reconnaître que ces chiffres n'ont pas été
intégrés dans la machine au bon moment."Dans
les rangs de la police, l'information dérange :"Les
gars sont démotivés. Ils apprennent que leur
patron a trafiqué les chiffres. Et un mois après,
ils découvrent qu'il vient d'obtenir une promotion."
Début
octobre, Jean-Jacques Dron a été promu directeur
départemental de la sécurité publique
de la Marne. Jean-Pierre Balduyck, maire PS de Tourcoing mais
également membre de l’Observatoire national de
la délinquance (lequel Observatoire était tenu
à l’écart de ces manipulations de chiffres),
a demandé l’ouverture d’une enquête.
Reste
à savoir si Lille est un cas isolé ou si cette
manipulation des chiffres a eu lieu ailleurs partout en France
!
20 Minutes | édition du 07.11.06
Le compte n'était pas bon. Un an après les violences
urbaines qui ont secoué le pays, 20 Minutes révèle
que les chiffres de la délinquance de l'automne 2005
ont été truqués à Lille. Selon
nos informations, 4 000 faits constatés dans l'arrondissement
de Lille-Roubaix-Tourcoing ont été écartés
des statistiques afin de minimiser l'impact des émeutes.
C'est l'ancien commissaire de Lille, Jean-Jacques Dron, qui
aurait transféré ces données sur l'exercice
2006. L'information nous a été confirmée,
vendredi, par le préfet délégué
à la sécurité dans le Nord. « Il
faut reconnaître que ces chiffres n'ont pas été
intégrés dans la machine au bon moment. »
Si les raisons de cette manipulation sont pour le préfet
délégué « strictement techniques
», d'autres sources, sous couvert d'anonymat, désignent
une piste politique. « Qu'il soit de gauche ou de droite,
il est arrivé que le gouvernement donne des consignes
pour que les comptes soient clôturés quinze jours
avant la fin d'un mois. » A la mairie de Tourcoing,
on se rappelle justement que les chiffres communiqués
par les autorités fin 2005 ne correspondaient pas «
vraiment à la réalité des faits constatés
sur le terrain ».
Dans les rangs de la police, l'information dérange
aussi. « Les gars sont démotivés. Ils
apprennent que leur patron a trafiqué les chiffres.
Et un mois après, ils découvrent qu'il vient
d'obtenir une promotion. » Car, début octobre,
Jean-Jacques Dron a été promu directeur départemental
de la sécurité publique de la Marne. Mais aujourd'hui,
« tout est rentré dans l'ordre », affirme
le préfet délégué. Sans verser
dans la critique de ces prédécesseurs, il affirme
maintenant regarder les chiffres tous les jours afin de «
rester en phase avec la réalité ».
A Lille, Vincent Vantighem et Olivier Aballain
©2006 20 minutes
Gonflées
par les chiffres de l'automne 2005, les statistiques de la
délinquance des premiers mois de l'année 2006
à Lille ont connu une hausse « à deux
chiffres », selon la préfecture. Depuis juillet,
elles sont en baisse et d'« excellents résultats
» sont attendus pour le mois d'octobre.
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La France est à l'abandon.... toutes les statistiques
sont truquées (délinquance, immigration...)
pourquoi : à cause de l 'exrême gauche, de toutes
ces associations dites anti-racistes, qui de plus coûtent
une fortune aux contribuables français....,de la justice
laxiste et des consignes données à la police
pour éviter les bavures, au nom de la socro sainte
paix sociale .....
grégoire - 08.11.2006 - 11h21
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A LOULOU - Tu crois encore au Père Noël toi ou
quoi? Leur donner du boulot : Ils en veulent pas - La prévention
: Ils s'en foutent - Les bavures : Au vu du nombre d'interventions
des services de Police et le nombre de bavure, le pourcentage
est infinitésimale - Un salaire : Non mais quoi aussi,
une sucette, des mars, un bounty aussi ?
mp69 - 08.11.2006 - 11h16
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Et ce n'est pas fini, avec la prime aux rendements pour les
policiers zélés, on va droit dans le mur. bonjour
les bavures avec l'assentiment du Ministre de l'Intérieur.
