Chers
Amis, Chers Camarades, Chers Compatriotes,
Depuis
sa fondation, le Front National s’est placé sous l’égide
de Jeanne d’Arc, le plus grand homme de l’Histoire.
Depuis
trente quatre ans, chaque printemps nous retrouve, unis pieusement
dans le souvenir de l’Héroïne et de la Sainte Nationale.
Dans
ce domaine, comme en tant d’autres, nous avons fait école.
D’aucuns,
comme Chirac qui n’avait jamais eu une pensée pour elle
ni un geste - et pour cause !- , se sont avisés de nous faire
reproche de notre fidélité.
Nicolas
Sarkozy lui-même, s’est demandé comment on avait
pu abandonner si longtemps, Jeanne d’Arc à un parti extrême.
Oh le bon apôtre !
Quelle
bonne question ? Comment en effet ?
Il est
vrai que toute englué dans le « soixantuitardisme »
- à chacun ses néologismes- le système l’avait
mise au placard à balais avec la Marseillaise, le drapeau tricolore,
l’amour de la patrie, le souvenir des aïeux, bref l’Histoire
de France elle-même.
Les temps
ont changé et j’ai la faiblesse de croire que nous y
sommes pour quelque chose, que ce que Monsieur Badinter dénomme
« la lepénisation », comme l’on disait la
Chikungunya, une espèce de maladie inconnue, ait contaminé
le corps politique français.
Nous
verrons bien demain si Royal ou Sarkozy se souviendront de leurs discours
et rendront à Jeanne, qui c’est vrai, appartient à
tous les Français, en tous les cas à tous ceux qui l’aiment
sincèrement et qui sont en adéquation avec son message
national, l’hommage qu’elle continue de mériter
au-delà des siècles.
A propos
de national et de nationalisme, Monsieur Nicolas faisait l’autre
jour une bizarre distinction.
Le patriotisme,
disait-il, c’est l’amour de la Patrie,
Le nationalisme,
c’est la haine des autres.
Mais
non, Nicolas,
Comme
le patriotisme est l’amour de la Patrie,
Le nationalisme,
c’est l’amour de la Nation
Et la
Nation, ce ne sont pas les autres, mais nous-mêmes
Il est
vrai que pour d’aucun, la Nation, ce n’est qu’un
présent et un avenir.
Pour
nous aussi, mais c’est aussi et surtout un passé d’où
nous venons et sans lequel nous n’aurions pas existé,
biologiquement, physiquement, intellectuellement, culturellement,
moralement, spirituellement.
Contrairement
à ce que prétendent les mondialistes, les êtres
humains ne sont pas interchangeables, ni superposables.
Nous
sommes des individualités, mais venus de quelque part, qui
auraient péri, si, depuis la sortie du ventre de notre mère,
nous n’avions été pendant des années et
des années l’objet des soins attentifs de notre famille,
de notre peuple, de notre pays qui a fait de nous les héritiers
d’un immense patrimoine à la constitution duquel nous
n’avons d’ailleurs pas participé.
Grâce
soit rendue à nos parents, à nos aïeux, à
notre patrie. Qui que nous soyons, plus grand capitaine, plus illustre
artiste, plus grand savant au plus grand musicien, nous n’apporterons
jamais à notre pays le centième, que dis-je, le millième
de ce qu’il nous a apporté gratuitement.
Rappelons
ici ce que Ernest Renan, qui n’est pas un membre du Front National,
je le précise pour les Bac+7 de la LCR, disait au 19ème
siècle :«
La Nation, comme l’individu, est l’aboutissement d’un
long passé d’efforts, de sacrifices et de dévouements.
«
On aime en proportion des sacrifices qu’on a consentis, des
maux qu’on a soufferts. On aime la maison qu’on a bâtie
et qu’on transmet.
Mes chers
camarades, c’est là une vérité d’évidence.
I- Ces
phrases lumineuses sont pour nous une véritable balise. Dans
les temps de décadence en effet, ce qui est difficile, ce n’est
pas tant de faire son devoir que de le discerner.
Dans
le tourbillon cybernétique, le déferlement des images
et des sons, des nets et des blogs, la multiplication des influences,
la corruption morale et intellectuelle des pseudo élites, le
triomphe du matérialisme, l’effacement et l’adultération
des dogmes religieux, l’avachissement des caractères,
la perte des repères, comment trouver son chemin autrement
que par référence aux épreuves passées,
aux principes supérieurs, aux traditions de notre peuple, à
l’exemple de ses héros.
D’où
cette invocation à celle qui fut emblématiquement la
plus extraordinaire et la plus illustre d’entre eux : Jeanne
d’Arc.
Quand elle arrive à son heure, qui est aussi celle du ciel,
le temps est cruel au peuple de France, et « il y a grande pitié
au Royaume » : la guerre, la famine, la peste ravagent le pays.
Paris, où l’épidémie a tué plus
de 100 000 personnes, est déchirée par les fureurs révolutionnaires
de Caboche et de Capeluche.
