Les quatres priorités pour les régionales


Contre l’islamisation, défendons la république

Non confessionnel, le MNR n’entend évidemment pas dénoncer une religion. Chacun est libre de pratiquer la religion de son choix. En revanche, il veut combattre un projet politique de transformation de la société française mené par le parti islamiste. Ce dernier veut à l’évidence imposer à notre pays les règles publiques de la charia et pousse ses positions sur tous les fronts, avec les moyens classiques d’un parti politique : organisation, réseaux, militants et maintenant des élus dans les instances officielles. Le MNR veut combattre le parti islamiste car ses options et son projet sont incompatibles avec les valeurs qui fondent notre république et notre civilisation.

L’islamisme refuse la laïcité
La charia, véritable programme de gouvernement ne distingue pas le temporel du religieux. Cette confusion s’oppose à la tradition constante du monde européen qui a toujours distingué le pouvoir politique des fonctions religieuses («rendez à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César»).

L’islamisme est incompatible avec la démocratie
Le parti islamiste défend le principe d’une règle immuable, la charia, qui s’impose à tout et à tous. Pour les islamistes, elle est donc au dessus de la Constitution et des lois votées par le parlement. Elle se trouve donc en contradiction avec les principes républicains, avec le principe même d’une constitution comme avec celui de la souveraineté populaire.

L’islamisme soumet la femme à l’homme
L’application de la charia est en totale contradiction avec la tradition occidentale affirmée par le préambule de la constitution qui « garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l’homme. »

La tactique islamiste est simple. Faire passer dans les mœurs un certain nombre de points essentiels de la charia. C’est ainsi que les militantes islamistes qui portent le voile dans les lycées ou dans les administrations ont pour but de banaliser cette pratique et de rendre inéluctable son acceptation.

Nos propositions d’action au sein des régions
Face au parti islamiste, il est urgent d’agir et l’action doit couvrir tous les domaines, y compris celui de l’action régionale :
1 - Exclure des financements associés aux politiques urbaines toute organisation liée de près ou de loin au parti islamiste.
2 - Ne tolérer aucune concession aux militants islamistes dans les lycées qui sont de compétence régionale. En particulier, tout signe d’appartenance au parti islamiste sera prohibé (voile, foulard, interdits alimentaires, etc.).
3 - Ne participer au financement d’un équipement public qu’à la condition expresse que celui-ci sera accessible à l’ensemble de la population sans distinction de sexe ou de religion.

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Contre la crise scolaire, mettons de l’ordre à l’école

L’objectif de l’école n’est plus aujourd’hui de transmettre un savoir mais davantage de socialiser les enfants et les jeunes, de les fondre dans un moule «citoyennement correct». Or, contre ce projet dangereux, le gouvernement ne fait rien.

Il faudrait pourtant supprimer le collège unique, instrument de l’égalitarisme socialiste et source de nombreux problèmes et désenchantements. Cette suppression devrait s’accompagner d’une diversification des cursus et des filières afin que chacun trouve une voie adaptée à ses goûts et capacités. Il faudrait aussi supprimer les IUFM, lieux clos du pédagogisme, pour rendre la formation des professeurs à l’Université. Enfin il est temps de mettre fin à la violence, au trafic de drogue et aux menées des militants islamistes dans les lycées.

Nos propositions d’action au sein des régions
1 - Favoriser l’émulation et le mérite par la création de prix régionaux pour récompenser le meilleur élève de chaque classe.
2 - Mettre fin à l’orientation par l’échec dans le supérieur en instituant des tests d’entrée à l’université de sorte que chaque bachelier puisse juger de ses capacités.
3 - Supprimer les innombrables actions «éducatives» subventionnées qui consistent à distraire les élèves de ce qui devrait être l’essentiel de leur activité : apprendre.
4 - Mener une action très ferme contre les trafics et la consommation de drogue dans les lycées et mettre en place des vidéo-surveillances aux entrées et aux points sensibles de ces établissements.
5 - Exiger des lycées le respect de la laïcité contre toute tentative d’islamisation.

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Contre le mal-vivre, défendons la vie et l’environnement

La France vieillit et n’assure plus le renouvellement de ses générations. Sa population d’origine tend à disparaître, ce qui crée une situation dramatique. Un pays qui vieillit perd en effet son dynamisme, n’investit plus dans l’avenir et se condamne à accueillir sur son sol une population de substitution.

