Dialogue islamo-chrétien ... une nouvelle réponse islamiste au propos mesurés du pape à Ratisbonne ?
Rabat, Maroc. Un diplomate italien de la Commission européenne et son épouse égorgés devant leurs quatre enfants, âgés de 4 à 10 ans.
La Commission et la "grande presse" scandaleusement discrètes sur ce crime sauvage. .

Mercredi 20/09/2006



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A lire sur www.occidentalis.com
La foi a des raisons que la raison n'honore pas
Par Enki40, mercredi 20 septembre 2006 à 07:48 :

Mohammed VI a adressé à sa Sainteté le Pape Benoît XVI un message écrit en réaction de protestation aux propos qu'il avait tenus sur l'Islam, dans lequel le souverain rappelle en sa qualité de Commandeur des Croyants et Président du Comité Al Qods, que l'Islam, en vertu du Saint Coran, s'adresse à la raison et l'honore, en partant du principe que la foi serait incomplète si l'on ne faisait appel à la raison.

Encore un qui ferait mieux d'éviter de trop décrédibiliser sa petite image de jeune souverain "moderne" et surtout de faire le ménage chez lui avant de vouloir donner des leçons au Pape. Il suffit de lire l'article qui suit, pour se rendre compte du bien-fondé des propos de Benoît XVI. Cet article démontre également et de manière flagrante , la parfaite dhimmitude de la Commission... heu..., probablement, "européenne"...

Maroc/Islamisme : La Commission européenne ( la rémission Zeuropéenne. Traduction F.M. ) tente-elle d’étouffer le meurtre (islamiste ?) d’un diplomate européen et de son épouse, sauvagement égorgés à Rabat ?

Meurtre crapuleux ou assassinat à connotation islamiste ? L’assassinat d’une sauvagerie inouïe d’Alessandro Missir di Lusignano, chef de la section Affaires politiques de la délégation de la Commission européenne au Maroc, et de son épouse belge, Ariane Lagasse de Locht, provoque non seulement la stupeur, mais également des questionnements en raison des nombreuses zones d’ombre. Les faits en tout cas sont établis. En rentrant d’un dîner, dans la nuit de dimanche à lundi, le couple est a été surpris dans sa villa de Rabat par un ou plusieurs « voleurs », qui ont d’ailleurs dérobé plusieurs objets ainsi que la voiture du couple belgo-italien. Le diplomate et son épouse ont ensuite été égorgés devant leurs quatre enfants, âgés de 4 à 10 ans. Selon la thèse officielle, il s’agit « simplement » d’un meurtre crapuleux.

Mais les déclarations officielles, tant de la police marocaine, qui soutient la thèse d’un cambriolage qui aurait dégénéré, que de l’Union européenne, se heurtent à ce que nous avons pu apprendre par ailleurs. Si pour la presse italienne dans son ensemble, il ne fait point de doute que ce double meurtre est de nature islamiste, ce n’est pas le cas de la Commission européenne qui, officiellement et en interne, tend visiblement à minimiser la portée des faits.

Officiellement tout d’abord, la Commissaire européenne aux Relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner, s’est fendue hier d’un communiqué explicite dans lequel elle a souligné la nature crapuleuse des faits et expliqué qu’il ne s’agit en aucune manière d’un crime religieux.

Il nous revient cependant qu’en interne, les chefs d’unité de la Commission ont vigoureusement appelé leurs collaborateurs à ne pas communiquer sur ce sujet, à ne pas opérer de liens avec les récentes déclarations du pape et, surtout, à ne pas évoquer la possibilité d’un crime à connotation religieuse. Selon d’autres informations que nous avons récoltées à la Commission, les enfants, qui ont assisté à toute la scène, auraient pourtant vu l’assassin, à demi fou, vociférer et invoquer le ciel. Ils l’auraient en outre entendu hurler « Allah Ô Akhbar » en égorgeant leurs parents. L’on soulignera par ailleurs que l’assassinat n’était pas nécessaire au vol et que les crimes de sang, en particulier ceux dirigés contre des étrangers, sont extrêmement rares au Maroc. Cette triste affaire laisse sans voix, d’autant qu’Alessandro Missir, grand connaisseur de la Turquie, était connu et apprécié pour ses positions pacifiques, voire œcuméniques et était partisan du dialogue entre les peuples.

Par ailleurs, cette affaire n’est pas sans rappeler celle de ce jeune Français de 17 ans, Benjamin Vanseveren, poignardé en février 2005, par un certain Abdelilah Al Meziane, qui avait attaqué un groupe de touristes visitant la Médina de Fès. La justice faisant état d’un crime d’un « déséquilibré toxicomane », la famille du jeune Français estimait déjà que l’on avait cherché à étouffer une affaire aux relents islamistes, Al Meziane s’étant fortement rapproché d’un prêcheur islamiste et du groupe que ce dernier animait. Est-ce le cas cette fois encore ?

FM.

Sources: http://www.map.ma/fr et http://www.esisc.org/index.as