Pour
comble de malheur, le roi Charles VI est devenu fou et le restera
30 ans durant. Les grands féodaux se déchirent à
belles dents et le pays vient d’être livré à
l’étranger, au Roi d’Angleterre Henri V de Lancastre,
par l’ignoble Traité signé à Troyes en
1419 par la Reine Isabeau de Bavière.
Le dauphin
de France est banni et le Pape Martin V sera le seul à refuser
d’être complice de la forfaiture.
Quatre
ans plus tôt, les Anglais ont débarqué en Normandie
et écrasé la chevalerie française à Azincourt.
Tout
est perdu ou presque. En 1944, Henri V meurt. Henri VI, roi d’Angleterre
est proclamé roi de France. Jeanne a 10 ans.
A 12
ans, l’enfant établira un mystérieux contact avec
ce qu’elle appelle ses voix.
Que lui
disent-elles ?
Que disent
St-Michel, Ste Catherine, Ste Marguerite à cette petite bergère
lorraine ?
Excusez
du peu ! D’aller au secours du roi et de libérer la France.
Elle croit et ce qui est miraculeux, elle va le faire croire.
Cinq
ans plus tard, Jeanne, qui ne sait ni lire, ni écrire, ni monter
à cheval, part pour accomplir le plus prodigieux destin de
l’histoire humaine.
Elle
a 17 ans, il ne lui reste que 2 ans et 3 mois à vivre. Aussi
tout va très vite. Elle rencontre le roi à Chinon, se
met à la tête de l’armée, libère
Orléans, écrase les Anglais à Jargeau et le 18
juin à Patay. Elle fait sacrer le Roi à Reims, le tout
en 5 mois.
Deux
mois plus tard, aux portes de Paris, elle est blessée pour
la troisième fois.
Le 23
mai, elle est prise à Compiègne et vendue aux Anglais
par les Bourguignons. Emprisonnée à Rouen, dans une
cage de fer, puis ferrée aux pieds et à la taille, elle
est gardée par 7 soudards, dans un cachot sordide.
Jugée
par un tribunal ecclésiastique présidé par l’infâme
évêque Pierre Cauchon, elle est condamnée à
mort et brûlée vive, le 30 mai 1431 sur le bûcher
de Rouen. Son dernier souffle est un acte de foi et une prière
: Jésus Marie. Elle n’a que 19 ans.
Dès
lors, la libération va bon train et un de ses anciens compagnons
d’armes, le Connétable de Richemont, boute les Anglais
hors de France en 1453.
Personnage
historique au parcours indiscutable, elle fut toute à la fois
Sainte et martyre au plan spirituel, un grand chef de guerre et un
grand chef politique au temporel.
Amour
du peuple, amour de la Patrie terrestre qu’elle ne sépare
jamais de la Patrie céleste, légitimé, autorité
du roi, indépendance de la France, identité et sécurité
des Français, rassemblement des forces nationales, action vigoureuse
contre l’ennemi, foi dans l’avenir, tels furent ses principes
et ses objectifs.
Près
de six siècles plus tard, tels sont les nôtres !
Rien ne lui sera épargné en échange de sa gloire
immortelle, ni les abandons, ni les trahisons, ni les lâchetés,
ni les plus basses insultes, ni les plus ignobles calomnies.
Elle
n’échappera même pas à des techniques qu’on
pourrait croire de notre temps : la désinformation et la diabolisation.
Mais comme nous le démontrons ici à Paris 576 ans plus
tard, son souvenir reste impérissable.
Dans
moins de 5 ans, en 2012, nous fêterons solennellement le 600ème
anniversaire de sa naissance. Que Dieu fasse que nous soyons tous
là pour vivre cet évènement extraordinaire !
II- Le 1er mai, c’est aussi la fête du travail et donc
des travailleurs.
Pendant
des décennies, cette date a été l’anniversaire
des luttes souvent sanglantes du monde du travail. Il donnait encore
naguère l’occasion, aux organisations révolutionnaires
de faire la démonstration de leur capacité d’action
et de violence.
Aujourd’hui,
intégré à la culture nationale, érigé
en fête nationale chômée des travailleurs, il doit
être un évènement national.
Il doit
permettre une réflexion et déterminer des actions qui
tiennent compte du fait que le travail, qui fut chez nous et qui est
encore, hélas, dans beaucoup de pays, une contrainte injuste
de l’effort des hommes, est et reste le moyen de la liberté
individuelle et de la dignité sociale, le moyen aussi de la
prospérité et de la solidarité nationale.
Le travail
a pu, a cause des excès et des injustices, être considéré
comme un fardeau, une obligation dont il fallait s’affranchir,
un moyen d’oppression des pauvres et des faibles par les riches
et les puissants.
Dans
nos temps de chômage massif, on se rend compte que si la productivité
et la concurrence ont l’effet bénéfique de réduire
les coûts et les prix, elles peuvent aussi aboutir en supprimant
les postes de travail, à faire du travailleur sans emploi une
charge pour la collectivité publique, une charge financière
et fiscale de plus en plus lourde et de plus en plus stérilisante.
