Jean-Marie
LE PEN a besoin de tous les vrais patriotes pour faire triompher
la France. Ses ennemis sont trop nombreux, les enjeux trop importants
pour faire l'économie des forces vives de ce pays, qu'elles
viennent de la droite comme de la gauche. Dans l'esprit de l'Union
des Patriotes, Bruno MEGRET a invité par lettre les parlementaires
les plus soucieux de l'intérêt national à soutenir
la candidature Jean-Marie LE PEN. Parmi ses destinataires, on compte
N. DUPONT-AIGNAN, C. VANNESTE, P-M COUTEAUX, P. LOUIS, J. MYARD,
J. RIVIERE ou encore L. LUCCA, J. BOMPARD et P. PEMEZEC. Nous reproduisons
ici le contenu de la lettre :
Paris, le 9
février 2007
Monsieur le
député,
La situation
dans laquelle se trouve notre pays n'a cessé de se détériorer
au cours des dernières années. Que ce soit sur le
plan économique, sur celui des valeurs ou de la souveraineté,
la France a reculé et commence à ressentir les affres
du déclin. Quant aux Français, ils en subissent quotidiennement
les conséquences néfastes. Il y a certes la précarité,
le chômage, la baisse du pouvoir d'achat et l'insécurité
mais il y a aussi la perte des repères, la culpabilisation
collective et le sentiment de ne plus appartenir à une communauté
nationale. Dans un monde de compétition forcenée,
alors que de nouvelles puissances s’imposent, notre nation
n’a plus aucune stratégie, aucune vision et donc aucun
destin.
Les Français
ressentent de plus en plus ce vide politique qui les laisse désemparés,
comme abandonnés par ceux qui avaient pourtant la mission
de les guider et de les diriger. Aussi aspirent-ils à un
profond changement qui rompe avec la classe politique responsable
de cet état de fait. Et à leur façon c'est
déjà ce qu'ils ont exprimé au cours des derniers
grands scrutins, que ce soit en 2002, en 2004 ou lors du référendum
européen de 2005.
Tous les candidats
à l'élection présidentielle sont d'ailleurs
conscients de cette aspiration à changer de système.
Et tous, chacun à sa manière, s'efforcent de faire
croire à nos compatriotes qu'ils incarnent ce changement.
Pourtant, sur les quatre principaux candidats, trois sont de purs
produits du système en place. Nicolas Sarkozy, Ségolène
Royal et François Bayrou sont coresponsables du délitement
de notre pays et soutiennent tous trois l’Europe de Bruxelles
qui joue un si grand rôle dans ce processus délétère.
L’élection de l’un d'entre eux ne résoudrait
donc rien et ne ferait que reculer les échéances inéluctables.
Au point où
en est arrivée notre nation, il est nécessaire de
provoquer un choc salutaire dont l’amplitude sera proportionnelle
au score obtenu par Jean-Marie Le Pen.
Compte tenu
des positions courageuses que vous avez déjà prises
dans le passé, je pense que vous pourriez, dans cette élection
présidentielle, jouer un rôle important et bénéfique
en encourageant les Français à aller au bout de leur
volonté de changement.
Il existe aujourd'hui
une structure d’Union des patriotes qui permet à chacun,
quelle que soit son origine partisane, de se joindre à ce
mouvement de renouveau tout en conservant son indépendance
et son identité.
Je vous appelle
donc à franchir le pas, comme je l’ai fait moi-même,
et à rejoindre cette Union ou, à tout le moins, à
honorer de votre présence une réunion qui pourrait
être organisée dans ce cadre. Il y va de l’avenir
et du destin de notre nation.
Je vous prie
de croire, Monsieur le député, à l'expression
de mes sentiments les meilleurs.
Bruno Mégret