Priorité aux familles
L’encouragement aux naissances, les aides aux familles, l’aide aux mères en difficulté, les facilités accordées aux mères de famille ayant une activité professionnelle sont actuellement sacrifiés. Il est temps de donner la priorité aux familles.
Mais accueillir des enfants c’est aussi rendre le territoire accueillant. Notre terre, nos paysages issus des mouvements naturels et du travail de l’homme sont constitutifs de notre patrimoine national et régional. Attachés à nos racines et à notre héritage, nous avons aussi pour priorité de défendre et de mettre en valeur notre patrimoine naturel aujourd’hui gravement menacé par des pollutions de toutes sortes : celles qui s’attaquent aux milieux naturels, l’eau, l’air ou les sols, mais aussi la pollution visuelle et les nuisances que connaissent les usagers des transports. Dans tous ces domaines, il faut agir pour défendre l’environnement et combattre le mal-vivre.

Nos propositions d’action au sein des régions
1 - Des structures d’accueil des mères seules et en difficulté seront réalisées.
2 - L’accès à la propriété des familles françaises de trois enfants ou plus sera encouragé par des prêts régionaux à taux zéro.
3 - Les femmes doivent pouvoir concilier réellement activité professionnelle et vie familiale. Il faut pour cela encourager le télétravail par le maillage du territoire en bornes de connexion à haut débit.
4 - Les entreprises seront financièrement encouragées à créer des services d’accueil des enfants du personnel et un effort important de création de crèches sera réalisé dans les petites communes.
5 - Pour les familles de trois enfants et plus, les charges de pension et demi pension dans les lycées seront réduites ainsi que les charges de transport régional et les frais de logement étudiant.
6 - La région mettra en valeur les sites naturels et procédera à la réhabilitation de nombreux éléments de notre patrimoine culturel.
7 - Pour la sécurité et l’harmonie de nos paysages, il sera procédé à l’enfouissement des lignes EDF et Telecom.
8 - Pour favoriser la qualité de vie, la région développera les transports et tout particulièrement les transports non polluants.

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Contre le déclin économique, récompensons le travail

La France connaît un déclin économique particulièrement inquiétant. Un déclin qui résulte principalement du sort réservé à ceux qui travaillent, lesquels sont de plus en plus pénalisés au bénéfice de ceux qui profitent. Tout est fait pour dissuader les Français de travailler : le poids des prélèvements obligatoires ne cesse d’augmenter et la durée du travail ne cesse de diminuer.
Les dépenses publiques représentent 53 % du PIB, la dette 2/3 du PIB, les intérêts de la dette 15 % du PIB et les prélèvements obligatoires 45 % du PIB. Cette situation catastrophique nous met en très mauvaise position face à nos voisins européens et à nos principaux concurrents mondiaux qui ont un taux de prélèvement obligatoire inférieur de 10 points au nôtre. Le diagnostic est donc clair : il faut diminuer les dépenses publiques.

Remettre la France au travail
Quant à la durée du travail, c’est une catastrophe. Les Français travaillent 1463 heures par an quand les Japonais travaillent 1980 heures et les Allemands 1700 heures. La loi des 35 heures est un handicap considérable pour notre économie. Outre ses effets purement comptables, cette loi provoque une désaffection pour le travail qui touche tous les milieux sociaux. Résultat : la France est passée du 20e au 30e rang en termes de compétitivité internationale de 2001 à 2002 !

Nos propositions d’action au sein des régions

1 - Diminuer les taxes régionales
Pour diminuer les impôts régionaux, il conviendra de réduire drastiquement les dépenses de l’ordre de 30 % en limitant les subventions aux innombrables associations que personne ne contrôle ainsi qu’aux entreprises qui n’en ont pas besoin. Ces aides sont injustes car elles ne bénéficient qu’aux entreprises les plus importantes et jamais aux TPE, artisans, commerçants et professions libérales. La suppression de ces aides permettra de réduire notablement la taxe professionnelle, réduction qui profitera à tous ceux qui travaillent et qui créent de la richesse.

2 - Promouvoir le travail
Promouvoir le travail et le goût de l’effort cela commence par rompre avec l’esprit d’assistance. Or, la formation professionnelle est aujourd’hui largement dévoyée en direction d’une formation initiale du public jeune sans aucune qualification. Nous recentrerons donc la formation professionnelle vers ce qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être, la formation continue des salariés. Les entreprises en avaient été dépossédées au profit de l’éducation nationale, bien mal qualifiée pour assumer cette fonction.

3 - Rendre notre territoire attractif
Recentrée sur ses prérogatives, la Région travaillera à favoriser les activités en rendant le territoire plus attractif et en l’équipant d’infrastructures de communication : les routes, les canaux, le maillage en lignes de télécommunication à haut débit, l’offre de formation professionnelle sans oublier la qualité du cadre de vie.

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