Si dans
le même temps que diminue le nombre des emplois, on supprime
les frontières et leurs justes contrôles, si on laisse
entrer sans droits des produits qui ne subissent pas les mêmes
charges fiscales ou sociales ou, sans frein, des immigrés de
plus en plus nombreux à la recherche d’un emploi ou d’une
ou de plusieurs assistances, on va irrésistiblement à
la catastrophe.
Les Français,
eux, voient leur outil de travail leur échapper par le biais
des délocalisations, par le biais des jeux subtils de la haute
finance internationale. Ils perdent leur travail, leur niveau de vie,
leur dignité.
Quand
les fonctionnaires se rendront compte que le statut de la fonction
publique, devenu d’ailleurs un carcan écrasant et ruineux,
que la préférence nationale, honnie par leurs syndicats,
seront supprimés et qu’ils seront concurrencés
par les étrangers plus nombreux, plus jeunes, et moins gourmands,
oui, pour eux, le réveil sera terrible.
On commence
à se rendre compte que le coût du chômage est exorbitant,
que l’utopie des « 35 heures », créatrices
d’emploi » va au contraire réduire leur nombre,
que les embauches de jeunes sous-fonctionnaires auront le même
résultat.
Mais,
le chômage a aussi un coût moral écrasant, il détruit
la cellule familiale et l’éducation de proximité
- la plus fondamentale - il jette dans les rues des enfants et des
jeunes, illettrés et immoralisés, sans repères,
sans espoir, réduits à la survie sociale en bandes marginales
et dangereuses.
Il faudra
reconstruire le cadre national, la famille et sa vie sociale et éducative
par le revenu parental, l’éducation nationale, civique
et sociale à l’école.
Il faudra
redonner leur place à nos grandes valeurs de civilisation,
à commencer par celles que nous fêtons aujourd’hui
avec ferveur : la Patrie et le Travail.
Un mot
encore, sur la patrie. Ces derniers temps, pour des raisons idéologiques
et surtout bassement électoralistes, l’Etablissement
a beaucoup glosé sur l’esclavage d’il y a deux
siècles, se permettant parfois des outrances comme celle de
M. Fabius, qui, il y a quelques années, a cru malin de désigner
le Front National à la vindicte de nos concitoyens, en l’accusant,
tenez-vous bien, d’être le propagateur moderne des thèmes
qui ont nourri l’esclavage !
Et ce,
circonstance aggravante, devant un parterre de petits garçons
et de petites filles des DOM-TOM. Paranoïa ou mensonge délibéré,
on hésite sur l’interprétation clinique ou politicienne
!
Mais,
outre qu’il est toujours facile de faire du FN un bouc émissaire
puisqu’il ne peut jamais se défendre, n’ayant que
peu d’accès aux médias, il est sans doute vrai
que MM. Fabius et consorts préfèrent ne pas parler de
l’esclavage qui a régné férocement dans
les goulags de leurs amis communistes pendant près d’un
siècle sur des centaines de millions d’hommes.
De même
qu’ils préfèrent ne pas parler de l’esclavage
moderne, bien réel, lui, qui touche à la fois les Français
et les immigrés.
III-
Bien sûr, comme vous tous, le 22 avril, j’ai été
déçu et peiné.
Déçu,
parce que je pensais que l’aggravation évidente de la
situation de notre pays allait nous mériter les voix de ceux
qui en souffrent chaque jour davantage.
Parce
qu’aussi, je sous estimais la puissance de sidération
des médias et des lobbies dont pourtant nous avions mesuré
le formidable impact au 2e tour des Présidentielles 2002.
Elle
a eu un effet hypnotique et permis à Nicolas Sarkozy de réussir
un numéro d’illusionniste dont ont été
victimes trop de citoyens indécrotablement naïfs.
Pis encore
ou presque, les mêmes procédés ont pu faire prendre
dans le feu des sunlights, Monsieur Bayrou qui fut un assez pâle
ministre de l’Education Nationale pendant 4 ans, et le faire
passer pour un audacieux réformateur.
Peiné,
non par mon propre échec, habitué que je suis à
l’adversité qui nous accable depuis tant d’années,
à la cécité et à la surdité des
citoyens, mais peiné par la déception de tant de français
et de françaises qui avaient espéré en vain,
par la tristesse de nos militants dévoués parfois jusqu’au
bout de leurs forces.
Mais,
je voudrais vous dire, leur dire : Ne désespérez pas.
Tans qu’il y a de la vie, de la lucidité, du courage,
il y a de l’espoir.
C’est
en nous que pourrait se trouver la défaite et je ne l’y
vois pas.
C’est
plutôt et c’est tant mieux, l’indignation et la
rage.
Comme
toujours ce sont les plus démunis, les plus modestes qui ont
été les plus fidèles.
