Affaire  du parking souterrain de la place Aristide Briand

 

RAPPEL : Un recours en annulation pour excès de pouvoir a été déposé  en mai 2006 par deux élus, Hubert Massol et  Laurent Martin Saint Léon ancien maire-adjoint évincé pour s’être abstenu sur ce projet dont il est riverain, auprès du tribunal administratif de Versailles - au motif principal de  la violation de la procédure de passation des marchés publics et du coût exorbitant de la construction dudit  parking - au moins 8 millions d’€ après 816 000 euros de « frais d’étude » auquel s’ajoute un emprunt garanti par la ville au bénéfice d’un constructeur (VINCI) qui a pourtant pignon sur rue ainsi qu’une subvention versée par la mairie de 265 000 euros pendant trente ans, cf. Le Parisien du 08 /06/06 . Courant juillet, une nouvelle requête défère le permis de construire délivré par la Mairie  pour atteinte, principalement, au patrimoine local ( monument aux morts déplacé en dépit d’une demande de classement introduite auprès de la commission  d’évaluation des sites, absence de protection du bâtiment de la poste, etc. ), atteinte à l’environnement ( arbres abattus et pollution de l’air ), atteinte au droit des tiers ( incidences et préjudices à venir du projet sur la remontée de la nappe phréatique dans les sous-sols des immeubles environnants ). Or , en dépit de ces nombreux griefs  et sans attendre le prononcé de la justice saisie, Monsieur Manuel AESCHLIMANN  a décidé cet été de procédé à un début d’exécution de travaux et de détruire ainsi le charme du centre ville. De ce fait, sa responsabilité de Maire se trouve directement engagée.

 

 

 

Asniérois, ce que les tracts en quadrichromie du Maire ne vous diront pas :

 

- Savez-vous que  selon le dossier de demande de permis de construire, outre « l’enlèvement de 9 platanes », un « aménagement ultérieur d’un giratoire est envisagé par le Département pour améliorer le flux automobile » ? En réalité, fini  donc les promesses d’espaces verts devant la poste pour faire passer le projet aux riverains et Asniérois ainsi abusés !

 

 - Savez-vous que, dès mars 2002, un courrier émanant de la Direction Générale des Services Techniques de la ville faisait déjà état au Préfet de l’époque de nombreuses lettres d’Asniérois concernant les « remontées d’eaux dans leurs parkings devenus inutilisables » et constatait une inquiétante remontée générale sur l’ensemble du territoire communal de la nappe phréatique ( + de 2 mètres ! ), provoquée par l’infiltration des eaux de la Seine suite aux travaux datant de 1976 sur l’île des Ravageurs ?  On parle alors de « nappe non maîtrisable » et d’inondations fréquentes à partir du 2ème sous-sol ! Les travaux en cours pour le prolongement de la ligne 13 du métro et ce projet de parking souterrain en centre ville notamment, participant à l’accroissement de ce phénomène hydro-géologique, tous les bureaux d‘études consultés le confirment…  

                                                                                                                  

( suite… )

 

- Savez-vous qu’une expertise de septembre 2002 portant uniquement sur la construction d’un parking souterrain de 3 sous-sols en centre ville ( le projet actuel en compte de manière surprenante 7 et demi ! ), évalue la nappe phréatique à 6,70 m et a alerté sur l’  « amplitude des variations saisonnières de la nappe » (…) « En effet, le niveau de la nappe alluviale de la Seine est en rapport direct avec les fluctuations de niveau de celle-ci (…) » et rend nécessaire « une recherche auprès des services de la navigation de la Seine » ?  

 

- Savez-vous qu’au cours des travaux réalisés Quai Aulagnier sur l’immeuble « Le Trema » constitué de deux niveaux de sous-sol, il a fallu mettre en place une technique ultra-performante avec la présence de 3 motopompes alliées à la mise en place de 180 pieux d’une hauteur moyenne de 16 mètres permettant de rabattre la nappe d’eau d’ 1 m 50 seulement !

 

- Savez-vous aussi qu’une note de synthèse datant de  février 2004, évoquant la solution retenue d’un parking de 5 niveaux seulement, prévient : « Tout ces prédimensionnements seront à ajuster en fonction des résultats de l’étude du sol complémentaire, mais nous pouvons dire aujourd’hui que techniquement, l’ajout d’un niveau supplémentaire ne serait pas possible. » ?

 

- Savez-vous que le 30 novembre 2004, après enquête publique, le commissaire enquêteur désigné a rendu un avis défavorable relevant notamment les inquiétudes des riverains portant sur « … une noria de camions …représentant 25 000 mètres cubes, soit 55 000 tonnes, soit environ 2 200 camions soit entre 25 et 30 camions par jour pour un apport de 10 000 tonnes de béton ainsi que des conséquences considérables en terme de bruit, de poussières et un danger évident pour les piétons et pour les accès aux écoles, aux commerces, à la poste et aux services ».

 

- Savez-vous que si ce projet devait se réaliser, outre son coût prohibitif et l’engagement de la commune pour 30 ans, on cherche en vain son intérêt public véritable dans la mesure ou les horaires d’utilisation prévus contractuellement ne permettraient pas son utilisation en soirée ni le dimanche après-midi, au contraire de parkings similaires fonctionnant en 24/24 dans d’autres communes ? 

 

- Savez-vous que suite à l’ordonnance rendue le 18 juillet 2006 par le Tribunal de Grande Instance de Nanterre, une mission d’expertise a été confiée à Monsieur Jean-Pierre NUSSAUME ? A charge à ce dernier de procéder à l’audition des parties en cause ( lesquelles exactement ? ) et d’exposer le projet de construction du parc de stationnement souterrain de la place Aristide BRIAND, réunion suivie d‘un passage sur les lieux et appartements concernés.

 

Le rendez-vous étant fixé le

 Mercredi 6 septembre 2006 à 9 heures précises

à la Mairie annexe du 70 rue du Ménil - 92600 ASNIERES

 

DEFENDRE LE BIEN COMMUN, C’EST DEFENDRE NOTRE VILLE

RESTONS VIGILANTS  !

 

 

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