Si ça va calmer les jeunes de banlieues, NON, à
mon idée, les émeutes de novembre 2005 n'est
rien à côté de ce qui nous attend. Moi
je préfère qu'on mette des moyens réels
pour la prévention, et que la sanction soit plutôt
constructive. Pourquoi ne pas rétablir les CES et donner
à ces jeunes du boulot (repeindre les cages d'escalier,
l'aide aux devoirs), le sport, contre une rétribution
minimum de 300 euros pour les 16-18 ans.
loulou - 08.11.2006 - 11h12
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Il est de bon ton ici de s'attaquer à l'immigration
comme source d'insécurité - et plus personne,
même à gauche, ne conteste ouvertement cette
analyse. A ceci près, toutefois : d'autres pays dans
le monde ont beaucoup d'immigrés ; certains quartiers
de Washington D.C. sont tout aussi effrayants, de premier
abord, que Grigny le soir de St Sylvestre. Les meutes de clodos
dans le métro de San Francisco le soir, ou les toxicos
en plein centre-ville à Miami, ont de quoi faire peur,
bien davantage que leurs "confrères" parisiens.
Eh bien, passé le premier moment de vif inconfort à
leur rencontre, les paumés du Nouveau Monde se montrent
bien pacifiques. PARCE QU'ILS N'ONT GUERE LE CHOIX !!! Le
moindre faux pas, et c'est le voyage immédiat au poste
de police ; la "résistance" est absolument
inenvisageable, on risque de se faire litteralement descendre.
La Police se fait respecter, et les juges -élus, dans
les petites villes- ont la main lourde. Avant de dire "la
faute aux immigrés", pensons d'abord aux politiques,
aux pourritures qui ont réservé la peine de
mort aux seules victimes.
Benito - 08.11.2006 - 10h38
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je crois que peu de gens croient encore Sarkosy quand il dit
que la délinquance baisse! J'ai des personnes de mon
entourage qui ont subit des cambriolages, ce que je n'entendais
pas du tout avant autour de moi et Sarkosy affirme que les
cambriolages baissent! foutaises? Ca devient inquiètant!
En tout cas cette épisode comme celui du commissariat
de Narbonne où on omettait aussi sciemment quelques
délits pour dégonfler les chiffres montre que
cette pratique n'est plus isolé et sert la propagande
présidentielle de Sarkosy qui présente ensuite
des chiffres à la presse dont on peut maintenant douter.
Ce fait vient confirmer l'impression générale
d'une délinquance très élévée
et le flou entretenu sur les chifres pour ne pas que les gens
votent pour les extrêmes....
Lucien - 08.11.2006 - 10h06
L'Observatoire
de la délinquance pourrait être saisi
20 Minutes | édition du 07.11.06
Je
vais demander l'ouverture d'une enquête. » Maire
(PS) de Tourcoing et membre de l'Observatoire national de
la délinquance, Jean-Pierre Balduyck réagit
vivement à la « diminution artificielle »
des violences urbaines de l'automne 2005. Si les manipulations
confirmées sont pour l'heure isolées, elles
interpellent l'élu sur le rôle de l'Observatoire
chargé d'analyser l'évolution de la délinquance
en France. Fondé sur un principe d'indépendance
en novembre 2003, cet institut ne dispose pourtant d'aucun
pouvoir d'enquête. « On n'est pas à l'inspection
générale de la police nationale, se défend
Christophe Soullez, son directeur. On ne fait que recevoir
les chiffres du ministère de l'Intérieur. »
Et, pour Jean-Pierre Balduyck c'est là que le bât
blesse : « Si un médecin n'a pas le bon stéthoscope,
comment peut-il fournir un diagnostic valable ? » Une
source interne à la police nordiste précise
même : « La manoeuvre sur les chiffres, on s'en
était rendu compte nous-mêmes en les regardant
de près... »
«
Nous n'avons jamais accès à ces données,
déplore d'ailleurs Philippe Ricq, secrétaire
Unsa-Police pour la région Nord. On nous accorde des
primes au mérite sur des résultats impossibles
à vérifier. » Car l'enjeu est de taille
et souvent politique. Ce qui laisse planer le doute sur l'objectivité
des statistiques publiées chaque mois par les préfectures.
Avec en filigrane des « pressions » évoquées
sous couvert d'anonymat ou à demi-mot : « On
nous incite parfois à enregistrer des mains courantes
plutôt que des plaintes. Ces éléments
n'entrent pas dans les statistiques », poursuit Philippe
Ricq. Egalement président de la conférence nationale
des maires de France sur la sécurité, Jean-Pierre
Balduyck est sous le choc : « Quelle est la valeur de
notre travail à l'Observatoire ? Si c'est pour ça
que l'on perd notre temps en réunions... »
V.
V. et O. A.
©2006
20 minutes