Ceux
qui savent que la Patrie, c’est ce qui reste aux pauvres, quand
ils n’ont plus rien et qui savent que c’est nous qui sommes
les vrais patriotes, les vrais défenseurs de la Patrie.
Je suis
le premier dans les votes ouvriers et j’en suis fier.
Ce 1er
mai 2007 au moment où la désindustrialisation menace
même notre industrie automobile qui emploie plus de 2 millions
de travailleurs, je suis fier de leur confiance et je leur dis à
eux, mais aussi à tous les français, Tenez bon !
Nous
avons subi un revers de circonstance mais nous n’avons pas été
battus.
C’est
nous qui avons raison et tôt ou tard le pays le reconnaîtra
et adoptera les solutions du Salut Public que nous proposons inlassablement.
Paradoxalement,
le débat présidentiel qui aurait du éclairer
les électeurs sur la vérité d’une situation
française très inquiétante l’a, à
part notre discours, complètement occulté au bénéfice
de fallacieuses promesses d’avenir.
Celles-ci
avaient l’avantage d’être virtuelles et de porter
plutôt à l’euphorie qu’au réalisme.
Il est
vrai que si la vérité est bonne à dire, elle
n’est pas toujours et, en l’occurrence, très agréable
à entendre.
C’est
la force et la chance des candidats du Système, que, profitant
de leur écrasante supériorité dans le domaine
médiatique, d’avoir pu, une fois de plus, tromper les
électeurs.
Je tiens
à remercier tous ceux (3.835.000) qui ont voté pour
ma candidature et tous ceux, à tous les niveaux, qui ont contribué
à ce résultat.
Arithmétiquement,
il fait apparaître un échec, puisqu’il comptabilise
950.000 voix de moins qu’en 2002.
Mais
en 2002, nous avions en face de nous, deux candidats de gauche.
Jospin,
le premier ministre socialiste sortant et Chirac, le président
de la République sortant, celui qui avait fait élire
Mitterrand et qui, disposant d’une majorité parlementaire,
l’avait dissoute en 1997, permettant ainsi l’arrivée
au pouvoir des socialistes.
Ils réaliseront
à eux deux une performance très médiocre, puisqu’ils
n’obtenaient que 36% des voix, une partie des électeurs
de l’UMP ayant déserté le camp de Chirac à
notre bénéfice.
En 2007,
il y a eu deux candidats de droite : un UMP, en campagne, lui, depuis
5 ans et plus, qui, laissant à Villepin le passif d’une
situation économique et sociale aggravée, se déclarait
en rupture et un UDF promu par une campagne qui allait en 2 mois le
porter dans les sondages de 6% à 24%, l’installant comme
le 3ème homme et l’incluant dans le trio médiatique.
Le système
qui défend si mal la France, sait très bien se défendre.
Il réussissait
à installer le débat présidentiel entre ses 3
candidats : celui du PS, de l’UDF et de l’UMP. Tous les
3 européistes, tous les 3 immigrationnistes.
Nicolas
Sarkozy, surfant sur le triomphe de nos idées, se donnait le
profil d’une droite décomplexée, musclée,
au moins verbalement, installant, l’espace d’une campagne,
le débat sur les mots d’immigration et d’identité
nationale, dans le titre d’un ministère évocateur,
et dont la Marseillaise et le drapeau tricolore, naguère occultés
au profit du drapeau étoilé de l’Europe, illustrait
les meetings.
Un vocabulaire
qu’on aurait pu croire désuet, ailleurs qu’au Front
National, fleurissait comme muguet au printemps : Travail, Famille,
Patrie, Fierté, tandis que les promesses du vote des immigrés,
la fin de la double peine, les régularisations étaient
mises sous le boisseau.
La candidate
de gauche, elle-même, déguisée en Marianne d’Arc,
faisait les doux yeux au parti de l’Ordre (juste) jadis honni
par les tenants du Progrès, ayant gardé quelques souvenirs
bénéfiques de l’éducation imposée
par son soldat de père, qui la portaient à suggérer
des encadrements militaires pour la jeunesse dévoyée.
Entre
les deux, Monsieur Bayrou faisait la danse du Centre, hésitant
comme l’âne de Buridan entre le picotin d’avoine
libéral-capitaliste et le seau d’eau de la gauche socialo-démocrate.
On connaît
la suite de la fable, et François se retrouva gros-jean comme
devant, entre le zig et zag. Il est à noter que dans le débat
de salon PS-UDF, 2 sujets ont été esquivés :
la Turquie et l’Immigration.
J’observe
d’ailleurs qu’en rupture avec tous les usages, on a accordé
à monsieur Bayrou, 3ème de l’élection,
une place dans le débat entre les deux finalistes, tandis qu’à
moi, on m’a refusé la traditionnelle confrontation télévisée
entre finalistes en 2002 !
C’est
dire l’état des institutions dans notre pays !
Pour
le reste, la peur de voir le succès couronner à gauche
le royalisme rose, et à droite le sarkozisme tricolore, poussaient
- hélas ! - les électeurs à voter utile comme
l’on dit.
