A
Paris, les parisiens, les russes, les américains et de nombreux
étrangers commémorent le bicentenaire de l'éclatante
victoire d'Austerlitz par les troupes françaises menées
par Napoléon Bonaparte
...quand
MM. Chirac, de Villepin (chef de l'état et du gouvernement) n'ont
pas daigné se déplacer.
Paris,
place Vendôme, le 02 décembre 2005
C'est
dans le cadre prestigieux de la place vendome , là même
ou s'élève la colonne dédiée aux victoires
des armées de Napoléon que s'est déroulée,
le 2 décembre la commémoration du bicentenaire de la bataille
d'Austerlitz (2.12.1805). Considérée comme un modèle
de stratégie militaire, il était donné aux parisiens
et de nombreux étrangers dont une délégation russe
et américaine, de visionner sur écran géant le
déroulement de la bataille.
Sous
l'encadrement de nombreux régiments dont l'histoire est liée
à cette bataille et la présence des Saint-Cyriens. Plusieurs
scènes de combat furent interprétées par des figurants,
en costume d'époque. Une mise en scène animée de
nombreux fumigènes, flambeaux, artifices, jeux de lumière.
Laissant l'illusion de partager un moment les commémorations
que s'apprêtent à vivre sur le lieu même des combats,
plusieurs milliers de personnes dont de nombreux français.
Si
le ministre de la Défense Michèle Alliot Marie dit vouloir
se rendre en Tchéquie pour cet évènement historique
en visite privée, on déplore alors l'absence des officiels
dont le président de la République, chef des armées,
pourtant présent aux commémorations de la bataille de
Trafalgar. Cuisante défaite française. Le président
s'était, alors rendu, avec le fer de lance des bâtiments
de la marine le porte-avion Charles de Gaulle. Ni même
celle du premier ministre M. de Villepin dont l'admiration pour Napoléon
ne laissait jusqu'ici aucune équivoque.
Le
film de la bataille d'Austerlitz sur écran géant, ici
l'empereur Napoléon.

Prestigieux
régiment du 13e Régiment de Dragons Parachutistes étendard
au vent (de dos)
face à la non moins prestigieuse école de Saint-Cyr lançant
une vibrante marseillaise.