Communautarisme obédientiel contre l'unité nationale
Pourquoi une telle différence de traitement médiatique entre la mort
d'un commercant d'origine israélite
et celle d'un gendarme en service aux Antilles ?



« Je suis la femme du gendarme qui a été tué, Raphaël CLIN. Mon mari a été tué par un chauffard qui se livrait à un run (course moto à Bellevue). Pendant que mon mari agonisait il y avait plus de 40 personnes autour de lui à l'injurier, à lui dire : crève. Le collègue qui était avec lui leur demandait d'aller chercher du secours mais pas un n'a bougé.
Quand je suis arrivée à l'hôpital il y avait plein de monde, des gens de la famille de ce chauffard. Ils injuriaient les gendarmes et quand on nous a dit que mon mari était mort, ils avaient tous le sourire et ont crié victoire d'avoir tué un gendarme et de surcroît Blanc…» (Extrait de la déclaration faite par Mme Clin)

Il aura fallut attendre plus d'une semaine pour que les Français apprennent ce qui est arrivé à ce gendarme servant en Guadeloupe. L'information avait été soigneusement dissimulée par les grands médias audiovisuels, afin de ne pas gêner la permanente campagne culpabilisatrice à l'égard des Français prétendument racistes. Mais, spontanément, une campagne s'est organisée par tous les moyens appropriés au moment où l'odieux assassinat, par une bande ethnique, du jeune commerçant parisien faisait la une de toute l'information.

La grande majorité des Français a été particulièrement choquée de voir la différence de traitement de l'émotion entre : le gendarme - Français moyen – et le jeune commerçant qui, lui, appartenait à la communauté israélite. D'un coté des actes de racisme anti-français avérés qui n'ont même pas donné lieu au déplacement de Mme le ministre de la Défense ; de l'autre un crime dont le mobile premier est l'argent, donne lieu au déplacement à la synagogue et à manifestation de dimanche, de tous les dirigeants politiques. Ils ont tous crié contre le racisme. Mais de quel racisme s'agissait-il ? Cela n'a pas été dit.

Mais au fait ! Qu'est-ce que Villiers est allé faire dans cette galère ? S'il est allé retrouver une respectabilité "républicaine", c'est raté. Les professionnels de "l'antiracisme" en ont décidé autrement ; ils se sont rappelés ses récents propos - jugés incongrus - sur l'immigration et l'Islamisme et l'ont exclu manu militari de la manifestation qui d'ailleurs n'a mobilisé que 30.000 personnes au lieu des 100.000 souhaités. Les observateurs ont remarqué que – comme l'a dit sur France Inter une femme de la communauté juive – « la "France profonde" n'a pas été au rendez-vous ».

Comme on la comprend ! La France profonde - le "pays réel" comme l'appelait Maurras - en a plus qu'assez des coups qui lui sont portés; elle commence à ouvrir les yeux, les mensonges dont on l'abreuve ne passent plus, elle l'a d'ailleurs montré par le NON magistral au dernier référendum et elle donne rendez-vous au "pays légal", qui n'a rien compris, en 2007…