Ce vote
utile, dévastait les positions de l’extrême gauche
révolutionnaire et alter mondialiste dont aucun candidat ne
franchissait la barre des 5%.
Madame
Buffet qui avait pourtant réuni des assistances massives, 17.000
personnes à Bercy – plafonnait à 1,7%,
Madame
Voynet, verte de rage, s’enlisait elle à 1,5%, tandis
que le médiatique candidat larzarco-américain atterrissait
lui aussi dans les pâquerettes.
Le supplétif
UMP Baron de Villiers, chargé de détourner de nous les
voix radicales de droite, faisait quant à lui 2,2, la moitié
de ce qu’il avait fait en 1995, signant là l’échec
d’une ambition démesurée et sans scrupules.
Malgré
la disproportion formidable des moyens, malgré notre sous-exposition
médiatique, nous étions les seuls à résister,
conservant les 4/5ème de nos voix de 2002, avec près
de 4 millions de voix, conservant même la première place
dans le vote ouvrier, et même progressant en voix en Corse,
où nous gagnons 6.000 voix, dans le Pas de Calais où
nous en gagnons 5 000 et dans la 12ème circonscription des
Bouches du Rhône, avec 600 voix supplémentaires.
C’est
dans les villes grandes et moyennes et dans les départements
bourgeois et cosmopolites, comme Paris et les Hauts de Seine, que
nos scores ont été les plus faibles, montrant bien le
caractère national, populaire et social du Front National.
Cela
dit et qui devrait l’être, car il faudra faire vivre l’espoir
raisonné que j’ai dans les élections législatives.
Ceux
qui ont voté par tactique et qui pensaient que je ne pouvais
pas être élu au 2ème tour, vont logiquement revenir
à leur vraie conviction et vouloir se protéger des excès
prévisibles de la victoire de l’un ou l’autre candidat.
Nos électeurs
fidèles et ceux qui furent volages vont, j’en suis sur,
vouloir donner des députés au Front National.
C’est
possible et puisque c’est possible, cela se fera.
D’autant
que les candidats de Bayrou vont provoquer des triangulaires et des
quadrangulaires dont nous pouvons être les arbitres.
En réalité,
notre insuccès arithmétique masque une victoire idéologique,
évidente puisque tous les candidats ont peu ou prou, Sarkozy
avec le culot d’un joueur de bonneteau, basé leur campagne
sur les valeurs qu’à contre courant nous défendons
depuis des décennies : la Nation, la Patrie, l’Ordre,
la Sécurité, le Travail, la Famille, l’avenir
de la France et des français, et même « Jeanne
d’Arc qu’osait dire l’un d’eux, on a eu tort
de laisser au parti extrême ».
Nous
disons cela depuis longtemps dans l’ombre des coulisses où
nous sommes à peine tolérés, eux l’ont
dit ces dernières semaines sous les projecteurs.
C’est
l’écrivain communiste italien GRAMSCI qui a écrit
: les victoires idéologiques précèdent les victoires
électorales. Donc tôt ou tard, et par nos efforts nous
pouvons faire que ce soit plus tôt, nos idées arriveront
au pouvoir. Il y va de votre courage, de votre travail, de votre ardeur
militante.
Alors
pour le 2ème tour, que faire ?
Bien
sur, vous y avez pensé depuis le 22 avril et chacun pourrait
faire selon ses affinités même lointaines ou, au contraire,
selon ses craintes.
Je dois
dire qu’en ce qui me concerne, je suis sans états d’âme.
Il ne
reste en lice que 2 candidats, tous deux représentants officiels
des partis et des politiques qui en 30 ans ont amené la France
dans l’état déplorable où elle se trouve
aujourd’hui, au bord du gouffre politique, économique,
social, culturel et moral.
Nous
ne devons prendre aucune responsabilité dans le choix du 6
mai. Nous devons rester, en revanche, vigilants et engagés
à fond dans la campagne législative pour prendre sur
eux une légitime revanche, prêts à apporter à
notre pays le soutien inconditionnel que lui doivent les patriotes,
les vrais !
Il serait
illusoire et dangereux de voter pour la candidate socialiste pour
se venger du holdup réalisé sur notre programme par
Nicolas Sarkozy.
Soutenue par l’extrême gauche révolutionnaire,
on sait qu’elle veut, entre autre, régulariser les clandestins.
Mais
il serait aussi insensé d’apporter nos suffrages à
un candidat qui continue de nous considérer comme des extrémistes
et de refuser de permettre par la proportionnelle à nos millions
d’électeurs d’être représentés
à l’Assemblée Nationale et qui, comme la gauche,
refuse de nous considérer comme des républicains.
Mais
à quelle loge faut-il donc appartenir pour être républicain
?
Dans quelle magouille et dans quel scandale faut-il avoir trempé
pour être sanctifié, à l’instar du milieu
des voyous, où il faut, par un mauvais coup faire la preuve
qu’on est digne d’être malfrat.
L’amour,
même celui de la Patrie, peut faire des miracles et c’est
sur le chemin de Damas que Paul, le persécuteur des chrétiens
jeté à bas de son cheval, découvrit la vraie
foi et s’y convertit.
Peut-être
l’élu du 7 mai sera-t-il digne de celle du 8 mais j’en
doute.
Si toutefois,
il en était ainsi, les patriotes que nous sommes, face à
l’épouvantable désastre, sauront apporter dans
le cadre de leur fonction, l’appui nécessaire à
toute politique de Salut Public.
En
attendant, et pour que notre geste soit efficace et comptabilisé
comme tel, j’invite les électeurs qui m’ont fait
confiance à n’accorder leur suffrage ni à Madame
Royal ni à Monsieur Sarkozy et à s’abstenir massivement,
se réservant pour le 1er tour des élections législatives
les 10 et 17 juin prochains.
IV- Ces
élections législatives, elles sont essentielles pour
la France.
Soumis
à un choix entre bonnet rose et rose bonnet au 2ème
tour de l’élection présidentielle, notre pays
ne peut, hélas, rien espérer de l’UMP et du PS.
C’est
en effet la politique commune à ces deux partis depuis longtemps,
la politique de suppression généralisée de nos
frontières politiques, migratoires, économiques, sanitaires,
et même morales, qui est la cause de tous nos maux, et c’est
cette politique que ni madame Royal, ni monsieur Sarkozy ne veulent
remettre en cause.
Depuis
30 ans, nous avons cherché à attirer l’attention
de nos compatriotes sur les dangers de ce choix, tant il apparaissait,
chaque jour, que le cadre national est le plus performant pour protéger
notre sécurité, notre identité, notre prospérité,
notre solidarité et nos libertés.
A rebours
des funestes idéologies qui appellent de leur vœux ou
pronostiquent la mort des nations, nous avons affirmé que les
Etats-nations qui fondent notre civilisation, étaient des constructions
patientes, issues du temps qui passe, forgées dans les guerres,
les progrès économiques et les solidarités partagés,
et que les remettre en cause porterait un coup fatal aux peuples européens,
et plus particulièrement au peuple Français.
Les faits
nous ont donné raison.
Les nations
de l’Est se sont libérées de la tyrannie communiste,
qui, derrière un idéal internationaliste de justice
sociale, était une prison des peuples, sanguinaire et barbare.
Jamais
l’aspiration nationale n’a été aussi forte
qu’au moment de la réunification des deux Allemagne,
au moment de la séparation des peuples Yougoslaves ou encore
de la République Tchèque et de la Slovaquie.
Jamais
l’aspiration à l’indépendance n’a
été aussi forte, au sein de tant de peuples dans le
monde, qu’aujourd’hui.
Comble
du paradoxe, alors même qu’un vent de liberté nationale
soufflait sur la planète entière, les institutions européennes
se sont lancées dans la construction d’une entité
supranationale destinée à fondre les vieilles nations
du continent dans un ensemble qui n’a réalisé
aucune de ses promesses.
L’Union
européenne n’est pas plus forte que les Etats-Nations
qui la constituent, puisqu’elle est essentiellement une addition
de faiblesses, et que la voix de l’Europe ne pèse ni
dans les équilibres géopolitiques mondiaux, ni dans
les négociations commerciales internationales.
L’Union
européenne s’est accaparé l’essentiel des
pouvoirs de décision jadis dévolu aux Etats, sans que
la prospérité annoncée soit au rendez-vous.
Depuis
que l’Europe a supprimé tous les obstacles aux échanges,
depuis qu’elle a mis en œuvre la libre circulation des
personnes, depuis qu’elle mène la politique monétaire
commune, depuis qu’elle règlemente, à tort, à
travers et par la bande, l’économie française
est faible, très faible, bien trop faible.
La croissance
stagne depuis des années, la France a le record des faillites
d’entreprise, et son solde commercial, déficitaire depuis
4 ans, affiche un résultat négatif de 30 milliards d’euros
l’année dernière.
Les finances
françaises n’ont jamais été aussi dégradées
que depuis qu’il y a les fameuses règles budgétaires
de Maastricht.
En dépit
du Pacte de Stabilité Budgétaire, le déficit
de l’Etat atteint 50 milliards d’euros par an. Pas un
budget n’a été à l’équilibre
depuis 1980, ni depuis la première version de ce fameux Pacte,
en 1994. La dette est faramineuse, comme d’ailleurs le niveau
des dépenses publiques et des impôts, parmi les plus
élevés des grands pays développés.
Enfin,
le bilan social de la politique de suppression totale et généralisée
des frontières est calamiteux : chute généralisée
du niveau de vie, chômage de masse, développement de
la pauvreté et de l’extrême pauvreté, régression
en terme de revenu par habitant.
Songez
que la France compte en effet :
- 2,5
millions de SMICARDS (17 % des salariés)
- 7 millions de personnes qui vivent avec moins de 700 euros par mois
- 1,2 millions de RMISTES
- 4,8 millions de titulaires de la CMU
- 400.000 chômeurs en fin de droits, titulaires de l’Allocation
spécifique de solidarité.
Alors je vous pose la question, mesdames et messieurs. Avions-nous
tort de mettre en garde les Français contre les dangers de
cette politique-là ?
Avions
–nous tort de dire que les promesses de prospérité
matérielle et de puissance internationale étaient fallacieuses
?
Avons-nous
tort de dire que la France a besoin d’une grande politique de
protection nationale, pour assurer sa survie historique, sa prospérité
économique, son équilibre social ?
Pour
redresser notre pays et le sortir de l’ornière dans laquelle
il se trouve, il faut d’abord le placer dans les mêmes
conditions de production économique que celles de nos concurrents.
Pas un seul pays au monde n’a adopté une réduction
du temps de travail qui oblige la population à ne travailler
que jusqu’à 60 ans, et 35 heures par semaine.
En moyenne,
chaque salarié français travaille désormais 1500
heures par an, à comparer avec le Royaume Uni (1800 heures),
encore la Chine (2000 heures) ou l’Inde ( 2300 heures).
En France,
ce n’est pas l’individu qui choisit librement de travailler
moins, c’est l’Etat qui le lui impose.
Souvent,
les individus et les entreprises souhaiteraient travailler davantage,
mais la législation du travail comme la législation
fiscale dissuadent employeurs et salariés.
Nous
voulons rétablir le libre choix du temps de travail, afin que
chacun en décide souverainement dans la semaine comme dans
le cycle de vie.
Nous
vivons dans une société trop bureaucratique, trop étatisée,
dans laquelle l’assistanat a tué toute initiative individuelle.
Il faut
donc ramener le taux de prélèvement obligatoire français
au niveau de 35% du PIB, en diminuant les impôts sur le travail,
IR et IS, pour libérer les énergies et les talents,
valoriser le travail, l’effort et le risque. C’est à
cette condition et à cette condition seulement que nous sortirons
du chômage de masse.
Ce sont
en effet les producteurs, les entreprises, les travailleurs indépendants,
les artisans, commerçants et professions libérales qui
créent les emplois rentables, pas la puissance publique.
La puissance
publique a un rôle tout autre: celui de défendre nos
frontières, qui balisent l’espace territorial et économique
national, bref, l’espace de nos intérêts collectifs.
Des frontières,
pour protéger le peuple Français de certaines conséquences
dramatiques de la mondialisation démographique, commerciale
et financière.
Il faut
en effet contrôler qui entre dans notre pays, d’abord
pour arrêter le torrent de l’immigration de masse.
Au vu
de sa situation financière et sociale, la France n’a
plus les moyens d’accueillir de nouveaux arrivants, ni de leur
fournir, souvent gratuitement, l’hébergement, les soins,
l’école et la protection sociale.
Nous
proposons donc, seuls, des mesures simples, qui ont été
appliquées avec succès dans certains grands pays tout-à-fait
comparables au notre.
La suppression
du regroupement familial est indispensable, puisqu’il alimente
une immigration de peuplement définitive.
Monsieur Sarkozy ne le propose pas, et comme c’est la cause
principale du déferlement, cela suffit à faire de lui
un imposteur.
S’agissant
de l’arrêt de l’immigration de travail, pourtant
indispensable, Sarkozy propose là encore « l’immigration
choisie », c’est-à-dire plus d’immigrés.
Nous
voulons, nous, nous inspirer de l’exemple suisse.
Depuis
la loi de septembre 2006, adoptée par référendum
à 68% des votants, un étranger d’origine non-européenne
ne peut pas s’installer en Suisse s’il n’est pas
recruté pour un poste de travail défini.
De surcroît,
ceux qui postulent au travail doivent prouver leur qualification professionnelle,
et apporter la preuve qu’aucun travailleur suisse ou européen
n’a été trouvé pour ce poste.
Cette
disposition est, on peut le dire, l’application de la préférence
nationale et européenne en matière d’emploi, l’une
des plus anciennes propositions politiques du Front national face
au déferlement migratoire.
Enfin,
en matière de nationalité française, l’attribution
doit reposer avant tout sur la filiation. En ce qui concerne les acquisitions
nouvelles de nationalité, il ne doit pas y avoir de procédure
automatique ou inconditionnelle.
Acquérir
la nationalité d’un pays suppose à la fois une
adhésion du cœur et de l’esprit, une manifestation
de volonté, et un contrôle par l’Etat de la bonne
connaissance de la langue, des lois et des moeurs du pays d’accueil.
Le droit
du sang, nous disent Sarkozy et Royal, c’est la « pureté
». Entendez le racisme, bien sûr !
Non,
madame, non monsieur, le droit du sang, c’est simplement le
droit de la filiation : est Français l’enfant né
de père ou de mère Français.
Le droit
du sang, c’est par exemple la règle au Pays Bas, par
exemple, pays que l’on peut difficilement qualifier de «
raciste ».
Vous
le voyez, chers amis, chers camarades, l’ensemble de ces dispositions
vise à rétablir le contrôle de l’accès
à notre territoire, lequel doit se faire à nos conditions
et selon les règles que nous avons fixées.
Le rétablissement
de certaines frontières est également nécessaire
en matière commerciale.
En effet,
conformément à nos engagements européens, nous
avons supprimé au cours des quarante dernières années
l’ensemble des obstacles nationaux aux échanges économiques,
parce que nous disait-on, ce serait désormais l’Europe
qui nous protégerait, grâce au Tarif extérieur
Commun.
Contrairement
à ses engagements initiaux, l’Union européenne
a presque fait disparaître le Tarif extérieur commun,
transformant ainsi le Vieux Continent en une vaste zone de libre –échange
ouverte à tous les vents d’une concurrence mondiale chaotique
et débridée.
L’Europe
n’a pas atténué les effets de la mondialisation,
elle a, volontairement, délibérément, généralisé
et accéléré le processus.
Nos entreprises
et nos emplois ont en effet subi de plein fouet le dumping monétaire,
social et règlementaire des pays à bas salaires, voire
de pays économiquement comparables au nôtre.
En 30
ans, nous avons perdu 2 millions d‘emplois industriels, 2 millions
d’emplois agricoles et 1 million d’emplois tertiaires,
artisanaux et commerciaux.
J’observe
que l’Europe est quasiment la seule zone au monde à pratiquer
le libre-échange absolu.
Loin
d’être “approximatif” ou “suicidaire”,
loin de nous couper du reste du monde, notre programme économique
s’inspire par exemple de l’exemple américain.
Les américains
se réservent ainsi la possibilité d’augmenter
les droits de douane jusqu’à 100% du prix des produits,
lorsqu’ils estiment que ces produits sont fabriqués dans
des conditions inéquitables du point de vue du jeu normal de
la concurrence internationale.
Cela
ne les empêche ni de commercer, ni d’accueillir les étrangers
en situation régulière ou les touristes!
C’est
bien la preuve que les filtres nécessaires n’empêchent
pas les transactions, ni la circulation des personnes, à l’inverse
de la présentation caricaturale que l’on fait souvent
de la théorie des frontières.
Précisément
parce que nous sommes les seuls, aujourd’hui, même, à
défendre ce programme de bon sens,
Précisément parce qu’aucun des grands problèmes
que nous avons soulevé, il y a trente ans déjà,
n’est ni résolu, ni en voie de l’être si
l’on en juge par les programmes des partis installés,
ces élections se présentent bien pour nous.
D’abord,
nombreux sont nos électeurs qui ont voté Sarkozy, et
qui, constatant déjà la duplicité de son propos,
vont rentrer au bercail.
Nous
avons investi nos candidats, mis en place notre organisation de campagne
et de propagande.
Il y
aura une campagne par circonscription et une campagne proprement nationale
: je compte faire 5 grands meetings régionaux, à l’appui
des candidats et bien sûr être présent sur les
médias nationaux.
Ces élections
sont fondamentales, puisqu’elles
seront le test de notre influence politique dans le pays, puisqu’elles
conditionnent notre financement, c’est-à-dire nos moyens
d’action, et surtout parce qu’elles vont marquer la force
de notre implantation !
Sarko,
Royal, Bayrou, halte à l’imposture !
Hardi,
chevaliers, l’heure n’est plus aux palabres, ni aux divisions
stériles….
Il est
temps pour nous de tout mettre en œuvre pour permettre aux Français
de choisir entre l’immobilisme UMPS et le Gouvernement de courage
national, qu’inéluctablement, nous serons amenés
à former.
Moi,
Jean-Marie Le Pen, menhir éprouvé par les vents et les
marées depuis 50 ans, habitué à naviguer par
gros temps, par tous les temps - je suis là, encore et toujours,
bon pied, bon œil - je vous dis : Espérez toujours en
la France, une, forte, fière de son histoire, éprise
de liberté et soucieuse des humbles…
Je vous
dis : Espérez en cette France populaire que j’aime, qui
m’a aimé et élevé, moi le pupille de la
Nation, cette France que je veux encore défendre aujourd’hui,
demain, toujours, pour nous, nos enfants et en mémoire de nos
ancêtres.
En voyant
nos troupes réunies si nombreuses en ce jour, nos idées
gagner du terrain et la réalité nous donner raison,
je sais, je sens que nous sommes à la veille d’une victoire
éclatante, et repensant à Jeanne et aux traditions millénaires
de lutte de notre peuple, je vous exhorte à la mobilisation
et à l’enthousiasme, je vous exhorte à mener avec
moi la bataille des législatives, pour la vérité,
pour notre idéal, pour l’amour de ceux qui nous ont fait.
Vive
le Front National !
Vive
la France !
http://www.frontnational.com/doc_interventions_detail.php?id_inter=79